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l'autre LIVRE

Muriel MODR

Apporter les preuves de présence sur le territoire

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 25/05/2020 | 7,00 €

11 mai 2020, début d’ouverture de circulation suite au confinement  du 17 mars 2020 à 12h en réponse à la pandémie de Covid-19 en France. La libre circulation demeure impossible pour les personnes n’ayant pas ou plus de papiers, les gestes barrières de l’administration demeurent.

Diwãn des mots voyagés. Écrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 15/10/2019 | 24,00 €

Faire diwãn. 
Lecture ou re-découverte des mots francisés en passant par la Méditerranée. 
Oser s’approcher des clés du trousseau des mots, du qui le dit et comment ?  
D’où je parle ?
Projet du diwãn, atelier ambulant. 
Pour cette réalisation, l’art collectif représente une création où les formes inspirantes et participatives des invité.e.s qui l’ont nourrie, sont incluses dans la forme présentée.
Projeter des cartes sur le mur de l’atelier pour tracer par superposition des parcours, des routes des caravanes, des marchands, à la croisée des guerres de conquête, des poètes, chercheurs et astronomes, des inventeurs, autour et par la Méditerranée. Lignes des routes de la soie, des épices et des encens aux dernières migrations. 
À partir de cette approche, impossible restitution autre qu’un support de résonances, transporter des fragments d’atelier dans différents lieux pour aller vers des rencontres contemporaines et partager une collecte de traductions et propositions. 
L’oralité est présente, indispensable dans son parallèle avec l’écrit et l’image. L’enregistrer prend sa fonction. Il y a débat - les traductions ne sont pas toujours uniformes. Le choc des étapes des mots, des situations, des historiques, des échanges, se produit à partir d’exemples convoqués de façon insoupçonnée.
Interrogés des documents, des anciens manuels scolaires, des objets familiers collectés deviennent références. Questionner le sens des archives.
D’un pays à l’autre, les mots, leurs sens et significations, leurs traductions ont rebondi en échos des situations de négoces et d’échelles, de nécessité et de désir aussi. 
Ils pénètrent les langages au quotidien, ils traversent la langue française.
L’augmentation des réactions et des propos égraine des nouvelles pistes, des situations de lieux, de souvenirs à partager, à désenfouir aussi.
Des nouveaux fragments à chaque rendez-vous, comme un poème sans fin, le projet se réalise dans son évolution.
Nûba  ------- traduire ------ chacune et chacun son tour. 

                                                                                                Muriel Modr

La nouvelle édition. Diwãn des mots voyagés. Écrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée reprend les cahiers 1 et 2 revus et corrigés de l'édition de 2015. La proposition de Muriel Modr d’un poème sans fin, s'enrichit d'un cahier 3 qui restitue des créations personnelles et collectives réalisées lors des différentes présentations et expositions de 2016 à 2018.

Where is the peace

de Muriel MODR

Poésie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 01/07/2015 | 7,00 €

Where is the peace
Comment traduire


L'origine de Where is the peace Où est la paix? vient d’un début de nuit partagée avec des palestiniens à Khan Yunis en décembre 2001 en attendant la fin des tirs, l’invention d’une chanson sans réponse accompagnée d’un refrain
 “I don’t know I don’t know”, “je ne sais pas je ne sais pas”.
Comment traduire / résistance et ironie.
Au mois de mai 2003, une nouvelle rencontre dans la
Bande de Gaza occupée.
Ateliers avec les enfants des Camps de réfugiés.
                                   Muriel Modr

Ecrivaine d'un vaisseau

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 05/02/2013 | 25,00 €

Chaque publication convoque un maillon du parcours individuel et collectif de Muriel Modr, Petite archéologie contemporaine, Installateurs anonymes, Oblique mnésie,   la courte échelle / éditions transit  publie cette année Ecrivaine d'un vaisseau, façonné en 200 exemplaires.

" Je propose un recueil de mots, trouvés le plus souvent en marchant dans la rue ou glissés sous les portes, des correspondances en projet ou en utopie, en fragments, bout à bout, des étapes de carnets de notes obliques.
Un livre fermé, un livre ouvert en ligne brisée, chaque page entre les plis, le choix de garder une  note du micro évènement.
Tu peux le glisser dans une poche ou entre deux livres ou l' ouvrir en accordéon, de toute façon, avec cette dernière proposition qui me plait bien, plusieurs personnes peuvent le voir ensemble mais chaque entre pli reste unique .  Il y a le verso complètement blanc, libre de recevoir les déambulations d'autres collages, si tu en a des retours tu peux me le faire savoir."
"Pour le titre c'est une référence d'une définition du mot écrivain :

 

Autodidactes, installations anonymes

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

[ dans la liste de la page 1, il faudrait peut-être ajouter le mot « hôte ». Quand on en tire les fils, viennent : – celui qui reçoit l’autre et celui qui est reçu. Dans le regard posé depuis des années sur ces formes éphémères (ce regard qui vient de l’enfance, avec l’étonnement de voir, l’urgence à saisir ce qui surgit avant son inéluctable disparition – le temps compte à rebours depuis la petite enfance, dit Muriel), il y a bien le désir de ce que fabrique l’autre, anonyme, parce que ce qu’il fabrique a à voir avec ce que fabrique l’artiste, déplacer, assembler. Et parce qu’il y a ici et là déplacement et construction, on peut faire un bout de chemin ensemble (anonyme fait place à tout un chacun), s’interroger ensemble sur ce qu’on assemble et échaffaude, sur ce qui s’y cache et y apparaît…– il y a aussi étranger, et ennemi. Etranger n’est pas ennemi, n’est-ce pas l’étranger qui toujours apporte le mouvement ? Mais ennemi nous ramène à monsieur Mohamed et à la guerre, une question de partage, non ! Ici pas d’appropriation, pas de signature de l’auteur sur ces sculptures trouvées (on est loin du ready-made !). C’est le regard qui fait d’eux des installations, ce sont les prises de vues qui sont signées. Une posture d’auteur qui s’affranchit d’autorité. C’est le partage possible d’une lecture – les installateurs anonymes ont-ils une lecture ? – qui inquiète le travail de l’artiste, interroge sa valeur et celle qu’on donne aux choses : ici, un objet à qui le déplacement opéré ajouterait de nouvelles qualités, qui prendrait de la valeur, et peut-être un prix (et pour quel usage ?) et là, dehors, le geste d’un fou…– il y a enfin traitement d’égal à égal, sur le même sol  : un petit espace où du commun s’invente, et sans cesse se réinvente. C’est bien ce dont on peut faire l’expérience précieuse, dans ce petit livre qui rassemble quelques fragments d’une recherche toujours attentive à ce qui  émerge là maintenant pour les offrir à une nouvelle lecture – comme à chaque exposition de Muriel Modr.                                                                                                                                                 
                                                                                                                                               Martine Derain ]