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l'autre LIVRE

TOUBAB KALO

TOUBAB = BLANC dans les langues de l'Ouest africain (cf. TOUBIB. À l'époque coloniale tous les médecins étaient blancs.)

KALO = NOIR (et par extension: "reubeu" etc) dans les langues de l'Est parisien. Le mot n'est plus trop utilisé mais survit grâce à sa sonorité.

Le but est d'atteindre le public auquel nos "bouteilles à la mer" sont fondamentalement destinées. À l'aide de couvertures colorées et prix (bien sûr pas assez !) modestes.

Adresse : 3 ter rue de Villiers.
93100 Montreuil
Téléphone :0142879815
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Per Sorensen
Forme juridique :Entreprise individuelle
Racine ISBN :979-10-91578-
Nombre de titres au catalogue :18
Tirage moyen :100

Une maison en marbre

de Per SØRENSEN

nouvelles (TOUBAB KALO) | Paru le 03/02/2019 | 12,00 €

Pendant les travaux on a survécu, en caravane, ou en cabanon. Les uns sur les autres. Très mauvais pour la scolarité des enfants. L'intimité du couple, n'en parlons pas. Parfois, c'était l'explosion. La semaine, le boulot normal. Le soir, jusqu'à minuit passé, et le week-end : la construction. Les vacances ? Le parfum de quelques pommes de pin jetées sur les braises du barbok. Mais rien n'était trop beau pour nous. Il nous fallait ça, au moins :

UNE MAISON EN MARBRE.

Faire un livre demande de sacrés sacrifices.

Jamais seul toujours entouré de ses racines profondes

de SORENSEN PER

nouvelles (TOUBAB KALO) | Paru le 16/03/2018 | 12,00 €

Sa vieille mère lui avait tant raconté sur ces vieilles RACINES, maniok, igname, taro, "notre seule nourriture pendant la guerre !"

C'est à la recherche des RACINES - comprises dans le sens : origines profondes - qu'est parti le héros de la petite prose qui donne son titre au recueil entier. Le voyage, bien qu'émancipateur, finit par déclencher chez lui le besoin de retourner arroser d'autres ROOTS, tout aussi importantes : celles de "la cité" natale, qui suffoquent et se déssèchent !

 

 

 

 

Le monument à l'immigré(e)

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 04/05/2015 | 15,00 €

L'idée principale de ce poème (illustré par l'auteur) est très simple :

Le “travailleur migrant” a BEAUCOUP DONNÉ. Peut-être PLUS QU'IL N'EN A REÇU.

Son apport culturel a souvent été mis en avant. Ici, on parle davantage de l'apport économique. Ne serait-ce qu'en matière de grande consommation de matériaux de construction, pour construire son propre monument (“personne d'autre ne le fera”), son foyer familial, sa maison, la “maison individuelle” (décriée comme trop “bassement matérielle” et source d'égoisme, par certaines personnes hautement cultivées qui, pourtant, ne s'en privent pas, elles-mêmes !).

À l'intérieur de ce monument, et dans la verdure vitale qui l'entoure, peut, enfin, s'épanouir une vie culturelle et collective... s'il en reste les forces !

Car il s'agit, d'abord, d'un sacrifice. D'abnégation. Pour les générations suivantes.

L'immigré(e) a “boosté” l'économie du “pays d'accueil” de son optimisme fondamental.

Mais le premier à en avoir profité est le “pays d'accueil”.

 

Haïku Gags 2.

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 29/09/2014 | 5,00 €

Le nouveau Haïku Gags est arrivé !

 

Le métro/en freinant/pousse le cri de Tarzan

 

Parmi ses jouets clignotants/mon petit-fils joue/avec une patate

 

Le feuillage du marronnier/a la forme/de l'Afrique !

Scarifications tribales instru et mentales

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 29/09/2013 | 10,00 €

"Pour vous qui ne lisez que quand vous êtes malades

(et vous êtes jamais malades les enfants hamdoullah!)

ces scarifications tri-vi-ver-b-ales peuvent être entendues

dans leurs versions instru

                                                mentales

lors d'un Concert en cinq sets

bistrot "Au Bon Vivant"

voisin direct de la Boutique des Pompes Funèbres"

Étoiles et yeux rouges

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 29/09/2013 | 10,00 €

"... c'est dans les yeux

les yeux injectés des solvants

de la semaine promiscue

et de l'esseulement du dimanche

que se reflètent

les étoiles sanguines des peuples des abîmes..."

PEOPLE. Gueules d'atmosphère

de Jean-Denis ROBERT, Per SØRENSEN

Beaux livres (TOUBAB KALO) | Paru le 20/03/2013 | 30,00 €

PEOPLE est une œuvre composée à quatre mains, ne devrait-on pas dire avec un œil, une main et deux beaux esprits ? À la différence de nombreux livres de photographies juste aérées par quelques textes d'une plume prestigieuse, c'est un ouvrage phototextuel, un recueil d'iconotextes. Sans céder à la rigidité d'une classification, il s'agit plus exactement d'un carnet de voyage dans des natures mortes que ressuscitent deux artistes curieux, inventifs et joyeux.

 

Jean Michel Coffin
 

Le petit joueur de flûte de Babylone

de Per SØRENSEN

TOUBAB KALO (TOUBAB KALO) | Paru le 04/12/2012 | 13,00 €

Poème narratif illustré.

121 quatrains exaltent ici l'acharnement d'une chanson et de son géniteur: Ne pas se faire couper la langue par BABYLONE. Ne pas sombrer dans la déchéance clochardissante de l'anonymat folklorique.

La cigale du métro

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 06/05/2012 | 10,00 €

AVERTISSEMENT

Ne vous jetez pas sous ce train

qui s'élance avec la force de milliers de révolutions déraillées.

Des milliers de voyageurs arriveront en retard au boulot

                                    le perdront

et se jetteront sous des milliers de trains.

 

Le tunnel sous l'Afrique

de SORENSEN PER

Prose (TOUBAB KALO) | Paru le 16/11/2011 | 10,00 €

Pour atteindre Paris, "ville lumière", trois copains, prisonniers de leur paradis tropical infernal, vont creuser un tunnel sous l'Afrique.

Des filles aux mollets costauds atteignent, elles, leur destination et y découvrent, en faisant des sales boulots, leurs propres valeurs véritables.

Un jazzman, croyant qu'il ne vaut rien, décroche... et apprend qu'il a un public fidèle et sincère des plus inattendus.

Un français au bout du rouleau, xénophobe irrationnel, exécute son dernier twist dans le giron accueillant de ses voisins étrangers.

Grâce à leurs tentatives respectives - pour des raisons totalement différentes - de s'immoler par le feu, deux jeunes gens, qui autrement ne se seraient jamais rencontrés, s'unissent d'amour.

C'est sous le signe de l'amour que les cygnes, après la mort, élisent domiciled dans des personnes humaines qui les ressemblent...

La liste est longue. Les histoires sont courtes. Parfois très courtes.

Le genre a la réputation de "ne pas marcher en France" alors que, nous dit PER SORENSEN, il correspond à un besoin, au moment où de plus en plus de non-lecteurs, poussés par leurs activités sur internet, se remettent héroïquement à la lecture !

Just Like Home

de SORENSEN PER

Freestyle (TOUBAB KALO) | Paru le 26/09/2009 | 3,00 €

"This is not a Black people's war / This is not any people's war / This is an oilman's war"

 

"Cette guerre n'est pas la guerre du peuple noir / Ce n'est pas la guerre de quelque peuple que ce soit / C'est la guerre des mecs du pétrole"

Haïku Gags

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 27/11/2008 | 5,00 €

Le bébé/reçoit une lettre/Sans savoir lire

 

Thym/Lapins sautillants/Le retour d'Ulysse

 

J'écris sur la neige/mon numéro de téléphone/pour l'ami absent

Retordre retordre les fibres du tissu ancestral

de RISTEN SOKKI

Traductions (TOUBAB KALO) | 17,00 €

L'histoire des Sâmes fait partie de l'histoire des peuples aborigènes du monde. C'est une histoire de répression, politique, sociale, spirituelle.

En Norvège, sous l'égide de l'église protestante, les tambours chamaniques étaient récupérés et brûlés.

En 1852, à Kautokeino, un des conflits entre Sâmes et l'administration dégénéra en affrontement violent. L'important épicier/cafetier et le bailli royal furent tués. Des Sâmes moururent de leurs blessures.

La majorité des rebelles subirent la prison à vie. Deux, la décapitation. Leurs crânes furent déposés à l'Institut d'Anatomie de l'Université d'Oslo, à des fins de recherches "raciales" ou "ethniques".

RISTEN SOKKI, arrière-petite-fille d'un de ces martyrs, tisse dans le poème Retordre retordre les fibres du tissu ancestral sa trame à la mémoire de ses ancêtres, des héros pour les uns, des "fous" pour les autres. Elle le fait à sa façon, émouvante, dépourvue de sensiblerie : en célébrant la beauté de la vie quotidienne.

Les fibres de ce tissu sont, à la fois, les tendons des rennes, indispensables pour l'économie domestique, et les liens familiaux.

Quand les tendons sont tranchés, les liens le sont aussi.