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Au Pays des antiquaires, confidences d'un "maquilleur" professionnel.
Édition commentée et annotée par Josiane Guibert.
« ... j’ai constaté maintes fois qu’en affaires il n’était nullement besoin d’être intelligent, il suffit d’avoir de l’audace, un peu d’argent au moment propice, et une conscience élastique ». Le ton est donné.
En 1904, après avoir « transformé en ancien » un baromètre flambant neuf, André Mailfert s’est pris au jeu. Il est sans doute devenu l’un des plus célèbres faussaires en meubles.
Dans ce livre de souvenirs émaillé d’anecdotes savoureuses, il raconte comment, avec plus de deux cents ouvriers, menuisiers, ébénistes, peintres, doreurs… il produisit des trumeaux, sièges, armoires, meubles en tous genres et comment il abusa des « experts » en art et en mobilier, allant jusqu’à inventer l’École de la Loire dans la lignée de Jean François Hardy, ébéniste du XVIIIe uniquement sorti de son imagination.
Au pays des antiquaires, publié en 1935, a été plusieurs fois réédité. L’auteur, André Mailfert (1884-1943), a également écrit Les Aigles (1929), recueil de poèmes sur l’aviation préfacé par Edmond Rostand et Le Verdon, ses mystérieux abîmes, ses gorges, ses portraits (1938).
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