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l'autre LIVRE

Poésie

Les Immaudits

de Géraldine GEAY

Poésie (TITULI) | Paru le 09/01/2015 | 12,00 €

Poèmes écrits à un moment où la poétesse sort « exténuée » Pde plusieurs années d’écriture romanesque et théâtrale dont elle s’est, selon ses propres termes, « échappée », par la poésie. Ce titre se veut rejoindre le message du rap : « s’en sortir », et s’attaque à une vision convenue et écrasante depuis plus de deux siècles en Europe, du « poète maudit ». Une grande fraîcheur se dégage de cette écriture à la spontanéité très travaillée.

Dans la suite des jours

de Michaël GLÜCK

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | Paru le 03/12/2014 | 26,00 €

Ensemble des sept volumes de cette Suite publiée à L’Amourier, ce nouveau recueil est augmenté d’un avant-dire et d’un texte de fin Plus une nuit.

Sept livres s’ouvrent, œuvrent dans les marges du livre de la Genèse ; ni imitations, ni commentaires, plutôt questions, questions de la création face au silence. Dire comment ce livre-là, – explique l’auteur – se lit jour après jour, comme poème et objet de pensée…
Un lent dépli du temps – plus de dix ans d’écriture –, un lent dépli de la langue, font émerger de ces huit textes réunis par L’Amourier comme un murmure et sans doute aussi, in fine, une grande paix, dont témoigne le 7ème titre, Le repos.

Dialogue avec Viva

de Claire DESTHOMAS-DEMANGE

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 31/10/2014 | 11,00 €

Dans ce monde impalpable et difficilement "dicible" rien de plus à dire… tout à ressentir, à percevoir… Se laisser emporter dans ce dialogue hors du temps où la poésie s'impose au-delà du silence.

 

Elle est ainsi, fièvre fugace, la poésie qui va de l’être à l’autre, l’impermanente de sa vie et qui le sait. Belle pour Viva, vivre pour elle qui vient des grandes nuits du froid offrir son ultime métamorphose, fille des formes échappées aux artifices de l’évolution. Loutre que tu fus, Viva tu es celle qui est venue au mystère de toute existence partagée en trouble avec la magicienne qui laisse sur la page les tremblements d’écrits aux si fines fougères tracées pour des absents.

Telle est la poésie de la magicienne-maitresse de Viva ; à si fort écrire pour en toute fin de poésie ne plus avoir à écrire !

Cultiver l’intense suspend le son à toute désespérance d’un improbable écho. Cette effraction à rebours, en brèves de mots, Claire, par les passerelles courtes des stylets du petit savoir qui laissent leurs cicatrices de signes sans paroles, le son inutile, abandonne aux gestes et aux regards le secret d’un cheminement fusionnel.

Extrait de la préface de Robert-Louis Liris

Mot à Mots

de Paul-Henry VINCENT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 23/10/2014 | 5,00 €

Avec cet art poétique bien particulier, très personnel de Paul-Henry Vincent les mots qui sont ici au centre du propos s’entrechoquent. Les mots qui sculptent le langage et l’écriture que le poète veut multiples, aux couleurs et accents riches de leurs différences. Des mots d’ici et d’ailleurs, de ceux-là même qui sont la parole de l’humanité.

Car de l’émotion incluse dans les mots surgira le sens.

Non pas le sens préalable au rugissement des mots.

Mais le sens né de l’assemblage des mots.

Roman de Russie

de Boris OKOFF

Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | Paru le 04/10/2014 | 10,00 €

Au cœur de l’hiver 2011, nous avons décidé, avec un ami photographe, d’entreprendre un voyage à bord du Transsibérien, entre Moscou et Oulan-Bator. De ce périple unique en son genre, peuplé d’imprévus et d’incertitudes, j’ai tiré un récit qui condense la galerie de personnages fascinants, tour à tour fantasques et exubérants que nous avons été amenés à rencontrer, dans des paysages dont la beauté coupe le souffle. 

Une expérience épique et inoubliable dans des conditions climatiques parfois très hostiles? 

Avec l’impression d’une certaine solitude face à ces cultures inconnues et le sentiment d’accéder à des moments d’éternité face à l’immensité de ces territoires !

De ciel et d'ombre

de Lionel RAY

Poésie (AL MANAR) | Paru le 01/10/2014 | 16,00 €

Parfois il arrive que les jours
sont comme les branches mortes
d’un arbre éternel
alors que ton visage ancien
s’anime dans la défaite.

Ce qui vient 
après
par la voie du souffle

est l’oiseau d’une seule note
et la nuit coule dans tes veines
heureuse
                paisiblement…

    Lionel Ray a reçu de nombreux prix (Apollinaire, Artaud, Mallarmé, Supervielle, Kowalski, Guillevic, etc.) et pour l’ensemble de l’œuvre, le prix Goncourt de poésie en 1995 et le grand prix de printemps de la Société des Gens de Lettres en 2001.

    Il revisite dans De Ciel et d’Ombre quelques-uns de ses thèmes préférés, celui de l’identité fragile, insaisissable, sans cesse explorée, interrogée (qui suis-je ? qu’est-ce que je fais en ce monde ?  qui est cet  autre que je suis et que je ne connais pas ? ) ,celui du temps irréparable,  de la mémoire et de l’oubli. Au seuil du grand âge, le poème plus que jamais est sa façon de prendre, d’un mot à l’autre, la mesure du temps qui passe, célébrant l’éclat du manque et du désastre. « C’est à une perception-limite entre la perte et la présence que la poésie nous invite. Je n’ai jamais voulu créer qu’un frémissement intelligible, dit-il encore. Cela ne peut se faire qu’avec une pointe d’énigme et d’émotion. »   

Haïku Gags 2.

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 29/09/2014 | 5,00 €

Le nouveau Haïku Gags est arrivé !

 

Le métro/en freinant/pousse le cri de Tarzan

 

Parmi ses jouets clignotants/mon petit-fils joue/avec une patate

 

Le feuillage du marronnier/a la forme/de l'Afrique !

RESSACS

de Mylène MOUTON, Illustratrice YAEL ANTOON

Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/09/2014 | 12,00 €

POÉMES CHOISIS

de Alain BORNE, Photographe YAEL ANTOON

Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/09/2014 | 10,00 €

NOUS IRONS AU PLUS PRÈS

de Marc ROUSSELET, Illustratrice YAEL ANTOON

Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/09/2014 | 12,00 €

Je peux te raconter Jourdan que dans mes mains, lopin d’affolements fertiles, elle frissonne et sur ma peau s’écoule sa source nocturne. Poitrine contre poitrine, entre soupir et cri, j’appartiens aux quatre éléments. À la fascination, à la  parole, à la mémoire, à ce qui deviendra plaie. Notre ombre dans la chambre délimite le prodigieux projet d’aimer.

L’interstice entre son corps et le mien demeure continûment divisible. Pour expliquer  cela, je serais capable d’aller jusqu’au mensonge tant l'agencement de cet entre-deux m'angoisse. Elle le sait bien, qui n’a qu’à se tendre pour que le miracle d’un avenir possible se reproduise.

À force d'amarrer dans le secret, nous parviendrons à jouer avec le verbe aimer à tous les temps. Le temps de la pluie qui frappe aux vitres et celui du soleil sur une place de village. Le temps des rires et celui des étreintes.  Qui s'engoue n’a rien à redouter, voilà ce que porte en graine nos futures nuits.

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