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l'autre LIVRE

Théâtre

Coup de grâce

de Pietro PIZZUTI

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Trois femmes ont été abusées par le même homme dans un contexte familial ou conjugal. Aujourd’hui, elles ont accepté de se rendre à son chevet. Atteint d’une maladie incurable, il a demandé de mourir pour mettre fin à ses souffrances. 
Elles font preuve d’une vraie force morale. Mues par la volonté de comprendre le fonctionnement de l’homme qui a dévasté leurs vies.
Un sentiment troublant de pureté, porteur de légèreté et de renouveau.

La question qui fauche (ou l'autre Othello)

de Aurélie VAUTHRIN-LEDENT

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

« Mais avançons, parce que pendant ce temps, Iago a déjà dix coups d’avance sur sa vengeance. Et il regarde Myckael Cassiel avec un mélange de pitié et de dégoût. Mais personne ne le voit. L’art de feindre est si aiguisé chez Iago, qu’il vient de faire exprès de perdre au poker. »

L’Endroit défriché par le fou

de Christian CRAHAY

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Au commencement, il y a Sclessin, Scloeticinus, ou l’endroit défriché par le fou, comme l’appelaient les Romains. Et il y a le père, dont la prospérité et le déclin incarnent le sort de cette banlieue liégeoise, aujourd’hui sinistrée, au passé industriel prestigieux. Revenu sur le tard habiter le quartier de son enfance, Victor, le fils, comédien, remonte le temps, poussé par le besoin de comprendre un homme attachant mais insaisissable.

Mêlant la réalité et la fiction, Victor rend hommage au père, à la famille, au quartier sacrifié, pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli, pour désormais les garder jusqu’à son dernier souffle attachés à son cœur.

Les cris, nouvel inventaire

de Christina MIRJOL

La bleu-Turquin (DOURO) | 21,50 €

Les cris, nouvel inventaire, fait suite à un premier texte qui comportait quatre-vingt-dix-neuf fragments numérotés. Ce nouvel inventaire ajoute à ces derniers une centaine de nouveaux fragments, soit en totalité, 199 « cris ». Ces « cris » ressemblent à ceux que nous pouvons entendre à deux pas de chez nous, dans la rue, au cœur de notre foyer ou dans les profondeurs de notre imaginaire : le boucher, le bûcheron, un flic, un juge, un voisin sans histoire, deux collectionneurs, l’homme perdu… De l’un à l’autre, c’est tout un cortège de clameurs qui défile, incarné sommairement par des personnages minuscules. Malgré la brièveté de leurs proférations, surgissent en quelques mots des pans de vie entiers, qu’un habile personnage, dénommé l’écrivain, s’amuse à mettre en scène, tel un équilibriste. À les imaginer sur une scène de théâtre, on songe à une toile de Ensor.