Connexion

l'autre LIVRE

Thomas A. RAVIER

Je lisais, ne vous déplaise

de Thomas A. RAVIER

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 24/09/2024 | 23,00 €

« À quoi bon cette fresque de mes lectures dans un monde où il n’est même plus nécessaire de brûler les livres pour assurer leur disparition instantanée ? J’en appelle aux martiens de la bibliothèque. L’humanité ? Parlons-en. Des enfants formant une mêlée autour de l’urne trompeuse d’un smartphone ; des adultes parcourant de ces livres numériques dont les pages fantômes ne renfermeront jamais de fleurs séchées ; des vieillards promenant un doigt sur l’écran de leur tablette à la manière d’aveugles de formation sur du braille lisse. Le passé ? Pourquoi pas, mais avec, comme on le voit dans les musées, « CLIC-CLIC », ses œuvres d’art à emporter. Rien pour exciter les foules, on s’en doute, à côté de la perspective d’une destruction planifiée. Et ce sont les mêmes dont on voudrait nous faire croire qu’ils pourraient lire « La comédie humaine » ou « À la recherche du temps perdu » ? S’ils arrivent à lire la notice de leur portable, ce sera déjà bien. 

Si les noms de Montaigne, Shakespeare, Bossuet, Marivaux, Proust, Morand, Colette (Colette, je vous aime?!), Bernanos, Artaud, Céline, Faulkner, Genet ou Sollers ne vous semblent pas suffisamment importants pour leur consacrer toute une vie au détriment de contemporains discutables, que ce soit les romanciers de “prestige” (comme on le dirait de biens immobiliers exceptionnels), les bons élèves surclassés (un critique littéraire acheté, un livre offert), les poètes à lire au calme, l’élevage durassien, les blogueurs anoblis ou tout le gratin des victimes qui font le bonheur des librairies… Alors ce livre n’est pas pour vous. » 

TR

Hamlet Mother Fucker

de Thomas A. RAVIER

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 24/08/2023 | 21,00 €

« L’Angleterre de 1564 ? La naissance de Shakespeare et l’épidémie de peste.

Ce n’est que le début d’un long duel. Un fou paré de moire et sa hache de mots perlés de noir défient le néant. La mort couche les acteurs, assoit son charnier, fige la scène, éteint le monde… Shakespeare n’en déchaîne pas moins le tourbillon magique du souffle et de la parole. Le rideau ne tombera jamais. 

Quatre siècles plus tard, une nouvelle “peste” ferme les théâtres ? Un nouvel Hamlet ouvre le feu ! Le Temps serait dans de faux gonds, le crime enfoui, Maman sur le trône, le rythme à la traîne ? Un dingue en parle à sa dague, un ambianceur de ténèbres prêt à faire sauter tout le Royaume pour les besoins de la comédie. 

Vous êtes priés de brûler vos téléphones portables.

Bon spectacle. »

TR