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l'autre LIVRE

IN SITU

Tranquilo

de Angela PERIGOT MEDORI

IN SITU (IN SITU) | Paru le 23/04/2022 | 22,00 €

Pour leur deuxième publication, Les Editions In Situ proposent une expérience littéraire innovante, entre carnet de voyage aux Amériques, journal extime et fragments d'un discours post-amoureux...

 

« Tranquilo » est une expression courante employée en Uruguay pour partager une humeur favorable. C’est aussi le nom d’un projet. D’une opération qui consisterait à partir loin, pour trouver la paix, goûter la vie tranquille, mettre son quotidien de jeune parisienne entre parenthèses pour rejoindre les Amériques.

 

Des soirées de Los Angeles aux villages côtiers du Mexique, des conventions d’art contemporain de Miami Beach aux bairros de Rio, il y a les belles rencontres, les découvertes, les déconvenues. Les joies qui portent et les croix qu’on porte. Sans oublier les hasards qui nous mènent parfois sur la trace d’un aïeul mythique, au pays de Maradona. Tout ce qui fait qu’aussi loin qu’on aille, on est toujours ramené à soi.

 

Et puis il y a la peur. Celle qui va de pair avec la solitude dans un monde fissuré. Celle du doute qu’on peut nourrir, parfois, à avoir préféré quitter le monde des Business Class, les appartements parfaits avec partenaire parfait, les chefs abusifs... D’autant qu’à mesure qu’on avance, on ne sait plus très bien, en vrai, si n’a pas déjà disparu la possibilité d’un retour en arrière...

Première exposition à la critique

de Antonin KOSKAS DELIMAL

IN SITU (IN SITU) | Paru le 26/06/2019 | 20,00 €

Les deux textes ici réunis, écrits à neuf ans de distance, parlent tout à la fois l’antique alexandrin et le trivial contemporain. Le premier dit noir, raconte des choses graves : rencontres ratées, immenses peines de cœur, et haute solitude aussi. Mais ce désespoir, on a pris soin de le saboter ; car à la question : « ça fait quoi de se sentir mourir ? », on nous répond... ça fait rire ! 

 

Alors, franchir – en riant – d’un bond le désespoir ? Oui, mais pour atterrir où ? la tête dans le four ? C’est bien le nez dans la gazinière que l’on se réveille à l’orée du deuxième recueil. L’infini noir, encore ? Non. Bien sûr, la tête est un peu abrutie sous l’effet des vapeurs ménagères, mais le corps lui, dehors, est en vie et ressaisit l’esprit.

 

Deux visages donc, et un même support, une même bande magnétique, une même musique, une même manière de dessiner une géographie – parisienne, mythique, rêvée – en points de chute : un banc rue Saint-Sulpice, un port sur la Méditerranée, une trattoria en banlieue... On nous balade et on aime ça ; la lecture finie, on s’entend dire : « Be kind, rewind. » 

 

Lanwenn Huon