Ainsi continue l’histoire d’une famille landaise à laquelle j’ai la fierté d’appartenir. Au bout du chemin, ouvert à la fin du 16ème siècle, nous attend mon arrière-grand-père maternel, Joseph dit Justin Ferrier. 

Aujourd’hui le rideau s’ouvre avec les Lumières et se referme à la pé-riode de la Révolution… Mais c’est juste la seconde partie du voyage. Nous avons précédemment partagé la vie de nos aïeux landais tout au long du 17ème siècle, ils nous invitent à réembarquer, pour continuer de traverser le temps qu’ils ont vécu, pour découvrir leur quotidien, leurs émotions et leurs secrets aussi, enfin… quelques-uns seulement !

Belle lecture à tous !

Voici l’histoire d’une famille landaise, à laquelle j’ai la fierté d’appartenir, qui retrace depuis 1566, le chemin parcouru par mes ancêtres dont le dernier maillon est mon arrière-grand-père maternel, Joseph dit Justin Ferrier. En cette deuxième moitié du XVIème siècle, ils apparaissent à Saint-Sever, leur existence coule le long de l’Adour. Les familles avec qui ils s’unissent, les Coussau et les Despouys notamment, sont dans le Marensin. Eux sont des pionniers de l’exploitation forestière. Pins et Landais vivent sur cette terre depuis des millénaires. A cette époque, les Landes de Gascogne sont sous la domination des
Albret. Les guerres de religion font rage, la violence ajoute sa part sombre à la misère, aux épidémies, à la folie des hommes. Pourtant la vie continue, au rythme du cœur des braves gens. Les uns mènent leurs gabarres sur le fleuve landais, les autres soignent leurs pins au pays des sables. Les familles s’unissent, se déchirent, en croisent d’autres, qui les aiment ou les détestent et qui, presque toujours, leur ressemblent.