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l'autre LIVRE

Poésie

Nous irons au plus près

de Marc ROUSSELET, Illustratrice YAEL ANTOON

Poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 10/03/2012 | 10,00 €

 

Je peux te raconter Jourdan que dans mes mains, lopin d’affolements fertiles, elle frissonne et sur ma peau s’écoule sa source nocturne. Poitrine contre poitrine, entre soupir et cri, j’appartiens aux quatre éléments. À la fascination, à la  parole, à la mémoire, à ce qui deviendra plaie. Notre ombre dans la chambre délimite le prodigieux projet d’aimer.

L’interstice entre son corps et le mien demeure continûment divisible. Pour expliquer  cela, je serais capable d’aller jusqu’au mensonge tant l'agencement de cet entre-deux m'angoisse. Elle le sait bien, qui n’a qu’à se tendre pour que le miracle d’un avenir possible se reproduise.

À force d'amarrer dans le secret, nous parviendrons à jouer avec le verbe aimer à tous les temps. Le temps de la pluie qui frappe aux vitres et celui du soleil sur une place de village. Le temps des rires et celui des étreintes.  Qui s'engoue n’a rien à redouter, voilà ce que porte en graine nos futures nuits.

Orties

de Vénus KHOURY-GHATA

Poésie (AL MANAR) | Paru le 22/12/2011 | 16,00 €

 

 
Le Liban. La guerre ; la mère morte...
 
Vénus Khoury-Ghata au sommet de son art.
Un lyrisme flamboyant.
 
 
 
Accompagnement plastique : Diane de Bournazel.
 

Urgent crier

de André BENEDETTO

Poésie contemporaine (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 07/07/2010 | 16,00 €

"C'est déjà d'un autre
que je parle
de celui qui portait un nom
que vous avez connu peut-être
que vous avez vu
marcher
à travers les rues de la ville"

Avec cet ouvrage, Le Temps des Cerises réédite enfin deux recueils d'André Benedetto. Introuvables depuis les années 70, Urgent crier et Les poubelles du ventavaient marqué un tournant dans la poésie française post-68. La poésie d'André Benedetto, revendicative et aux accents incantatoires, frappe par son extrême modernité. 

La presse en parle : 


[…] Petit miracle d’urgence, l’éditeur Le Temps des Cerises a réussi en quelques mois à rééditer ensemble les deux recueils de poèmes d’André Benedetto épuisés depuis longtemps : Urgent crier et les Poubelles du vent. On reste stupéfait par la puissance des textes, alternant l’intime, le sentiment de l’écorché, et l’interpellation politique. André Benedetto poète est un cas : dans un monde, aujourd’hui, avare de lucidité et d’élans, il est celui qui ne laisse rien ni personne en repos. 
Charles Silvestre, L’Humanité, 22 juillet 2010

De la colère en rafales, des mots en tornades revivent dans les écrits de jeunesse du poète et dramaturge [...] Témoin et acteur de son temps, à la ville comme à la scène, [...] s'insurge contre les crimes et les injustices, il vomit la poésie ornementale [...]. Mais la violence du verbe n'exclut ni l'émotion ni la réflexion [...]L'héritage dadaïste et surréaliste est souvent perceptible dans les images insolites, décapantes [...]
Michel Ménaché, Europe, août-septembre 2011

Je Vois

de Monique LUCCHINI

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/06/2010 | 12,00 €

Je ne pensais pas pouvoir écrire ce livre. Pourtant il était en moi comme une évidence. J’y ai souvent pensé… j’y ai pensé plus que tout. Ce livre c’est l’histoire de cette écriture-là, l’écriture de l’amour qui se fait, qui est en train de se faire… l’écriture des corps qui se frôlent, se touchent… se donnent. C’est l’histoire de ce désir omniprésent qui donne la certitude d’être en vie. C’est un voyage dans l’univers du plaisir, de la possession des corps. C’est l’interrogation sur la liberté d’aimer sans entrave aucune…  sans promesse de lendemain. C'est la mer omniprésente. La musique de la mer, sa force aussi.  C'est l'écriture de la mer comme celle de l'amour.

Equation

de Irina DOPONT

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/05/2010 | 14,00 €

Les calligrammes de ce recueil tracent l’équation de la vie toujours irrésolue.

À la déploration et la violence de la mort du père fait écho l’attente de l’Autre

l’A-venir

l’Ami

l’Amour

Quatorze horizons carboniques

de Daniel SYGIT

Poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2010 | 12,00 €

 

«  Les mots de Daniel Sygit...
Des mots qui savent à l'avance l'inutilité de dire et qui disent cependant. L'extrême nécessaire déposé en petites touches, avec grâce, avec la plus parfaite élégance sur une page qui semble respirer en même temps que la phrase. La poésie de Daniel Sygit est plus que belle, elle brûle d'un feu, d'une ardeur et d'une nudité qui ne s'entrevoient que l'espace d'un éclair. Une poésie qu'il faut goûter dans chaque recoin de sa musique et de ses respirations pour ne pas manquer de l'apercevoir. Deuxième ouvrage de cet auteur dans la collection Poésie des éditions À plus d’un titre, après Boeings Laboureurs, Daniel continue son exploration du monde et de sa marche, en formes courtes et très fortement narratives. À l’affût de chaque trace de poésie perdue, dans les paysages, les topographies, mais également dans les objets industriels les plus inattendus — navires super-tankers, satellites, écrans verts des radars aériens… — Daniel Sygit recrée dans ce livre des géographies et des destins, et joue avec la réalité quand des lieux et des personnages savamment imaginaires en côtoient de bien réels. » 

Anne Monteil-Bauer

 

 

REGARDE

 

Regarde 

Coccinelle

qu’on dit 

“ bête à Bon Dieu ”!… 

 

Regarde 

mois de Mai 

qu’on dit 

“ mois de Marie ”!…

 

Et mon frère 

protégé par le blanc

et le bleu…

 

Et ma sœur 

qui fredonne 

l’air de Rina Ketty !

(extrait)

 

Contes du miel et des Astres Neigeux

de Lionel BOUCHET, illustratrice MAUD CHALMEL

Poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 18/12/2009 | 9,50 €

 

Extrait...

 

Le Lac.

 

Je suis une canopée d'angoisse, des rivières de douceur

et dans mon élan rien ne résiste.

Si loin dans l'obscurité de l'eau,

Des eaux mortelles,

Élues dans le lignage.

 

Une main sur l'eau dérive

dans un silence que les courants ne veulent empêcher.

 

C'est la liante évasion qui grandit dans les yeux des plus heureux.

C'est la même grandeur, c'est mon nom criant!

J'ai déguisé, maquillé le flux.

J'ai changé les roches du courant dans l'eau du matin.

Des lanternes folles chantonnent désormais sur l'eau,

des lumières terribles.

Pour que les mondes adjacents

de la pluie et de l'eau polaire dérivent

Sur le blanc manteau des joies perdues du Lac.

Itinéraire de l'écrit

de Monique LUCCHINI, Marie-Pierre FORRAT

Carnets Poésie / Photographies (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/07/2009 | 12,00 €

Photographies©Marie-Pierre Forrat

 

Ce livre je l’ai souhaité comme un voyage, le voyage de l’écrit à travers l’image. Des clichés immédiats sur lesquels les mots, les phrases naissent de l’émotion de l’instant. La photographie m’est apparue comme un cahier de musique, une portée où peu à peu les notes s’inscrivent pour aboutir à l’harmonie d’une composition musicale, à sa tonalité, ses différents mouvements. La musique de l’écrit, la musique de la vie. C’est sur les murs de la cité qu’apparaît l’écriture primitive comme un cri, un témoignage, une trace de ce qui est. La trace d’une existence qui ne sait pas, pas encore, quel chemin emprunter pour entamer son voyage intérieur. Sur le béton de la ville en perpétuelle démolition et reconstruction, sur les haubans d’un pont noyé dans  un brouillard impénétrable le voyage se dessine. Il nous éloigne peu à peu de ce paysage artificiel.L’empreinte des pas du voyageur se forme sur la mouvance du sable pour disparaître, emportée par le temps qui s’écoule. Le corps retrouve sa nudité le regard se tourne vers la mer,vers cet infini à atteindre. Le voyage intérieur est en marche, l’écriture apparaît comme une évidence, dénudée de tout artifice. S’impose alors la simple volonté de partir, vers un autre paysage, vers le possible, à la rencontre de soi-même, plonger dans une solitude consciente, s’imprégner du dénuement complet de ce paysage, de sa beauté, de sa rudesse. Se nourrir de ça pour que l’écrit devienne réalité, pour qu’à l’aube du jour à venir l’écriture continue dans d’autres lieux, ailleurs comme autant d’amour à donner, à partager, à vivre. 

Haïku Gags

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 27/11/2008 | 5,00 €

Le bébé/reçoit une lettre/Sans savoir lire

 

Thym/Lapins sautillants/Le retour d'Ulysse

 

J'écris sur la neige/mon numéro de téléphone/pour l'ami absent

Les Mécaniques : Suivi de Des arbres

de Jean-Baptiste CABAUD

Poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/04/2008 | 10,60 €

 

 

Extrait...

L’HUMIDE

 

Il y avait un corps et de la bruine

Mais il n'y avait pas de larmes

Le corps c'était le mien dans le lit au ras du sol

Le bruit des plantes résignées et pleurantes

Du petit jardin inconnu

M'avait réveillé doucement

Il n'y avait pas de brume

Mais j'en revois le jardin couvert aujourd'hui

Le ciel pleurait pour moi

Si j'avais eu envie de pleurer

Automne dehors automne dans le cœur

Mais non je n'avais pas envie

Peut-être juste un peu de fatigue

La campagne est belle pour cela

Il n'y a que de la pierre et de l'herbe

Elle sait forcer à vivre au rythme de son rythme

Il y avait la vie dans la maison

Qui venait de reprendre

Des gens

Et la frontière de la porte laissée ouvertement grande

La veille parce que je voulais faire semblant de dormir

Dans le jardin

 

 

 

 

 

 

 

                                      

 

 

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