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l'autre LIVRE

Poésie, Pamphlet, Réflexion

Petit traité de l'insignifiance

de Jean-Luc FAVRE REYMOND

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 11,90 €

« Au fil de ses nombreux ouvrages et de ses modes d’expression multiples, Jean-Luc Favre Reymond, travaillé par la fièvre poétique depuis des lustres, je le sais, ne cesse de travailler lui-même de façon assez enfiévrée la langue - qu’il triture, creuse, expérimente, essouffle, ranime et dynamise, farouchement désireux d’en explorer et d’en exploiter sans lassitude les virtualités. Le poète, le poïète, le créateur de mots et de formulations et d’images et d’élans nouveaux du dire, n’entend jamais se satisfaire des énoncés éculés, des fades habitudes de la communication ordinaire, des proses purement informationnelles ».

Patrick Vighetti

Docteur en philosophie, enseignant et traducteur

« Le Petit traité de l’insignifiance fait une apparition pour le moins intempestive dans le cadre des catégories figées du paysage littéraire. Poésie ? Essai ? Aphorismes ? Philosophie ? Linguistique ? Métaphysique ? Probablement tout cela à la fois. Le lecteur, d’abord interloqué, pense assister à un dialogue à première vue chaotique entre des instances qui posent des questions, les laissent sans réponse, ou répondent par une autre question, laquelle est une nouvelle béance. Répondent parfois par une affirmation mais qui plonge le lecteur dans une perplexité sans fond. Dialogue intérieur du poète avec lui-même ? Alors c’est sans doute un dialogue entre ses mille moi… »

François Aguettaz

Docteur es lettres, chercheur honoraire.

Jean-Luc Favre

Jean-Luc Favre Reymond, poète, critique et écrivain est né en 1963 en Savoie. Son œuvre poétique a été saluée par les plus grands poètes et universitaires contemporains. Auteur à ce jour de 37 ouvrages publiés. Son œuvre est traduite tout ou partie en huit langues.

Dancing de la marquise

de Christian DE MAUSSION

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 15,30 €

Un roman ? Peut-être. Un autoportrait, plus sûrement, qui fait suite aux précédents. Je me peins dans des élans, des véhémences, des préférences. J’ai des couleurs pour mes penchants, des crayons rouges pour mes dégoûts.

Depuis l'origine, aux abords de l'école, j'aligne des mots devant les choses. Je me décoiffe devant la beauté. Je tranche dans la langue française. Je confectionne des textes, mes petites écritures, comme des recettes de confiture. Je suis sensible à l'écho des bocaux. J'aime le goût de mandarine de ce que j'imagine. J'entasse des milliers de pages de mes séjours dans les nuages. Aujourd'hui, j'ai envie de faire une photographie du dépôt, de tout ce ramassis, de toiser la hauteur des stocks, de métrer le linéaire littéraire.

Après quoi, j'empaquèterai ma marmaille, ficèlerai la marmelade, cachèterai le glorieux magot. J'hésite entre deux titres sur l'enveloppe. Je garde la main sur La cicatrice du brave, référence à la chaude pisse de Flaubert. Mais je me laisse tenter par Fragments d'un sentiment, qui touche aux éclats de balle du journal. Non, ce sera Dancing de la marquise, à cause d’Anna Karina et ses exquises bouderies. Ou bien Culottes courtes et carottes cuites. On verra.

Christian de Maussion

Christian de Maussion est diplômé d’ESCP Europe. Il cofonda l’Institut Multi-Médias. Il présenta ses premiers travaux littéraires à Théâtre Ouvert en lecture publique à Beaubourg, puis participa à la gazette littéraire Matulu. Il fit paraître des textes dans Le Monde, Le Figaro, Les Echos, La Croix, Libération, les Cahiers de l’Herne (Serres, Weil). Dancing de la marquise est le sixième ouvrage qu’il publie, le quatrième édité par 5 Sens Editions.

Petites fables affables des champs d'en face

de Christian SATGÉ

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 05/12/2019 | 15,30 €

Pourquoi, nous direz-vous, alors que de Grands Anciens se sont illustrés à produire d’inoubliables fables s’engager dans cette voie apparemment sans issue ? D’abord, parce que « rien n’est plus ridicule que de vouloir interdire un genre du moment où il a produit des chefs-d’œuvre. On a fait des poèmes après Homère, des tableaux après Raphaël, et nous ne sommes pas fâchés que l’on fasse des comédies et des tragédies après Molière et Racine. Sans sortir de l’apologue, nous sommes bien forcés de convenir qu’on a fait des fables charmantes depuis La Fontaine, et que plusieurs fables de La Fontaine ne sont pas dignes de lui » comme l’écrivait François-Benoît Hoffman (Fables russes).Ensuite car cette littérature, hélas tombée en désuétude ou dans le cartable de nos chers bambins, a toujours été des plus prisées. Esprit faible ou forte tête, qui n’aime voir ici les petits travers de son prochain ou entrevoir là les gros défauts de ses proches dans des récits moins édifiants que clairvoyants, plus plaisants que méchants ?Critiques bon enfant produites par de sales gosses, ces contes courants, souvent animaliers mais jamais bêtes, patinés par une langue vieillie, riche de mots d’hier et parfois de la veille, ne sont ni infantiles ni puérils. Ils composent, « une ample comédie à cent actes divers / Et dont la scène est l’univers » (Jean de La Fontaine, Le bûcheron et Mercure) car sous la métaphore perce l’éternel et point l’universel.

Christian Satgé

Quinqua’ quinteux d’un quintal ayant vu le jour dans la ville rose, Christian Satgé, moins écrivain qu’écrivant, est un rimeur solidaire aimant ces brèves de conteur nommées apologues, pas toujours poétiquement corrects. Plus humeuriste qu’humoriste, après avoir roulé sa bosse plus que carrosse, ce drôle de professeur d’histoire(s) vit en famille depuis plus de vingt ans dans les Pyrénées dont il aime à photographier la faune et la flore.

Tractacus logico-poeticus

de Jean-Luc FAVRE REYMOND

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 26/10/2019 | 13,60 €

Publié pour la première fois en 1921, voilà presque cent ans, le Tractacus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein, est considéré à juste titre comme une œuvre philosophique majeure du XXème siècle dont la complexité touche à plusieurs disciplines de la connaissance et qui met l’accent sur des problématiques qui peuvent s’avérer difficiles d’accès voire complètement insondables pour certaines. Mais ? L’auteur s’est immergé dans cette œuvre unique de manière poétique cette fois-ci avec un regard neuf, en tentant de la dépasser grâce à une approche circonstanciée et atomique qui défie parfois les règles de la raison. Un ouvrage inédit et percutant par ce qu’il révèle.

Jean-Luc Favre Reymond

L’auteur est né le 19 octobre 1963 en Savoie. Poète, écrivain, critique et journaliste. Commissaire Général Adjoint pour les Assises Nationales de la Culture et du Patrimoine. Paris/ Horizon 2020. Président de l’Institut Territorial de Recherche et d’Application (UPTV/Moûtiers). Membre du Conseil National de l’Education Européenne (AEDE/France), Co-président de l’Association Nationale des Radios de Montagne. Curator de l’artiste de renommée internationale Miguel Chevalier.  Il a publié à ce jour 37 ouvrages. Traduit tout ou partie en huit langues. Il figure à ce titre dans le Larousse de la Poésie Française, édition établie par Jean Orizet (2007).

Du devenir

de Bertrand LOURO

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 22/10/2019 | 15,30 €

Errance dans le brouillard autant que poésie furtive, sombre cavalcade autant que contemplation méditative. Littérature pleine de reflets et d'éclats, pamphlet, prose ou micro-nouvelle, les cadres n'existent plus entre ces pages et tout se fond dans les antagonismes comme dans les ententes que les mots trouvent entre eux. Des soleils et des lunes, des hurlements dans la nuit et des murmures au matin. De la vie avant tout, furieuse ou blessée, mais de la vie surtout, dans ses plus intimes tressaillements comme dans ses démences les plus vives. Quelques visions aussi, du magnifique au sordide et puis l'amour, plus qu'il n'en faut pour embraser le monde, pour le retrouver, authentique, à feu et à sang.

Bertrand Louro

Après avoir publié un premier livre ayant remporté le prix Michel Burg à Molsheim, 10 ans se sont écoulés. Quelques collaborations et préfaces ont vu le jour entre-temps et aujourd'hui, un autre livre. 

Les braconniers chimériques

de Georges RICHARDOT

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 08/08/2019 | 11,90 €

Avec Franta, la masse première, primitive, originelle de la force plastique se fait vrille sous un corps en spirales ; en seins cherchant la peau où se poser. La chair ainsi conçue est forte et porteuse d’amours nouées dans la scansion et le rythme des heures. Amours noueuses ne trouvant leur point d’arrivée qu’au centre de la terre. Dans un tel assourdissement des étreintes, il fallait bien que des mots fissent irruption, non pas en illustration, mais en séismes installés dans la langue. Le texte de Georges Richardot se donne comme un oratorio. Un chant composé pour des corps – sur des corps – terriblement présents. Haendel venant mourir et renaître sur les lèvres, les rives du Jazz. Alors vers le centre on avance, vers l’origine du monde, vers l’antre florescent des hanches. Entre les deux auteurs la connivence est telle qu’on découvre les mots comme traits noirs sur la page, et le corps dessiné comme lettres agencées dans une nouvelle grammaire. Une syntaxe musicale qui cherche inlassablement à dire le mystère et la joie des étreintes. La beauté installée dans la phrase et qui n’a qu’un seul principe organisationnel : la force du désir. Yves Ughes, extrait de la préface.

Georges Richardot / Franta

Franta. Peintre-sculpteur français, né le 16 mars 1930 à Trebic (Tchécoslovaquie). Après ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Prague, quitte son pays en 1958 pour vivre et travailler en France. L’humanité est au centre de l’art de Franta et de son geste créateur. Plus d’une centaine d’expositions personnelles ont fait connaître son travail, surtout en France, Allemagne, États-Unis et République Tchèque. Il essaie de garder les yeux ouverts sur l’univers qui nous entoure, avec toujours comme objectif d’apprendre, comprendre, découvrir. Georges Richardot. Né en 1931 à Épinal, Vosges ; vit à Vence. S’intitule « quidam sous écriture » à usage d’écarter d’autres étiquettes (romancier, poète…), faisant de soi un postulant à une quelconque « maîtrise », passant par la spécialisation. L’infinitude du domaine artistique vaut bien qu’on ne se prive pas de l’habiter, modestement autant qu’orgueilleusement, de l’expérimentation, de l’audace, de l’exigence, de la diversification, du jeu, de la passion. Dilettantisme ? Peut-être… À moins que prétention à une liberté certaine, à certaine polyphonie dans sa jouissance.

Le registre (De l'origine de l'oeuvre)

de Jean-Luc FAVRE REYMOND

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 02/11/2018 | 15,30 €

Considéré comme l’ouvrage le plus abouti de l’auteur, Le Registre (De l’origine de l’œuvre) concept linguistique et sémantique purement imaginaire, se veut une introspection poétique et philosophique au cœur de l’œuvre, dans sa totalité absorbante et ses multiples contradictions. 800 aphorismes rédigés autour de trois thèmes fondamentaux : La Courbe de l’errance, la Courbe du désastre, et le Corps Marchand, avec pour conclusion fulgurante : La prostitution de la pensée humaine qui marque une dérive progressive de l’humanité, avec en soubassement la fin de l’époque civilisée. Crise profonde de l’acte créateur, dans un monde disloqué par les nouvelles technologies mortifères, le Registre, prend sa source dans la métaphysique occidentale du VIe siècle avant JC, en se référant principalement au philosophe Héraclite et au poète Parménide, comme une ultime provocation.

Jean-Luc Favre Reymond

Jean-Luc Favre Reymond, est un écrivain, poète, critique français né en 1963 en Savoie. Il est l’auteur de trente-trois ouvrages publiés et traduits tout ou partie en huit langues. Son œuvre poétique a été saluée par les plus grands poètes et universitaires contemporains, Jean Rousselot, André Du Bouchet, Claude Roy, Georges Emmanuel Clancier, Henri Meschonnic, Christian Bobin, Bernard Noel, Jacques Ancet, Pierre Brunel, Jean Burgos et donne lieu à de nombreuses études. À cet égard il figure dans le Larousse de la poésie française, édition établie par Jean Orizet. Prix International pour la paix.

L'amitié de mes genoux

de Christian DE MAUSSION

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 16/06/2018 | 10,40 €

Faites un plan. C’est en lisant Nimier, au début des Epées, que je me remémore l’injonction d’adjudant. Faites un plan. Bon sang, oui. Une liste de courses sur un post-it. Ne rien oublier à cause du souci d’exhaustivité. Je compte sur mes doigts. Je numérote les parties. Je charcute tous azimuts. Je veux voir des titres, qu’une seule tête, et des chapitres. Faites un plan. Je désobéis à l’impératif. Je n’ai pas d’idée sur ce que je vais dessiner. Je taille des phrases, je coupe des lianes, je pénètre dans une église sans vitrail. Je joins le pouce et l’index et trace un texte.
Faites un plan. Je perds mes moyens quand on me réveille au petit matin. J’ai le sentiment qu’on me tend une cigarette, qu’il est encore temps de faire une prière, et que si j’obtempère, je me conformerai aux critères d’une meilleure humanité. Je ne trouve pas de plan. J’ai cherché dans mes arrière-pensées. Les heures passent. La pendule tourne. Je n’aime pas les bidules. Je claque des dents. L’Aston Martin de Nimier me fait entrevoir le pire, et le macadam, le chagrin des hommes.
L’amitié de mes genoux est la narration éclatée d’une randonnée. On y rencontre des gaillards au grand regard, des imagiers ciseleurs de beauté, la reine mère la langue française. Ce livre ouvert est le sanctuaire d’un style.

Christian de Maussion

L’auteur ne se souvient pas bien comment il a gagné son pain. En revanche, il se rappelle les temps morts, les heures qu’il a perdues dans les rues de sa vie. Il vit à Paris, s’échappe à l’envi vers l’exquise Italie. L’auteur aime lire, écrire à sa fantaisie, bref ne rien faire, par courtoisie. Il se décoiffe devant Flaubert, Proust ou Mandiargues. Il regarde les visages qui désaltèrent une soif.

Désir d'utopie au pays de ambivalences

de Cikuru BATUMIKE

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 27/02/2018 | 11,70 €

Je me suis toujours intéressé au phénomène de déplacement de la production journalistique sur le champ littéraire. Les récits contenus dans « Désir d’utopie… » tiennent d’une actualité poignante. Avec ses éclairages. Elle se décline sur divers axes : intolérance, dictature, manipulation, fanatisme, exils forcés, cruauté envers les animaux, pouvoir, domination, etc. Elle traduit l’image désastreuse d’une planète. La nôtre. Dans des espaces circonscrits. Dans cette somme de récits, j’essaie de saisir les différentes facettes d’une préoccupante dystopie. Qui produit des corps détruits et des esprits étouffés. Au nom d’un bonheur interdit. Pour s’en sortir, je suggère quelques éléments utopiques. Ils restent un instrument d’optique pour une nouvelle approche de notre existence. « Désir d’utopie… » ou quand se mêlent le rêve, la poésie, l’appel de la forêt, voire le carnaval. Un autre monde, juste et humain est-il possible ? À ce jour, j’ai commis deux recueils de Nouvelles et trois recueils de poésie. « Désir d’utopie… » est mon premier récit. Un miroir des accointances du journalisme avec la littérature. Un objet, s’il en faut, de la réduction du fossé qui sépare les deux disciplines.

Cikuru Batumike

Essayiste, poète et journaliste, Cikuru Batumike est de nationalité suisse. Né à Bukavu (Rd Congo) des parents congolais. Membre de l'Union internationale de la presse francophone (UPF) et de la Société des poètes français. A son actif, des textes publiés et inédits.

Petit traité sur la solitude

de Nathalie ROSSET

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 15/01/2018 | 7,73 €

Qui sait être seul ? Non pas comment ou pourquoi, mais qui ? C’est à cette unique question que ce petit traité tente de répondre. Savoir être seul ne répondrait à aucune condition préalable, à aucune justification, à aucune explication. De là, il semblerait qu’une seule conclusion puisse être tirée : on sait être seul ou on ne le sait pas, un point c’est tout.
Et pourtant, peut-on véritablement s’arrêter à ce savoir suspendu, exclusif, déraciné ? N’existe-t-il pas un nombre incalculable de formes, d’endroits, d’occasions, de moments et de sentiments de la solitude si bien qu’elle finit bien souvent par ne répondre à aucune simple règle d’usage ou simple idée ? On sait être seul ou pas. Ainsi, la solitude ne serait-elle pas tout autant un savoir-faire qu’un savoir-être ?
S’appuyant sur une lecture libre des Rêveries du promeneur solitaire de J. J. Rousseau, ce petit traité propose une réflexion en miroir sur la solitude pour nous, contemporains d’un XXIème siècle encore bien jeune.

Nathalie Rosset

Historienne de formation, Nathalie a précédemment été chercheuse et enseignante auprès de plusieurs universités écossaises avant de s’essayer à l’écriture de textes libres. Née à Genève et de nationalité française, elle a poursuivi ses études en France (Maitrise d’anglais, Université Lyon II) et en Écosse (Master en histoire sociale, Université de Glasgow ; Master en politiques publiques, Université de Strathclyde ; Doctorat en histoire, Université de Dundee ; recherche postdoctorale en collaboration avec l’Université d’Oxford). Nathalie vit actuellement aux environs de Glasgow où elle continue à explorer différentes formes d’expressions critiques.

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