Dans le dessin en belle page, l’artiste Jacquie Barral se centre sur le dessin, cet autre langage proche de la poésie par ses capacités un peu magiques, intuitives, voire rêveuses de saisie du monde. Elle tente d’en révéler quelques clés en questionnant sa propre création de livres d’artiste. En contrepoint, par son texte une main dessine, une autre écrit, le poète James Sacré aborde les interrogations et les doutes que suscite la rencontre de l’image et de l’écrit au sein de ces livres d’artiste.

Regard complice et décalé sur la presqu’île charentaise.

C'est à Douarnenez chez l'artiste Cécile Borne que se dessine, croqué par petites touches, le troisième volet des chroniques finistériennes de Maëlle de Coux. Il y a des histoires, ce que la mer nous renvoie sur l'estran dans ses laisses, de la musique et les cris des goélands.

Textes poétiques et détails de ses gravures se répondent harmonieusement dans ce petit ouvrage. À travers les différentes techniques que sont l’eau forte, l’aquatinte, la manière noire…,, Marjon Mudde s’interroge sur sa pratique de la gravure et nous donne à voir les reliefs infinis au cœur de la matière.

La gravure joue en face à face avec les mots, rebondit sur l'exaltation des bleus à travers la trame de petites robes aériennes, poursuit son voyage par des veines gonflées d'encre qui structurent des paysages, et s'évade vers une création libre, un rêve inachevé.

Un livre en poèmes et en dessins, aquarelles, photographies, pour aller à la rencontre des mégalithes et de leur histoire secrète. Un livre hypnotique pour se mettre en mouvement.

L’élan est un carnet intime d’essais petits formats avec des mots qui vont avec. L’estampe, la gravure en taille douce, le métal et puis l’impression ; l’encre noire qui révèle l’essentiel et le tâtonnement de la couleur… Le geste, tout en rythme et mouvement que va épouser le papier.

Un voyage dans le monde minéral à travers l'eau-forte et l'univers de la gravure, de la photographie, du dessin et de l'aquarelle. Mémoires fortes est le fruit de plusieurs séjours dans les Cévennes, les Alpilles et les déserts de lave islandais.

Bye Bye, c'est un rêve tout autour de la Terre, mêlant les voyages d'Alice et l'arche de Noé.

Vivifiante chronique estivale de la rencontre entre la plasticienne brodeuse Maëlle de Coux et la conteuse Yveline Méhat chez elle en son pays bigouden.

Les giboulées ont inspiré à Jacquie Barral ce drôle de livre d'images.

Plasticien tisserand, Ilann Vogt est un artiste unique en son genre : il entrecroise des lignes de textes qu’il découpe dans des livres choisis pour réaliser une matière aux allures de tissu qu’il façonne telle une sculpture. Sa pratique est à un point de jonction entre l’art papier et l’art textile, l’artisanat, l’art contemporain et la littérature. Accompagné d’un texte de la poétesse Caroline Sagot Duvauroux, Caractères de l’infini retrace dix années d’œuvres tissées à travers d’abondantes photographies d’Anton Farago.

Les slogans poétiques et les personnages en taille douce se mêlent dans un va-et-vient entre le réel et l’intime. Ce recueil est une déclaration d’amour destinée aux abeilles et à tous ceux qui s’engagent à les préserver.

Le temps d'une résidence, la plasticienne et brodeuse Maëlle de Coux et le photographe Raphaël Auvray confrontent leurs pratiques de création à l'énergie du paysage ouessantin.

Cet ouvrage est le fruit d’une complicité au regard d’un lieu où les auteurs ont passé une partie de leur enfance, adolescence et vie d’adulte. Une villa toute blanche située au bord du lac du Moutchic, tout près de l’océan. C’est cette partie de la côte Atlantique, gardienne d’un espace de rêve, de liberté et d’expression qui est ici partagée.

Un abécédaire musical pour les plus petits.

Regards tissés entre les images arrachées de Maëlle de Coux et l'écriture ciselée de Cézembre. Une réflexion croisée sur le cheminement de la création artistique.

Création graphique, poème en roses, autour de Rosita, la petite fille qui regardait la mer à Buenos Aires.

Christelle Pasquet est une conteuse d’images qui joue avec la matière et la couleur. Dans ses toiles, elle coud, peint, colle, imbrique et entrelace un fatras de petits objets et de matières hétéroclites. Ses tableaux sont des petites mécaniques nocturnes, des espèces de machines infernales qui nous racontent des histoires… à dormir debout.

Laure Gaudebert travaille le corps, la justesse des attitudes, le mouvement. Elle aime voyager sur terre et travailler la terre. Elle a eu cette opportunité lors de résidences d’artistes en Grèce et au Sénégal et d’autres voyages en Australie, Mali, Égypte qui lui ont permis de partager la vie de communautés humaines autour du travail de la terre et de la sculpture.

Protéiforme et prolifique, Luc Laumet/Luck brouille les pistes et jongle de techniques en supports. Ainsi, papiers journaux, morceaux de scotch, billets de banque, sacs poubelle ou autres récupérations, s’assemblent, se mélangent à l’acrylique, la colle et autres liants pour former des œuvres à l’univers décalé et parfois même décapant.