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l'autre LIVRE

Vintila MIHAILESCU

Hotel Ambos Mundos. Court traité d'anthropologie borgésienne

de Vintila MIHAILESCU

Alter-Narratives (PÉTRA) | Paru le 31/01/2020 | 17,00 €

« Dans ce livre né d’un voyage dans le paradis ensorcelé du tourisme international à Cuba, Vintil? Mih?ilescu prend ses distances pour se soumettre à un questionnement en se regardant soi-même ainsi que la culture européenne qu’il partage, dans le miroir d’un Autre à la fois lointain et proche.
En fin de compte, il en résulte un désir profond et honnête de retrouver et faire sienne une morale de la reconnaissance mutuelle entre hommes, dont la sphère trompeuse du voyage à travers le monde semble avoir été vidée
 ».
Maurice Bloch (Collège de France)

« Vintil? Mih?ilescu signe une anthropologie vagabonde et chaleureuse qui prend le prétexte d’un séjour à Cuba pour interroger le voyage postmoderne, les dictatures,
le pouvoir, la joie, la danse, le corps. Un bel essai sur les bégaiements de l’histoire en prenant le contrepied des hagiographies ou des mythologies politiques. Un texte clair et passionnant sur les malentendus qui fondent nos croyances communes
 ».
David Le Breton (Université de Strasbourg)

Les eaux-delà du Danube. Etudes d'ethnologie balkanique

de Marianne MESNIL, Assia POPOVA

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 28/01/2016 | 28,00 €

Après l’effondrement du Bloc soviétique, il a été beaucoup question des Balkans, que ce soit à travers l’image resurgie de la « poudrière » et des horreurs de la guerre, ou celle de cette « autre Europe » candidate à l’adhésion à « l’Union ». Mais le terme même de « Balkans » suscite des interrogations et controverses sur la définition, tant géographique que culturelle, qu’on en donne.

Dans ce livre, on a tenté de dissiper quelques stéréotypes en abordant la « question balkanique » par une approche ethno-anthropologique et à travers les thèmes les plus variés, pouvant aller de simples objets du quotidien (un four mobile, un ustensile servant à faire le café), aux récits paysans sur l’origine d’animaux ou de fleurs. Et, par ailleurs, en prenant en compte la dimension historique de ces mêmes régions, on a voulu mettre en valeur certains traits communs donnant lieu à une « culture balkanique » qui affirme sa spécificité face à l’Occident.

 

Marianne Mesnil a reçu une formation d’ethno-anthropologue à l’Université Libre de Bruxelles. Elle est spécialisée dans l’étude de la Roumanie où elle s’est rendue pour la première fois comme étudiante, en 1967. Elle a ensuite fait de nombreux séjours sur le terrain durant toute la période marquée par le régime de Ceauce?cu. Elle est aujourd’hui professeur honoraire de l’ULB où elle a enseigné l’anthropologie de l’Europe.

Assia Popova a suivi un enseignement à l’École de Linguistique et d’Ethnologie de Sofia et de Moscou et a complété sa formation d’anthropologue à Paris où elle a été chercheur au CNRS.

Les deux auteurs se sont rencontrées dans les années 1980 sur ce terrain commun de l’ethno-anthropologie des Balkans. Dès ce moment, elles ont élaboré le projet d’une étude comparative de ces régions. Les eaux-delà du Danube présentées ici sont, pour une bonne part, le résultat de cette recherche commune.