Roman initiatique aux frontières de l’enquête judiciaire et de la quête psychologique, Framboise exquise pose son regard, dans une écriture fluide et alerte, sur les blessures du cœur et sur les failles post-traumatiques de l’enfance parfois si douloureuse qu’elle en devient amnésique. Les personnages attachants de cette intrigue, Alex le psychologue et Léna en recherche d’elle-même, nous emportent dans leurs investigations par la grâce palpitante d’un récit rondement mené, aussi vertigineux que peut être exquise la framboise...
 

Adèle est une brillante avocate pénaliste.  Elle doit assurer la défense d’un nouveau client, Michaël. L’arrivée de ce jeune homme dans sa vie va l’amener à découvrir une part d’elle et de son histoire méconnue.
De leurs rencontres et d’autres qu’offre la vie, une nouvelle partition va s’écrire.

Ce roman se situe tour à tour sur les deux rives de la baie de Marseille, tour à tour dans le présent et le passé, avec le bleu du ciel et de la mer comme horizon.

Ce récit est aussi celui des ressorts inconscients qui conditionnent nos vies, nos relations avec notre entourage et pose la question de savoir si la connaissance du passé peut permettre un apaisement.

Pauline Olphe-Galliard, psychothérapeute et animatrice d’ateliers d’écriture est Provençale. Bercée depuis toujours par la lumière du Sud et la danse des mots, elle est l’auteure de En finir avec l’Aube. Bascule(s), qui fait ici l’objet d’une nouvelle édition, est son premier roman.

Une femme à la plastique avantageuse débarque non loin de Vegas et va tout faire sauter, des roulettes aux vieilles caisses retapées sur les routes du Nevada, proches du désert de feu là où ça chauffe, jusqu’aux séquoias géants qui cachent la sauteuse sautée. Chaud devant?!

Victorugo n’est pas un type bien. Il est en prison. Depuis qu’il ne travaille plus aux ateliers, il s’est mis à écrire. Jusqu’alors, il était écrivain public de la coursive. Le voilà romancier. Ses presque-amis, ses amours rêvés, son portable bien planqué, ses emmerdes. Victorugo fomente un projet idéal, une grande utopie en construction, la ferme-prison. Il tient son journal de bord. Seulement, il y a Catchy, une brute de surveillant, Bastignac, cet enfoiré de codétenu et les événements contraires. Le temps du journal de débord.

Max, journaliste, écrit son premier roman. Comme beaucoup de jeunes auteurs, il part en randonnée sur les chemins de ses rêves. Il voyagera sur terre et au ciel. La vie ici-bas lui offre de jolies rencontres qu’il aime avec sincérité. Son cœur de Chevalier l’emmènera défendre la réputation d’une femme de quatre-cents ans son ainée qu’il sentira avoir été touchée par l’injustice. Pendant ce temps, des parcelles de son cœur traversent l’univers en tous sens, entraînées par des neutrinos de passage. Ses sentiments amoureux glisseront ainsi dans un périple infini où ils laisseront leurs traces au hasard des remous cosmiques, loin de ses regards et des nôtres.

La terre tourne, oui, c’est sûr. Depuis le premier tour du premier jour. Sans état d’âme. Dans le cycle infernal de l’indifférence absolue. Ça fleurit et ça périt partout à toute allure, en grande pompe ou en catimini. Chaque jour détruit le précédent d’un seul coup de soleil. Et les nuits nettoient les «?murs de honte imbibés de sang?». Tout semble prêt pour La Gueule de bois. Mais sur «?une plage du rêve méditerranéen des mômes plongent, jouent et galipettent.?» Tournez manège?! La vie est là, qui se faufile entre les poèmes pour une résurrection. Henri Estèbe «?J’ai bouleversé l’unité de temps qui ne décompte plus. Au grand chamboule-tout de la vie, je joue avec les heures comme un enfant.?»

Troisième livre d´Olivier Rachet publié aux éditions Tinbad, Une diversion est le récit affolé d´une retraite spirituelle, dans une abbaye cistercienne, qui tourne au cauchemar. Derrière ce fiasco, se construit pas à pas un oratorio rendant hommage aux grands textes évangéliques. Entre thriller métaphysique et un penchant avéré pour le burlesque, Une diversion pointe l´antagonisme entre le besoin de croire et le désir de savoir, peut-être irréconciliables. Un oratorio endiablé où la tentation criminelle flirte en permanence avec la jouissance esthétique, c´est-à-dire érotique.

Pour survivre aux drames qui l’ont broyé, Aaron Alanetich, écrivain déjanté?, s’est réfugié dans une ville de province, dans un quartier pour nantis, espérant y retrouver un semblant de goût à la vie et goût à l’écriture. Pour étrangler sa solitude, il a accueilli Mila dans son duplex, une jeune SDF, une Esméralda tombée au pied d’un distributeur de billets, et son passager clandestin, Eugène, un surmulot. Sans plus d’inspirations, au bord du gouffre, l’écrivain suicidaire continue de se trainer à l’usine, pour faire «?semblant?» de travailler - comme les autres - et assurer leur subsistance. Quand il se met à recevoir de mystérieux Pizzini - «?petits morceaux de papier utilisés par la mafia sicilienne pour des messages secrets. - il sait qu’il est acculé, que l’inconnu qui l’assomme de petites phrases accusatrices le connait plus que lui-même et qu’il ne le lâchera pas. Le moment d’écrire son dernier livre est venu, quel autre choix?? Mais pour le rédiger, il se devra d’avouer un crime immonde et sa plume ne devra pas trembler. Vous tenez entre les mains un ouvrage rédigé par un assassin?!?»

La vie est comparable à une partie d’échec où l’adversaire est notre propre miroir. Les résistances poussent à nous remettre en question en prenant le recul nécessaire pour déjouer les pièges qui se dressent, afin de nous inciter à corriger notre trajectoire. Tout au long de l’existence, les défaites côtoient les réussites. Même si l’accession à son chemin de vie peut s’avérer être un parcours semé d’embûches, de l’ombre jaillit toujours la lumière, à condition de trouver les clés. Nous avons le pouvoir de modifier notre propre destin, encore faut-il le vouloir. «HELICHRYSUM ou l’éternité en partage» emporte son héros à travers une incroyable expérience qui sera le point d’orgue de sa propre renaissance. «Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même.» Confucius.