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l'autre LIVRE

LES VÉLIPLANCHISTES

Les éditions des Véliplanchistes sont une micro maison d’édition indépendante, éco-responsable, solidaire et engagée, spécialisée dans les littératures, la poésie, la photographie et la réédition du matrimoine.

Nous soutenons les jeunes créateurs, créatrices et voulons être un tremplin à leur émergence. Notre optique est de faire découvrir, via des oeuvres originales ou des rééditions de romans méconnus. La maison aime associer texte et image, faire rencontrer auteurs, autrices et photographes, illustrateurs, illustratrices.

La maison est animée par des jeunes femmes et hommes bénévoles, travaillant toutes et tous dans le secteur culturel. Elle publie 2 à 3 ouvrages par an et imprime entre 100 et 200 exemplaires afin de ne pas surproduire ; s’autodistribue et s’autodiffuse pour favoriser les circuits courts.

Solidaire, elle défend le droit d’auteur à 10 %.
Engagée, la maison oeuvre pour la reconnaissance et la visibilité des femmes de lettres et artistes, par un travail d’édition et de réédition, afin de faire revivre notre matrimoine littéraire.
Responsable, elle surveille son empreinte carbonne et collecte pour des structures oeuvrant pour la préservation de l’environnement.

La maison se veut curieuse, ouverte. Elle recherche une histoire, un style, un projet.

Site web :http://https://editionsveliplanchistes.fr/
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Laura Boisset
Forme juridique :Association
Racine ISBN :978-2-492550
Nombre de titres au catalogue :11
Tirage moyen :120
Spécialités :Littératures, poésie, arts, matrimoine, nature, texte hybride, roman, essai, récit,

Laide

de Juliette ADAM

Les érotismes (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 15/03/2023 | 18,50 €

Hélène est rejetée par son père qui la trouve laide, car sa laideur est une nuisance au sculpteur et esthète qu’il est. Chassée du domicile paternel, la jeune femme décide de haïr son sexe et de vouer à son tour un culte aux arts.

Personnage hors norme, courageux et au caractère fort, Hélène finit par assumer sa différence, prend le parti d’être originale et étrange, et laisse libre cours à son intellect. Elle, qui se cachait du monde, devient l’égale des hommes, se mue en figure publique reconnue du tout-Paris, et son salon attire artistes et érudits?en vogue?!

Sa réussite mondaine suffira-t-elle à son bonheur?? Et peut-elle si aisément échapper à sa condition de femme??

Juliette Adam, sous un nom de plume, offre avec Laide un conte cruel sur le dictat du beau et les relations femmes-hommes.

Petite Ville… Beau Pays… Souvenirs de séjour dans l’Ardèche

de Hélène PICARD

Poésie (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 04/11/2022 | 18,00 €

Paru en 1907, Petite Ville… Beau Pays… s’ancre dans un essor de la littérature écrite par des femmes qui connaît son apogée lors de la Belle Époque. Ce recueil de poésie d’Hélène Picard, confidentiel, destiné à ses amis de Privas, pose une pierre à sa carrière de femme de Lettres, avant de se rendre à Paris et de côtoyer Colette, chère amie, et les cercles littéraires au sein desquels on la surnomma la «Noailles de l’Ardèche».
Poétesse désormais méconnue, cette réédition vise à la (re)découvrir, par une œuvre sans doute moins connue que le célèbre L’Instant éternel, recueil paru la même année qui lui vaudra tant d’éloges.

L’ouvrage est préfacé par Francesca Maffioli, et illustré de photographies d’archives du Privas des années 1900 et 1910 des Archives départementales de l’Ardèche, de la Médiathèque de Valence et du service de communication de la Ville de Privas.

À la lisière de la nuit

de Lise BENINCA

Entrelacement (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 01/06/2022 | 17,00 €

Le texte de Lise Benincà est tout autant une œuvre de fiction qu’un essai littéraire, dans lequel on suit les déambulations nocturnes d’une narratrice qui ne parvient pas à trouver le sommeil. Au fil des pages, de nombreux auteurs, autrices et artistes sont évoqué·es, dans leur rapport à la nuit, à l’espace de la chambre ou à la quête des rêves.

On croise ainsi le petit Marcel d’À la recherche du temps perdu, les tableaux d’Edward Hopper et les expériences filmées d’Andy Warhol, L’Homme qui dort de Perec, Stevenson couchant à la belle étoile au cœur des Cévennes, ou l’étrange ambiance des nouvelles de Nerval et Maupassant. Entre autres.

À travers les réflexions de la narratrice sur son impuissance à s’endormir – et les marches nocturnes dans lesquelles elle entraîne les lecteurs et lectrices pour chercher une échappatoire –, c’est un parcours littéraire qui se dessine, accueillant les lectures comme autant de jalons au milieu de la nuit, et invitant à (re)découvrir quelques œuvres littéraires et artistiques par le prisme de la nuit.

Les illustrations de Marie-Reine Portailler, évocations sensibles d’un même univers, entrent en parfaite résonance avec le texte.

L'Énergie des Lucioles

de Clémence MATHIEU

Entrelacement (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 15/05/2022 | 13,00 €

À quoi pense une paysagiste ?

L’Énergie des lucioles est une œuvre entre l’essai et le récit poétique, Clémence Mathieu, jeune paysagiste, imagine des futurs, pour le mieux et pour le pire, à propos de trois lieux dans lesquels des aménagements vont ou devraient avoir lieu dans le cadre de la transition énergétique.

Repenser la transition énergétique ?

Le progrès n’est pas un mal, bien au contraire, il permet des révolutions essentielles, notamment en termes d’écologie. Encore faut-il l’employer à bon escient. Parfois, sous des expressions à la mode comme « transition énergétique » se cache un greenwashing commun. Dans L’Énergie des Lucioles, Clémence Mathieu revient sur des projets d’aménagement dits écologiques et propose de voir et penser autrement, sans arrière-pensée politique, en usant du potentiel de la nature à se réparer elle-même.

Clémence Mathieu remet en question les aménagements urbains et ruraux qui visent la rentabilité (économique, agricole, énergétique, etc.) sans penser au bien-être des habitants, sans imaginer l’impact sur les vies des personnes avoisinantes.

Aramon, l’Orne, Bugey

La jeune autrice paysagiste propose dans son œuvre 3 lieux : Aramon, l’Orne, Bugey ; et pour chacun d’entre eux, deux potentielles réalités déclinées, une augmentée vers un possible regrettable, une autre souhaitable. Progrès et écologie peuvent faire bon ménage dans des projets d’aménagement du territoire si l’on se soucie de leur environnement, à savoir les habitants humains, animaux et végétaux.

Lucienne

de Judith GAUTIER

Les érotismes (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 02/03/2022 | 22,00 €

Oublié, le roman Lucienne est pourtant une fine histoire d’amour et une quête identitaire menées par une jeune fille pleine de caractère, au bord de la Manche, entrecoupées d’un voyage initiatique en Bourgogne et de quelques séjours à Paris.

Par une écriture simple et pleine de justesse, ainsi que la finesse de ses personnages, Judith Gautier réussit un grand roman. La fluidité de son style invite à une lecture avide : l’action s’enchaîne parfaitement, mêlée de quelques passages descriptifs de la vie en bord de mer, des villageois qui vivent de commérages. Personnage romantique exceptionnel, Lucienne est si touchante et son destin si rocambolesque que l’on peine à fermer le livre.

Œuvre personnelle, aussi est-il parfois aisé de confondre Lucienne et Judith et de reconnaître quelques éléments biographiques. C’est aussi un portrait social et culturel de la France des années 1870, et les notes de cette édition permettent de recontextualiser et définir quelques termes vieillis ou d’argot.

L'Herbier de Sabine Sicaud

de Sabine SICAUD

Poésie (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 23/08/2021 | 18,00 €

La Solitude est le nom donné à la villa, située à Villeneuve-sur-Lot, dans le sud-ouest de la France, dans laquelle Sabine Sicaud est née le 23 février 1913 et est décédée le 12 juillet 1928.

C’est ici qu’elle vécut et écrivit ses poèmes, dans cette demeure enfouie dans la nature luxuriante, entourée d’arbres, et à laquelle on accède par une grande allée de platanes, après avoir ouvert un grand portail en fer noir.

La Solitude et son parc – qui abrite grotte, étang, fleurs, animaux, insectes – nourrissent l’inspiration de la jeune poétesse. Tout un théâtre joue pour Sabine qui ne sort guère de la propriété. Cette villa est son îlot dans l’univers, comme elle le nomme dans le poème éponyme. Comme le Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre, Sabine Sicaud fait de son environnement sa muse. La vie domestique devient un poème, le jardinier et les maîtres des lieux deviennent des êtres lyriques.

Sabine raconte des histoires avec son quotidien, dans une poésie fine, imagée, qui se lit et se comprend si aisément. Chaque élément vie sous sa plume prend de l’ampleur et s’impose ainsi à l’humain. Chaque arbre, plante, fleur sont dignes d’être admirés, observés de près. Ses poèmes sont le reflet d’une vie quasi cloîtrée dans ce microcosme, à cause d’une maladie qui eut raison d’elle en pleine adolescence.

La Culotte en jersey de soie

de Renée DUNAN

Les érotismes (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 18/11/2020 | 22,50 €

Autrice, féministe, anarchiste… Renée Dunan fait partie de ces femmes étonnantes – et pourtant – quasi oubliées de l’histoire. Admiratif.ves de sa production littéraire si variée, de ses propos forts, des sujets qu’elle défend et de son écriture fine et intelligente, nous avons choisi de rééditer son œuvre, en commençant par un roman militant, essentiel de l’histoire féministe : La Culotte en jersey de soie.

Le roman se compose de 5 récits. Autour d’une table, 8 femmes et 3 hommes vont partager, écouter, échanger ; 5 femmes vont raconter la première fois où elles ont été confrontées à la sexualité.

« Ce qui m’amuse en ces histoires de la lubricité masculine, celles de Ly, d’Idèle et de Kate, c’est l’enthousiasme mis par les hommes à diminuer le stock de chasteté dont dispose la société. »

Loin d’être manichéen (et misandre), le roman s’attaque à un certain type d’être, ceux qui agissent par pulsions et ne considèrent pas autrui (notamment les femmes) comme des personnes.

« Que la sexualité cesse d’être une chose horrifique et cachée sous un triple voile. Soudain l’idée qu’il existe des torts sexuels naîtra dans l’esprit de chacun et l’amateur de vierges aussitôt apparaîtra une fripouille. »

Tout le propos est là :

1 – parler, ne plus dissimuler les méfaits perpétrés sur une personne en se disant que cela est normal, que cela fait partie de la vie et des relations femmes-hommes. Osons dénoncer, car qu’importe le caractère ou le statut social, cela peut arriver à n’importe qui.

2 – faisons du sexe une égalité, que ce ne soit plus une chose honteuse, inavouable.

« J’ai mis cela dans un décor sanglant et destructif parce que j’ai pensé qu’il fallait moralement placer à l’échelle vraie ces aventures tragiques?; puisqu’elles sont quotidiennes au point que nul ne les remarque en temps normaux. Pourtant… »

Les Carpes

de Laetitia MONFORT

Entrelacement (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 15/05/2020 | 12,00 €

À la lecture de Les Carpes, l’on pense à une scène moderne de Julie, la nouvelle Héloïse de Rousseau : deux femmes pêchent sur une barque, les corps sont réunis dans un si petit espace que le contact est inévitable, justifiable… Les hommes sont là, non loin, présents et absents. Et les carpes observent.

En quelques pages, Laetitia Monfort réussit à créer un univers prégnant, où la nature à une voix. Son texte poétique, érotique, subtile, est sublimé par les dessins à l’encre de chine de Lauriane Schulz.

Vie et œuvre d'Albert Mur

de Bruno AVITABILE

Entrelacement (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 01/05/2020 | 13,00 €

En juillet 2013, parmi les ruines industrielles de Charleroi, s’égare un homme. Face à un mur de béton,
une inscription poétique l’éprend : « j’écris le temps d’écrire j’écris » S’ensuit une investigation frénétique pour retrouver son auteur. Serait-ce Albert, évoqué par le tenancier d’un sombre tripot ?

Entre street art, linguistique et enquête obsessionnelle, ce court récit très dense emporte dans un univers tout aussi sombre que lumineux, au milieu des terrils belges et de la beauté de la littérature et du geste d’écriture.

Glassy Eyes

de Guendalina FLAMINI

Hors collection (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 26/11/2019 | 18,00 €

Guendalina Flamini ne fait pas des photos de concerts, elle capte des moments, et souhaite montrer toute la force que la scène donne aux artistes. Elle saisit des corps dans un élan, des visages dans un instant de transcendance. La jeune artiste italienne est le témoin des musiques souterraines des années 2010 qui prennent place dans les petites salles sombres parisiennes, dans le sous-sol d’un bar ou dans des friches réinvesties ; elle conserve une trace des musiques indépendantes d’une décennie qui vit une crise de l’industrie musicale et des fermetures de salles de concert mythiques. Ses photographies sont les archives d’un art de vivre particulier. Avec Glassy Eyes, elle rend hommage à une philosophie punk do it yourself, à des styles de musique délaissés du grand public et surtout, à toutes ces salles de concert qui permettent aux groupes et artistes de s’exprimer librement et d’exister. Merci donc à la Mécanique Ondulatoire, l’Espace B, l’Olympic café, Mains d’œuvres, la Station-Gare des Mines, le Petit Bain, le Supersonic, le Point Éphémère, et tant d’autres endroits de la contre-culture qui proposent une programmation osée, audacieuse, téméraire.

Au programme : Johnny Mafia, Faire, Cocaine Piss, Big Idea, We Hate You Please Die, Pogo Car Crash Controle, Lysistrata, MNNQNS, La Mverte, The Pinheads, Viagra Boys…