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l'autre LIVRE

Hors collection

Journal sous occupation

de Bassima TAKROURI

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 02/01/2006 | 8,00 €

Journal sous occupation
de Bassima Takrouri   

Précédé de Correspondance avec Beverley Naïdoo
traduit  de l'arabe (Palestine) par Lotfi Nia


En été 2000, Bassima Takrouri a dix-huit ans. Etudiante, membre de l'institut Tamer et de la revue Yaraat, elle suit à Ramallah un atelier d'écriture animé par Beverley Naïdoo, écrivaine sud-africaine.
La correspondance qui prolonge ces séances de travail est à la fois l'histoire d'une amitié et un échange sur le  projet d'écriture. Le journal s'ouvre en mars 2002 lorsque l'occupation des villes palestiniennes par l'armée israélienne devient totale.


ISBN 2-9519346-8-8                                                                                                                                      8€
 

Autodidactes, installations anonymes

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

[ dans la liste de la page 1, il faudrait peut-être ajouter le mot « hôte ». Quand on en tire les fils, viennent : – celui qui reçoit l’autre et celui qui est reçu. Dans le regard posé depuis des années sur ces formes éphémères (ce regard qui vient de l’enfance, avec l’étonnement de voir, l’urgence à saisir ce qui surgit avant son inéluctable disparition – le temps compte à rebours depuis la petite enfance, dit Muriel), il y a bien le désir de ce que fabrique l’autre, anonyme, parce que ce qu’il fabrique a à voir avec ce que fabrique l’artiste, déplacer, assembler. Et parce qu’il y a ici et là déplacement et construction, on peut faire un bout de chemin ensemble (anonyme fait place à tout un chacun), s’interroger ensemble sur ce qu’on assemble et échaffaude, sur ce qui s’y cache et y apparaît…– il y a aussi étranger, et ennemi. Etranger n’est pas ennemi, n’est-ce pas l’étranger qui toujours apporte le mouvement ? Mais ennemi nous ramène à monsieur Mohamed et à la guerre, une question de partage, non ! Ici pas d’appropriation, pas de signature de l’auteur sur ces sculptures trouvées (on est loin du ready-made !). C’est le regard qui fait d’eux des installations, ce sont les prises de vues qui sont signées. Une posture d’auteur qui s’affranchit d’autorité. C’est le partage possible d’une lecture – les installateurs anonymes ont-ils une lecture ? – qui inquiète le travail de l’artiste, interroge sa valeur et celle qu’on donne aux choses : ici, un objet à qui le déplacement opéré ajouterait de nouvelles qualités, qui prendrait de la valeur, et peut-être un prix (et pour quel usage ?) et là, dehors, le geste d’un fou…– il y a enfin traitement d’égal à égal, sur le même sol  : un petit espace où du commun s’invente, et sans cesse se réinvente. C’est bien ce dont on peut faire l’expérience précieuse, dans ce petit livre qui rassemble quelques fragments d’une recherche toujours attentive à ce qui  émerge là maintenant pour les offrir à une nouvelle lecture – comme à chaque exposition de Muriel Modr.                                                                                                                                                 
                                                                                                                                               Martine Derain ]

Moi... et mon enfance

de Raba HANA

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

"Moi... et mon enfance" a été écrit et illustré par Raba Hana, élève de 3ème année de l'école des sœurs Marie-Joseph à Bethléem à l'âge de neuf ans.

Pulié dans la collection "Mon premier livre" par l'Institut Tamer en 1998 à Ramallah.

Traduit par Ramzi Tadros

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

de Anne-Marie LALLEMENT

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

Chronique d'un jardin disparu

Passage Satan Paris XXème

 

 

Présentation

 

Ce livre accompagne  le journal filmé par Anne Marie Lallement sur plusieurs années au rythme de la vie d'un quartier de l'est parisien.

Au départ il y a un terrain hésitant entre décharge publicque et friche, au fond du passage Satan dans le XX° arrondissement.

Un plasticien paysagiste, Olivier, créé un jardin sur cette friche avec "Babacar" dont l'association sénégalaise "yaccar" jouxte le jardin.

Des bénévoles très investis dans ce défi vont transformer cette friche en eden de verdure et en faire une babel d'échanges pour les habitants du quartier.

Peu à peu le jardin devient un immense terrain de jeux et d'activités pour les enfants et adolescents, mais c'est aussi un lieu où l'on se rencontre pour agir ensemble contre l'injustice faite aux plus faibles ; car si l'on parle beaucoup de métissage dans les bureaux des notables, on ne voit guère ces derniers sur le terrain.

En 2003 la maison de l'association sénégalaise est évacuée de façon brutale par les forces de l'ordre. La même année une charte "main verte" vient réguler la vie au jardin : grilles, horaires stricts, interdiction absolue d'alcool.

Malgré le combat de tous ceux qui luttent pour sa préservation, la décision tombe comme un couperet.

En mai 2005, le jardin doit disparaître, un gymnase remplacera ce lieu de toutes les utopies.

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