Connexion

l'autre LIVRE

AUX FORGES DE VULCAIN

Les Éditions Aux forges de Vulcain sont une maison indépendante née en 2010. Elles publient de la littérature générale et de la littérature de l'imaginaire, d'ici comme d'ailleurs. Elles mènent une politique d'auteurs et d'autrices, et forgent patiemment les outils de demain. Les forges produisent des textes. Elles ne croient pas au génie, elles croient au travail. Elles ne croient pas à la solitude de l’artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans. Elles espèrent plaire et instruire.

Adresse : 1 rue de la Montagne
77600 Bussy-Saint-Martin
Site web :http://www.auxforgesdevulcain.fr
Courriel :nous contacter
Diffusion :Média Diffusion
Distribution :MDS
Nombre de titres au catalogue :161

Les Enfants et la Philosophie

de Marie AGOSTINI

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/03/2012 | 19,90 €

La philosophie, une affaire de grandes personnes ? Certainement pas. À partir de ses expériences dans des classes de primaire, Marie Agostini montre combien les enfants peuvent non seulement s’ouvrir à la philosophie, mais surtout devenir philosophes eux-mêmes et modifier en conséquence leur vision sur le monde. En faisant la part belle à la parole des enfants, ce livre montre que l’apprentissage de la vie en société passe, avant, tout, par la connaissance de soi-même.

Le Vampyre

de John William POLIDORI

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 15/02/2012 | 12,90 €

Au mois de mai 1816, le poète anglais Lord Byron, son médecin et secrétaire John Polidori, Mary Godwin (future Mary Shelley) et le philosophe et poète Percy Shelley passaient des vacances au bord du lac de Genève. Le soir, réunis autour du feu, ils aimaient se lire à haute voix des poèmes sur les vampires. Par une nuit particulièrement agitée, ils décidèrent de se divertir en écrivant chacun une histoire de fantôme. Mary Godwin, qui avait dix-neuf ans, commença ce qui allait devenir Frankenstein (1818) ; Lord Byron écrivit un fragment sur un vampire aristocrate appelé Darvell. À partir de ce fragment, Polidori, alors âgé de vingt-et-un ans, écrivit Le Vampyre.

Édition nouvelle suivie de Le Comte Ruthwen ou les Vampires de Cyprien Bérard

John Polidori (1795-1821), médecin de Lord Byron, était un écrivain romantique anglais.

Les femmes n'aiment pas les hommes qui boivent

de François SZABOWSKI

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 15/02/2012 | 18,90 €

 

Naïf et inexpérimenté, François Chabeuf fait ses premiers pas dans le monde du travail, armé de sa seule bêtise et d’une indécrottable mauvaise foi. Déterminé à conserver son poste vaille que vaille, il multiplie les intrigues et manipule son entourage sans le moindre scrupule. Mais sa maladresse provoque une série de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Tour à tour kidnappeur, séducteur, poète et parasite, François ne ménage pas sa peine et vogue de catastrophe en catastrophe, avec une virtuosité et une ingéniosité sans pareilles.

Roman à l’humour noir dévastateur, Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent est le portrait réjouissant d’un antihéros, doublé d’une jubilatoire satire des relations humaines.

Cahiers de régie

de Constantin STANISLAVSKI

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/03/2011 | 24,90 €

La rencontre entre Tchékhov et Stanislavski a été déterminante pour la réussite de l’auteur au théâtre. Déjà célèbre pour ses recueils de nouvelles, Tchékhov a débuté au théâtre par des échecs assez cuisants (Ivanov, Oncle Vania). Lorsque Constantin Stanislavski et Némirovitch Dantchenko, fondateurs de ce qui va devenir le Théâtre d’Art, décident de monter la Mouette en 1898, le public va enfin découvrir la singularité des personnages et de l’univers de Tchékhov. Stanislavski prend le texte des pièces à bras le corps et crée autour des personnages une atmosphère qui détermine leurs attitudes et puise dans leur psychologie une gestuelle et une appropriation qu’il impose aux acteurs à petites touches, dans une approche très concentrée qui fondera ce qu’on appellera plus tard « la méthode Stanislavski ». Ses Cahiers de régie, rédigés face au texte, évoquent le déroulement quasi cinématographique de la représentation, riche en détails, excitant l’imagination du lecteur et permettant de pénétrer au cœur de la manière dont les personnages ont été envisagés par Stanislavski lors de la création de ces chefs-d’œuvre de la littérature dramatique. Théâtre dans un fauteuil, découverte d’un univers slave envoûtant, excitation de l’imaginaire du spectateur, les Cahiers de régie de Stanislavski révèlent les œuvres à elles-mêmes.

Les anges vous méprisent

de Laurent CRONE

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/01/2011 | 14,90 €

Qu’y a-t-il de commun entre Hermann Goering découvrant à sa mort que les Enfers ne sont pas un chaudron au vacarme assourdissant, mais une file d’attente interminable dans un bâtiment climatisé, un lapin terré dans un buisson au milieu d’un désert rouge peuplé de chats féroces, un groupe d’étudiants anarchistes prenant d’assaut le siège du Medef, et un vieillard de 130 ans réalisant atterré que la récente découverte de l’immortalité ne pourra profiter qu’aux enfants pré-pubères ?

Une même vision de la vie sur Terre et de l’Au-delà, un même regard – tantôt onirique, réaliste, mais toujours plein d’humour – sur notre temps et sur ceux à venir.

Dans ce premier roman foisonnant, Laurent Crone nous donne à parcourir un univers singulier, hanté par la figure de Philip K. Dick.

L'Amitié

de Ralph Waldo EMERSON

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/10/2010 | 9,90 €

L’amitié, réalité apparemment accessible et quotidienne, constitue en fait un défi redoutable pour la pensée. Car précisément, c’est une chose que l’on vit avant de véritablement la comprendre ou la définir. Et c’est précisément lorsque l’on cherche à en déterminer les exigences propres qu’elle se révèle insaisissable, voire inquiétante, parce qu’elle refuse de se fixer sur quelque justification, parce qu’elle est un désir insituable, plus encore peut-être que l’amour…

C’est cette inquiétude qui anime l’essai d’Emerson, publié en 1841. Le texte s’ouvre sur un constat apparemment optimiste : « Nous avons en nous bien plus de tendresse qu’on ne le dit ». Mais si les premières pages décrivent avec enthousiasme la puissance de cette pulsion altruiste, la force des attentes qu’elle suscite apparaît bien vite sous un jour beaucoup plus sombre. L’amitié qu’Emerson appelle de ses vœux est si exigeante, si « pure », si détachée de l’intérêt, du corps, des expériences partagées, qu’elle doit être décrite comme une simple « affinité », pouvant changer sans cesse d’objet, parce que qu’elle ne peut s’attacher à rien de trop identifiable et de trop concret. Tout l’essai tourne autour de ce paradoxe, selon lequel la sensibilité qui commande l’amitié est si délicate que rien ne peut durablement ou pleinement la satisfaire. Emerson met en oeuvre ce paradoxe de manière en quelque sorte performative : il interpelle lui-même ses amis dans le texte, il leur adresse des lettres, mais en s’adressant à eux comme des idéaux abstraits et distants, auxquels il peut dire : « à toi, pour toujours ou jamais ». Plus le texte avance, plus l’amitié se fait austère, froide, cruelle. La tendresse initialement célébrée montre ainsi progressivement son vrai visage. Et en fin de compte, l’amitié la plus pure devra se nourrir avant tout de distance, elle aura pour forme privilégiée la correspondance épistolaire…

Cet essai s’inscrit dans une longue tradition qui passe notamment par Aristote et Montaigne, et que l’on retrouvera aussi chez Nietzsche (avec son « amitié d’étoiles »). Mais Emerson montre d’une manière particulièrement radicale, lucide et directe, à quel point ce sentiment apparemment simple et bien connu, poussé dans ses conséquences extrêmes, est chargé de contradictions et d’angoisse.

Matthieu Haumesser

L'Âme humaine et le socialisme

de Oscar WILDE

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/07/2010 | 10,00 €

Le socialisme peut-il être individualiste ? Et sinon, jusqu’où doit-il sacrifier le développement de l’individu et de ses facultés propres aux préoccupations altruistes ? En combattant la cupidité, l’égoïsme et l’exploitation de l’homme par l’homme, les doctrines socialistes ont peut-être été, depuis le 19e siècle, portées à négliger la question de l’individu et de sa capacité à se réaliser en tant que tel. Cette question ne concerne pas seulement les régimes socialistes autoritaires du 20e siècle : elle conserve toute son actualité alors que certains discours contemporains réduisent de plus en plus le socialisme à un éthique compassionnelle, qui devrait substituer à la clarté de principes réfléchis et à la volonté déterminée de changer l’ordre social, l’obscurité problématique – et en tout cas non politique – des sentiments altruistes.

Dans L’âme humaine et le socialisme (publié en 1891), Wilde soulève cette question de manière visionnaire. Il montre que le socialisme peut écraser les hommes, et en particulier les pauvres, aussi sûrement que les mécanismes d’exploitation capitaliste, lorsqu’il tombe, soit dans l’autoritarisme, soit dans la valorisation excessive de la charité. Sa thèse est alors simple et radicale : « le socialisme lui-même n’aura de réelle valeur que dans la mesure où il permettra de développer l’individualisme ». L’enjeu est de montrer que cet individualisme ne doit pas être confondu avec l’accumulation capitaliste. Bien au contraire, selon Wilde, il n’est en rien contradictoire avec l’abolition de la propriété privée. Il peut même en être le véritable but, dans la mesure où celle-ci, libérant les hommes du souci de la possession et des contraintes sociales énormes qu’elle occasionne, pourra les conduire enfin à développer leur « personnalité ». Wilde défend ainsi un socialisme radicalement original, centré sur l’idéal de l’artiste et de l’homme cultivé, contre tout despotisme qui le contraindrait, fût-ce celui du peuple ou des bons sentiments.

(présentation par Matthieu Haumesser, directeur de la collection « Essais »)

Un Rêve de John Ball

de William MORRIS, Joël CHANDELIER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/02/2010 | 14,90 €

Vers la fin du XIXe siècle, un conférencier socialiste s’endort. Divagant, promenant son esprit jusque dans la belle campagne anglaise du XIVe siècle, il rencontre quelques paysans, un ancien soldat, un prêtre rebelle. Ces hommes sont prêts à se battre ; mais, cette fois, ce ne sera pas pour leurs seigneurs, mais contre eux. John Ball, le curé qui sert de guide à ces rebelles, résume la pensée de tous en quelques mots : « Quand Adam bêchait et qu’Eve filait, où était alors le gentilhomme ? ». À leur manière, chacun de ces deux hommes se retrouve perdu dans un monde qui ne lui correspond pas. La discussion entre ces deux révoltés, portés par le même amour des hommes, se prolongera toute la nuit.

Rêverie fantastique, nouvelle, traité philosophique, manifeste politique : Un rêve de John Ball, de l’écrivain, artiste, entrepreneur et militant William Morris (1834-1896) est tout cela à la fois. Il accompagne son lecteur dans un voyage onirique étonnant, mêlant aventures et réflexion, et qui s’achève sur un désir : celui de connaître « une lutte pleine d’espoir et une paix sans tâche, c’est-à-dire, en un mot, la vie ».

Question de l'être et beauté féminine

de Jérémy NABATI

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 24/09/2009 | 15,00 €

Question de l’être et beauté féminine rapporte les aventures cocasses et poétiques d’Aldo, un jeune homme pensif mais pas mélancolique, qui courtise Flora, une jeune femme. Cette histoire d’amour offre à Question de l’être et beauté féminine l’occasion de s’émanciper des codes du récit amoureux classique pour s’élancer vers la poésie, l’humour et un lyrisme (un peu) surréaliste, écho de Vian, Queneau et Pérec. Question de l’être et beauté féminine est suivi d’un recueil de courtes pièces en prose poétique, Comment errez-vous ? qui se penchent, avec aux lèvres le même sourire sanglant de l’ innocence, sur la fin du monde, les amours passés et les vacances dans le sud.

Contretemps

de Charles MARIE

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/09/2009 | 15,00 €

Contretemps rapporte les aventures poétiques et crépusculaires de Melvin Epineuse, dandy par vocation et détective par nécessité. Melvin est engagé par une étrange société secrète pour retrouver Bruno Bar, un excentrique de ses amis, dont la principale occupation consiste à baptiser, contre leur volonté, les militants anticléricaux. Les recherches de Melvin le mèneront de Paris à Florence, de Florence à Budapest ; jamais il ne prendra l’avion, mais toujours le train ; jamais il ne mangera d’autre met que les plats les plus fins, ni ne boira autre boisson que les breuvages les plus nobles. Il rencontrera aussi des femmes, explorera des catacombes, se fera tirer dessus sans riposter et s’efforcera de terrasser ses adversaires à coups d’aphorismes improvisés.

La Mémoire, Outil et Objet de Connaissance

de David MEULEMANS

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/07/2008 | 20,00 €

La mémoire, outil et objet de connaissance, recueil pluri-disciplinaire rassemblant quinze articles de jeunes chercheurs, chacun s’intéressant à l’usage du concept de mémoire dans sa discipline propre et montrant, en creux, quelles sont les différentes dimensions de la mémoire.

Textes de : Ariane Bilheran, Véronique Bontemps, Simon Bréan, Julien Clément, Cédric Clouchoux, Caroline Duburcq, Nathanaël Dupré la Tour, Marion Lafouge, Aurélie Ledoux, David Meulemans, Alexandra Oeser, Coline Perrin, Maël Renouard, Alexandra Sippel, Aurélie Thiria et Jérémy Viale.

Sheppard Lee

de Robert Montgomery BIRD

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 22,00 €

Qui n’a jamais rêvé d’être quelqu’un d’autre ? D’échanger sa place avec un autre ?

Début du 19ème siècle, Philadelphie : un jeune Américain, Sheppard Lee, se découvre capable de migrer de corps en corps : il sera un riche, un pauvre, un fou, un esclave. Et ses multiples réincarnations vont peu à peu dessiner le portrait de la société américaine, une société folle et cruelle. Chaque
fois qu’il se retrouvera dans un nouveau corps, Sheppard Lee fera sienne de nouvelles habitudes, pensées et manières de s’exprimer et le roman épousera ces transformations, alternant entre le roman d’éducation, le conte gothique, le récit de science-fction, le roman social, tout en conservant une force
picaresque sans pareille.

Contemporain de La démocratie en Amérique d’Alexis de Tocqueville, inspiré par le Frankenstein de Mary Shelley, salué par Edgar Allan Poe, Sheppard Lee est le premier grand roman américain. Oublié au 20ème siècle, il a été redécouvert au début du 21ème siècle et loué, à la fois comme un roman postmoderniste avant l’heure, et comme une prémonition de l’Amérique délirante des présidents Bush et Trump.

Traduit pour la première fois en français, ce roman inouï est suivi d’une postface du traducteur, Antoine Traisnel, grand spécialiste de l’œuvre de Nathaniel Hawthorne.

Désert noir

de Adrien PAUCHET

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 19,00 €

 

Paris. Une pilule mystérieuse fait vaciller la capitale. Elle permet, à celui qui la consomme, de revoir les êtres chers qu’il a perdus.

 

Jocelyn est un jeune flic. Après une intervention désastreuse, il intègre l’équipe qui a pour mission de démanteler le trafic de cette nouvelle drogue.

 

S’engage alors une course poursuite où dealers déchus, policiers, mafieux, assassins et innocents, cherchent la source du produit miracle, qui permet d’ouvrir la porte du royaume des morts.

 

Mais est-il possible de sauver une société qui ne veut pas l’être ?

 

 

Citadins de demain

de Claire DUVIVIER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 20,00 €

 

Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven, issue d’une puissante famille : son père possède une compagnie commerciale et sa mère tient un siège au Haut Conseil. Progressistes, ils lui ont offert, à elle et à d’autres enfants de la Citadelle, une instruction basée sur les sciences et les humanités. Jusqu’au jour où le fiancé d’Amalia se met en tête de reproduire un sortilège ancien dont il a appris l’existence dans un livre.

 

Au moment précis où la tension accumulée dans les Faubourgs explose et où une guerre semble prête à éclater dans les colonies d’outre-mer, la magie refait son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation, Amalia ne pourra rien pour empêcher le sort de frapper sa famille et ses amis.

 

Le tour de l’Inde en 80 trains

de Monisha RAJESH

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | 22,00 €

Inspirée par Jules Verne, Monisha Rajesh, une jeune journaliste londonienne pour qui l’Inde est devenue un pays lointain et mystérieux, décide de se lancer dans un grand périple à travers la terre de ses ancêtres. Elle va voyager, dormir et vivre sur ces trains merveilleux qui sillonnent l’Inde: trains de luxe ou trains miséreux, à travers les villes et les villages, jusqu’au sommet des montagnes, et au bord de l’océan. Elle va partir à la rencontre de l’Inde, vivre mille aventures, et peu à peu, se découvrir elle-même. A la fois récit de voyage, roman d’aventures vraies, journalisme narratif, récit d’un cheminement personnel, ce texte est une invitation à sortir de soi, à partir vers l’inconnu, pour devenir soi.

Un an

de Antoinette OHANNESSIAN

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | 14,90 €

Un An propose une expérience de la durée. Le livre participe à un dispositif plastique dans lequel il est pensé comme le pendant d’une œuvre vidéo (présentée à partir du 17 mars 2012 à la galerie Alain Gutharc) ; chacune de ces deux expressions donne à lire le même texte dans le rapport au temps et à l’espace qui lui est propre.

Tandis que le texte défile comme un générique sur l’écran vidéo, il démarre dès la première de couverture de l’ouvrage, transgressant les codes de présentation canonique du livre. Le lecteur se trouve immédiatement en prise avec le flux des 365 jours, au cours desquels l’auteure a confronté le flux de sa vie personnelle avec celui de l’information continue.

La violence et la succession ininterrompue des catastrophes naturelles et des guerres contrastent avec la sobriété de la poétique de la localisation et du positionnement spatial, avec laquelle Antoinette Ohannessian décrit son quotidien et qui n’est pas sans évoquer l’art conceptuel des années 1960-1970.

Un rythme s’installe dans la lecture de cette prose qui travaille l’énonciation et dont la forme ramassée fait front à la langue percutante des informations. Dans cet écart qui parle de la déconnexion de notre vie quotidienne avec le monde médiatique, apparaît progressivement une troisième dimension, qui rend compte de la réalité que nous vivons.

Mort aux geais !

de Claire DUVIVIER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 20,00 €

 

Après les terribles meurtres de la maison De Wautier, le monde d’Amalia Van Esqwill s’est écroulé. Considérés comme les principaux suspects, Yonas et elle trouvent refuge dans les tumultueux Faubourgs de la ville. Mais s’ils peuvent se cacher de la garde havenoise, qui les protégera de l’emprise de l’enchantement ? Pour survivre, Amalia devra surmonter sa douleur, dompter ses peurs, s’adapter à la clandestinité... et accepter de confier son destin au jeu de la tour de garde.

 

 

Fable

de Charles YU

AUX FORGES DE VULCAIN (AUX FORGES DE VULCAIN) |

Pas de texte sur la quatrième de couverture

Zona cero

de Gilberto VILLARROEL

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 22,00 €

 

Un tremblement de terre déclenche une épidémie d'origine inconnue qui transforme la ville de Santiago en paysage apocalyptique. Un journaliste doit entrer dans la ville pour sauver son épouse, qui vient d'apprendre qu'elle est enceinte. Mais la capitale est assiégée. Des troupes étrangères interdisent l'accès à la « Zona Cero », où règne le chaos depuis que ses habitants se sont transformés en créatures meurtrières et destructrices.

 

Avec l'aide d'un militaire américain et d'un groupe de mineurs en grève, il traversera les rues de Santiago, infestées de monstres. Sa mission : sauver un curé déchu qui a la clé pour affronter le mal légendaire qui les menace.

 

La « Zona Cero » était l'endroit où se retrouvèrent manifestations et mouvements sociaux pendant les grèves de 2019 à Santiago, au Chili. Gilberto Villarroel construit un récit qui se nourrit d'une force collective insoumise, et présente ce moment de l'histoire chilienne sous un angle unique. Allégorie sombre d’un pays qui a le visage de la démocratie, mais qui n’a pas chassé les restes de la dictature qui l’a asservi, Zona Cero est un roman fantastique et politique : un miroir tendu à notre monde.

 

 

Jours de sang

de Sue RAINSFORD

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 21,00 €

 

Anna et Adam sont jumeaux. Ils habitent une commune abandonnée, dans un paysage changeant, au milieu duquel ils se préparent à un événement apocalyptique qu'ils croient imminent. Adam monte la garde le jour, Anna la nuit. Ils ne se croisent qu'à l'aube et au crépuscule.

 

Leur seul compagnon est Koan, ancien chef de la commune, qui exerce encore un contrôle intrusif sur leurs rituels quotidiens. Mais le retour d’un habitant de la communauté les oblige à remettre en question tout ce qu’ils croyaient avéré.

 

Touchant et dérangeant, Jours de sang est un roman qui explore les conséquences du pouvoir et de la corruption, l’impact émotionnel de l’abandon, et la résilience humaine dans les situations les plus désespérées.

 

 

Une valse pour les grotesques

de Guillaume CHAMANADJIAN

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | 22,00 €

 

Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Étudiants et habitants la font vivre sous le patronage des grotesques, statues de pierre représentant des créatures des folklores européens.

 

Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l'attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l'enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret. Corne, queue, sabots de bouc : l'enfant est un faune.

 

 

 

En compagnie d'une mercenaire et de l'héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau, ville où l'art et la science prennent vie à l'insu des habitants.

 

 

  1 2 3 4 5 6