Je cherchais un pays
Au départ, j’ignorais que les parties qui composent Je cherchais un pays n’étaient que les chapitres d’un livre que je porte en moi depuis longtemps. Il a fallu que je commence à en entrevoir la fin pour comprendre que chaque texte se répondait en se complétant jusqu’à former un cycle qui raconte désormais une même histoire. Quand j’ai commencé d’écrire, la forme fragmentaire était celle qui s’imposait, ce que j’appelais mes «difficultés infinies». A débuté alors un long détour qui s’achève en quelque sorte avec la publication de ce volume (un second est en préparation). Gustave Courbet, Cesare Pavese ou les poètes iraniens sont ainsi apparus comme des guides dans mes pérégrinations. J’écrivais sur eux et ils me permettaient de coordonner quelque chose de moi-même, le pays que je cherchais, une enfance franc-comtoise, des origines italiennes ou celles, persiques, de la femme qui partage ma vie. Dans l’un et l’autre cas, le topos était littéraire : retour au pays, voyages en Italie et en Orient. La lecture se transformait en une «expérience singulière», jouait le rôle de trait d’union entre l’essai et le récit, un récit autobiographique ou d’apprentissage ou ce qu’on pourrait désigner par le terme d’«autopographie». — J.-P. F.
Fiche technique
Prix éditeur : 25,00 €
Collection : Littérature
Éditeur : TEMPS QU'IL FAIT
EAN : 9782868536969
ISBN : 978-2-86853-696-9
Parution :
Façonnage : broché avec rabats
Pagination : 328 pages