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l'autre LIVRE

Romans

Au fond de la rade

de VALERY MOLET

Nouvelle Marge (NOUVELLE MARGE) | Paru le 14/02/2019 | 13,00 €

Il existe un moment où il faut soit se suicider, soit reprendre sa vie en main. Généralement, on oscille entre ces deux alternatives et on appelle cela « vivre » tout court, ce qui est tout bonnement le comble de rien de tout. Mais ce qui est bien avec l'échec, c'est qu'il ne détruit jamais la réussite toujours renaissante. Il faut être capable de sortir du cycle contre-véritable de la vie quotidienne, alors un miracle s'opère : les passions tristes disparaissent. La liberté n'est plus le contre-jour de la nécessité. Vous sentez renaitre en vous la vertu de la jeunesse qui n'a pas d'âge. Le monstre est réhabilité. La vie doit éclater. Il n'y a pas une parcelle de libre pour la consternation, l'envie et les bilans. Tout est démesurément trop petit. Seuls les châteaux de sable ont de la valeur. À la fin de tout, il n'y aura plus de comptabilité. La vie sociale sera perçue comme une vaste galéjade. Les « idées » vous feront vomir. Il ne restera que quelques phrases et les êtres que vous avez aimés. Je vous laisse le soin de choisir entre l'éternité et la réussite. Comme le héros de ce livre, vivez dans un sous-marin, en Bretagne, afin de n'être plus à l'étroit dans notre immensité. Ce gai roman est le récit de la renaissance d'un homme voué aux défaites « parfaites ».

Trois tranches de pain perdu

de Dominique SAMPIERO

La Vie rêvée des choses (COURS TOUJOURS) | Paru le 31/01/2019 | 14,00 €

Trois nouvelles, trois personnages généreux, mystérieux, douloureux, et un ami commun : le pain perdu. Avec tendresse, au plus près de la fêlure de ses magnifiques personnages, Dominique Sampiero nous transporte, dans une langue cristalline où tout fait sens et signe.

PAROLE DE BOUQUET !

de Agnès TYTGAT

Roman (ANNICKJUBIEN) | Paru le 19/12/2018 | 19,00 €

 

Si vous avez envie de croire aux bouquets qui parlent, à l’utopie, au rêve et à l’amitié, alors ouvrez ce livre !

Si vos minutes se ressemblent toutes, que la première ride vous guette ou que vos copains ont déserté le navire, si vous avez envie de pousser les murs mais que vous ne savez pas par quelle brique commencer, alors laissez-vous entraîner dans le sillage de Trois-Huit, Agathe, Nestor, La Suze, les Anar Chroniques…

Venez écouter cet étrange bouquet qui a bien des choses à vous dire !

Parole de bouquet ! : un roman « alchi-comique » et vitaminé, au rythme enlevé et à la langue fleurie, aux personnages truculents, à prescrire sans modération pour entretenir la joie de vivre !

 

FRESNES - Tout le monde descend

de Louis BERETTI

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 14/11/2018 | 15,00 €

Un jour, notre rejeton défait son corset. « Le petit » s'est retourné sur lui-même et présente au jour l'intérieur, la face cachée de ses ressentiments. Il vous échappe. Tout s'écroule. Il ponctue d'une façon définitive l'incapacité de votre vécu.empli de vacuité. La jeunesse a horreur du vide. Quand elle est prise de vertige elle emporte dans son tourbillon, et détruit sur son passage, toutes les normes du système dans lequel vous comptiez l'enfermer.

 

Les Enfants d'Alendrier

de Alhierd BACHAREVIC

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 11/10/2018 | 18,00 €

Premier roman traduit du biélorussien en français, Les Enfants d'Alendrier pourrait ne narrer que l'histoire de deux enfants en fuite, après que leur père les a libérés d'un camp de redressement où on les avait enfermés pour les "soigner" de leur "drôle" d'accent impropre au sein de La Grande Langue littéraire. Mais Les Enfants d'Alendrier sont aussi l'histoire d'une fuite en avant dans la question de la langue en Biélorussie, où le lecteur devra, comme dans un conte, affronter Baba Iaga - ou bien serait-ce la sorcière d'Hansel et Gretel ? -, et nombre d'adultes prêts, comme elle, à les croquer tout cru ; mais aussi apprendre à évoluer, comme les Biélorussiens, entre les langues, ici présentées dans tous leurs états :

"À cette époque déjà, ce docteur en devenir se passionnait pour la biologie. C’était sa matière préférée. Même si son institutrice ne lui plaisait pas trop, il suivait ses cours complémentaires. L’institutrice en savait peu. Il en voulait plus. L’institutrice ne parlait pas non plus correctement. Il brûlait toujours d’envie de la corriger. Mais une ou deux choses de sa vie dépendaient directement d’elle. Il regardait sa bouche, son dentier et voulait savoir ce qu’il y avait derrière. Les professeurs, ce sont ceux qui ont le droit de prononcer des sons et de dire des mots sans que personne ne puisse les interrompre. Il aimait écouter l’instructeur militaire, celui-là n’était pas d’ici, il parlait proprement et distinctement, comme on frappe sur un tambour – mais la vie dans la petite ville avait commencé à le corrompre. Il faisait de plus en plus souvent des fautes de prononciation en parlant comme les vieilles du marché. Il ressentait physiquement de la douleur, comme si on lui avait luxé un bras ou brûlé un dessin sur la peau à l’aide d’une loupe – c’était un de leurs jeux à l’école. Mais d’où venait le son ? Comment naissait-il ? Quels obstacles devait-il franchir pour être entendu, prononcé ? Des lèvres de l’institutrice sortait La Langue. Et le docteur avait très envie de la recevoir comme elle le méritait".

Le sel des larmes est parfois doux

de Joëlle TIANO-MOUSSAFIR

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 11/10/2018 | 14,90 €

1896. Pourquoi le padre Pinto abandonne-t-il un jour d’été son église de Castelo das Fontes ?

Pourquoi l’Obscurci, le simple d’esprit d’Altas Pedras, un étrange village voisin, se lance-t-il au même moment sur les chemins et les routes de la Serra da Estrela, au nord du Portugal ?

À des milles de là, dans l’archipel du Cap-Vert, qu’est-ce qui, tôt un matin, décide Artémisia, une jeune métisse, esclave affranchie, à quitter la plantation de Campina Morna ?

À travers leurs cheminements, leur départ pour le grand large ou le long du rivage, se conjuguent et se répondent trois destins dont chacun fait écho à l’autre, où se tissent, indissociables, la recherche d’identité, la quête de vérité et le désir impérieux de liberté.

Le Désarroi de l'Enfant de Choeur

de Elisabeth MOTSCH

editions le Chant des Voyelles (LE CHANT DES VOYELLES) | Paru le 02/10/2018 | 16,00 €

Le désarroi, Paul l’éprouvera longtemps. Lui si heureux, si fier d’être scout et enfant de chœur, il ne sera plus rien. Comme tous les garçons de sa paroisse, il est sous l’emprise totale d’un prêtre charismatique. Pour son malheur, Paul est le « préféré ». Trente ans plus tard, Paul se souvient de son enfance spoliée.

L'EPISTOLIER D'AUTREFOIS

de GERMONT

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 12/09/2018 | 19,00 €

Etienne, le héros de ce roman, peine à se reconnaître dans la France de son temps. Réduit par sa destinée à une existence solitaire, il se réfugie dans le monde merveilleux de la culture française où il baigne depuis son enfance. Epistolier convaincu, à une époque où l’art épistolaire est en perdition, il écrit des lettres imaginaires à de grands artistes, en se cachant lui-même derrière des identités prestigieuses.
On découvre ainsi des lettres de Jean-Philippe Rameau à Claude Monet, ou d’Hector Berlioz à Jean-Jacques Rousseau. Les voix et les temps se mêlent, s’enrichissent en un dialogue singulier. Loin d’être coupé de son époque, l’Epistolier témoigne d’une inquiétude et d’une révolte qui ne cessent de la remettre en question. Les lettres imaginaires alternent avec les évocations réalistes d’un pays en crise.
En jouant avec les époques diverses de l’histoire de France, ce roman met en perspective les problèmes les plus actuels. En un temps de doute et de relativisme, il rappelle que la culture pleinement vécue et aimée est un monde où la vie prend enfin un sens, et dont la porte peut s’ouvrir à tout instant, alors même qu’il paraît un paradis perdu, un rêve inaccessible.
C’est toute la réalité sensible et inimitable de la civilisation française qu’on retrouve dans ces pages, à travers ses œuvres d’art mais aussi son art de vivre le plus quotidien. Le désarroi de l’Epistolier n’a pas trop de tout cet héritage enchanteur pour trouver un réconfort devant la fragilité du monde. Mais montrer ce qui est menacé, c’est aussi montrer ce qui peut et doit être sauvé.

Germont est né en 1961. L’Epistolier d’autrefois est son troisième roman aux éditions de la Coopérative.

La Lignée de la Croix

de Nora LINEUR

Fantasy (ANNICKJUBIEN) | Paru le 05/09/2018 | 20,00 €

Lands. 432. Après trente-trois ans de conquête, l’empire Rocan règne sur tout le continent. Seules les Iles Galantes, au Nord, habitées par les Loups et les Cuaurochs, résistent. Afin d’achever la conquête, l’Empereur Aloysius, également préoccupé par l’émergence d’une nouvelle religion, envoie Octave, son fils héritier, pour remobiliser les troupes.

De leur côté, les Loups et les Cuaurochs tentent de s’unir pour faire front commun. Adriane, guerrière reconnue et fille du chef des Loups, se bat pour assurer l’indépendance et l’intégrité de son peuple.

Cette rencontre s’annonce décisive pour l’avenir de Lands.

L’auteure Nora Lineur est agée de vingt-huit ans, elle vit à Lyon, elle est originaire de Saint-Emilion, où elle a grandi dans le milieu viticole. Titulaire d’une Licence de Lettres Modernes, elle a plusieurs années d’expérience en librairie. Ecrivant des histoires depuis son plus jeune âge, son premier lectorat était sur des sites internet de ‘fanfictions’ et d’histoires originales où les critiques l’ont encouragées à se lancer dans l’écriture d’un roman. Egalement passionnée d’Histoire et aimant voyager, cela lui procure deux sources d’inspiration inépuisables

 

L’ENFANCE EN CROIX

de Gaston LEVAL

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 03/09/2018 | 20,00 €

Voici un livre de douleur, peut-être intemporel. Ce récit d’une enfance battue et humiliée à l’extrême parut en France en 1963. L’auteur, militant libertaire, citoyen français réfractaire à la conscription de 1914, en a publié une première version en castillan, en Espagne où il était réfugié (1933). Une édition en langue française fut effectuée en 1945 en Belgique. Ces souvenirs évoquent l’expérience d’un enfant au début du XXe siècle. La cruauté effarante du vécu quotidien renvoie à des faits communs, banals, d’intensité variable, dont les codes instituent dans la collectivité des constantes, des habitudes, des gestes qui semblent aller de soi. Dans le dernier chapitre l’auteur énonce l’espoir que la lecture de ce livre, presque oublié depuis, incitera du moins à soutenir les victimes de maltraitances, les écouter, à deviner l’emmurement auquel les a condamnées ce qui constitua leur formation. Comme le craignait Gaston Leval, les faits de barbarie sont demeurés depuis, et bien d’autres adultes pourraient écrire des souvenirs analogues.

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