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l'autre LIVRE

ET LE BRUIT DE SES TALONS

et le bruit de ses talons éditeur, qui est dirigée par Antoine de Kerversau fait suite à Antoine de Kerversau Imprimeur, Atelier Alpha Bleue, Baleine et Les Contrebandiers.

Nous publierons toujours de la littérature contemporaine, du Polar, de la BD et des livres d'artistes.

 

Pour Antoine :

Et le bruit des talons qu’il entend.

Elle s’appelle obsession. C’est une idée non fixe, voyageuse, qui parcourt les chemins sauvages de mon cerveau, leurs rues grises et rouges, entre les murs fantômes d’autres pensées. J’entends le bruit de ses pieds durs et nus, l’écho de ses talons dans ma tête.

L’obsession est affamée et sans repos, jamais, sans pitié, jamais. On ne peut ni la calmer, ni la tuer : elle marche, et court, et tape du pied, use la patience jusqu’à l’os et recommence, encore, à marcher et courir, encore, et taper du pied, encore, encore, jusqu’à ce que je n’écoute plus qu’elle.

Et le bruit de ses talons, détestable, excitant, est le son unique qui emplit mon crâne et rythme mes mots.

Ève Derrien, Auteur.

 

Adresse : 12 rue des Patriarches

75005 Paris
Téléphone :06 72 78 10 41
Site web :http://etlebruitdesestalons.fr
Courriel :nous contacter
Diffusion :AMALIA DIFFUSION
Distribution :Amalia diffusion et librairie l'autre livre
Représentant légal :Antoine de Kerversau
Forme juridique :SARL
Racine ISBN :978-2-37912
Nombre de titres au catalogue :18
Tirage moyen :200
Spécialités :Littérature contemporaine BD Polar livres d'artistes

La fille de juin

de Laurent MAILLARD

NOIRE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 15/03/2018 | 15,00 €

Quelque part dans les Cévennes, un couple de retraités sauvagement assassiné sans mobile apparent…

            À quelque temps de là toujours traquée par les autorités, l’ex-tueuse Aurélie Van-Root se retrouve en cavale non loin des lieux du drame et se voit bientôt contrainte de fuir aux côtés de Julie Massol, une jeune artiste impliquée dans une sordide affaire de stupéfiants.

            Alors que dans un premier temps, Julie propose à Aurélie de la guider à travers la région en échange de sa protection, leur association vire rapidement au cauchemar. Malgré les avertissements du « Huguenot », pour échapper aux trafiquants et aux forces de l’ordre les deux femmes se réfugient au Havre, un domaine hébergeant les membres d’une secte. Accueillies par un groupe de druides régnant sans partage sur ce microcosme médiéval totalement reclus du reste du monde, les fugitives découvrent que sous le vernis d’un communautarisme idyllique, leurs hôtes vivent dans la terreur permanente du « Croquelat », un mystérieux tueur qui terroriserait la contrée.

            Face au comportement de Julie qui semble de moins en moins  étrangère à ses déboires, le doute s’installe bientôt chez Aurélie. Et lorsque cette dernière découvre que dans une cave, les fidèles vénèrent également pour ses prétendues vertus, « une chose tombée du ciel », il y a vraiment de quoi devenir dingue…

NINJACOLOR

de Bénédicte HEIM

COLLEGE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 20,00 €

Ce recueil est le fruit d’une année inouïe. Il est l’œuvre d’un groupe d’élèves dont la créativité, l’imagination débridée, l’esprit d’initiative et d’entreprise n’ont cessé de me surprendre. Pendant un temps, pour inciter les enfants à écrire, je lançais des amorces, je lisais des textes, je fournissais des éléments et des aliments pour nourrir leurs récits. Mais, assez vite, il s’est produit une manière de prodige, à savoir que les élèves se sont mis à écrire spontanément, abondamment, sans que j’intervienne en amont, sans que soit nécessaire aucune incitation ou exhortation de ma part. Chaque semaine, et bientôt chaque séance, était riche de nouvelles moissons textuelles. En outre, les enfants ont rapidement pris l’habitude de travailler en groupe et de façon autonome, si bien que l’émulation (et l’émulsion créative) ainsi générée incitait chacun à donner sa pleine mesure. Ainsi se sont conjugués, pendant des mois, l’inventivité bouillonnante, les dons protéiformes, l’humour incisif et l’esprit décapant de ces talents précoces. 

Le résultat illustre on ne peut mieux le fameux adage : « La valeur n’attend pas le nombre des années » et prouve que nos élèves recèlent des mondes et des merveilles. 

Quant à moi, je ne peux que m’incliner devant ce joyau qui me remplit d’admiration et de gratitude. 

 

Bénédicte HEIM

Corde à gauche

de Vanessa FUKS

Les Contrebandières (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 17,00 €

Un homme qui a tout et a perdu l’essentiel, la mémoire.

Pour survivre, il s’accroche à des bribes volatiles et s’enfonce dans un rituel cadencé par la folie.

Une femme va entraver sa route, ni amoureuse, ni convaincue. Une femme qui vit dans un autre monde là où la félicité s’arrache en quelques secondes, le long de la corde, juste avant la ligne d’arrivée.

Tu fais pleurer tes fées marraines

de Bénédicte HEIM

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 22,00 €

Une femme navigue entre des hommes élus. Elle se frotte à eux, s’invente au contact de leurs peaux, de leur langue, de leurs histoires. De leurs silences aussi.

Il y a l’artiste, fantasque, histrionique, qui la régale de mille et une nuits récitatives.

Il y a l’amant perpétuel, lunaire, décroché, qui redresse le monde et établit le socle sûr d’un amour indéfectible.

Il y a l’homme. Sans autre nom possible car il est aussi la figure de l’inconnu, de l’inconnaissable, il est l’autre absolu, qui se dérobe à la prise et creuse un désir incendiaire.

Quelques silhouettes féminines traversent également le paysage et y déposent leur empreinte, délicate ou éruptive.

À travers ces portraits, sans cesse repris et brodés avec un point différent (plus serré, affiné, ou qui tente un angle d’approche inédit), Bénédicte Heim crée une langue, hypnotique, presque médiumnique, qui s’attache à dire les sensations au plus près de la vérité du désir, de ses embardées, sa violence, ses métamorphoses, son retrait.

« Elle est dans un habitacle aveugle, ses mains appellent une force qui ne vient pas, un souffle rauque, une silhouette furtive. Ses gestes se déclinent, détimbrés, en litanie morte. Elle a perdu le goût des contes d’épées, des combats gratuits. Il y a des caillots et un air qui s’efface, une mélopée presque éteinte, dans sa voix. Elle ne sait plus que contenir le froid, elle crache du sable sans reflets, s’enlise même dans le soleil, a besoin de procurations pour tout, ne sait plus ce que c’est être jeune de peau. Cristal cassé, dans la voix et sur la veine en sang. Elle oublie de se nouer à la main tutrice, le moyeu autour duquel tourne la roue du temps. Son âge est toujours le même avec l’amant perpétuel. Ils ont ensemble la candeur de marcher en liberté, de se lever avec toutes les saisons. Il a tous les yeux pour la voir, pas seulement ceux de la secousse physique, il peut prendre son visage dans ses mains avec violence et prendre de la vitesse même avec le soir. Il sait se planter au beau milieu de sa folie. Se planter et rester droit. Il est un rêve de colosse un peu buté, transpercé de sabliers roses. Il recoud le maillage des rêves déchirés, lui apprend à tenir entre les sauts des voix cahoteuses bohèmes. Et aussi quand le flux phrasé de la foule battante se rompt, il la repique à la base du souffle, pour qu’elle oublie l’éclipse des enseignes pimpantes et des reflets fauves. Et l’invite absentée, il la fond dans le cœur lisse, très rouge, d’une pivoine. Cet homme sécrète, dans le velours de sa voix, dans le secret de ses gestes de fleur, la charpente du monde futur. »

Hautes coutures

de Bénédicte HEIM

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 20,00 €

Mais alors dit-elle, en renouant ses lacets, si on ne peut pas tenir ensemble le soleil et la lune, comment on fait ? Elle levait un visage navré par endroits. Le ciel s’emplissait d’un air léger et délicat et l’homme, à ses côtés, cherchait une réponse qui ait valeur de poudre d’or. L’or qui poudrait le regard de cette fille. Elle sentait la cire d’abeille et la fleur de sureau, il ne la connaissait pas assez, mais il se dit qu’elle aurait pu allumer un feu avec les plus menues brindilles. Elle le défiait de son regard de nuit, le visage ouvert comme une genèse. Il calcula ses chances en cas de vérité arithmétique mais il fallait faire vite alors il dit : On ne peut pas en principe mais toi tu peux essayer. Il dit, Toi tu peux essayer et alors elle fit battre un tambour de lumière dans ses yeux. Ils marchaient dans le soleil, elle regardait toujours la fourche des arbres, parfois elle chassait l’air avec ses mains comme les chats, et quand elle parlait, il avait envie de dessiner les mouvements de sa bouche. Quand il regardait son visage, il voyait un pays autre que celui qu’ils traversaient. Elle y avait méthodiquement tracé le trajet des larmes et elle souriait comme un chat déchire une chemise. Elle sentait les vents dont la langue fourche avec une pointe de noix de muscade. Le soleil délavait ses traits, ses gestes se disloquaient à mi-parcours et son sourire était un feu qui saute. Une archère malhabile, une anémone qui pointe dans une marée d’étincelles.

Sainte-Garce

de Laurent MAILLARD

NOIRE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 17,00 €

Fugue ? Enlèvement ? Elsa Bonchamps, une étudiante parisienne, disparaît sans laisser d’adresse. Désemparée, son amie Pauline décide pour mener l’enquête, de s’en remettre à Aurélie Van-Root, ex-tueuse, alias Marlène Gauchet. Après Paris, les recherches d’Aurélie l’amènent rapidement à retrouver la trace d’Elsa à Trehonët, petite bourgade du Morbihan. Tout comme Elsa, Aurélie parvient facilement à se faire engager comme surveillante au pensionnat Sainte Kerlen, célèbre institution régionale pour l’accueil de jeunes filles en difficultés. Mais très vite, le doute s’installe. Elsa demeure introuvable. Toutes traces de sa présence semblent avoir été volontairement effacées. 

Punitions corporelles, mitard, le pensionnat est dirigé d’une main de fer par Amaury Leguerec, secondé par la redoutée Hélène Leguerec et le Père Chalmont qui prétend entendre les morts parler. Mais Les élèves sont surtout terrorisées par Sainte Kerlen. Une recluse morte depuis cent-cinquante ans et dont la rumeur prétend que certaines nuits, on peut l’entendre gratter de ses ongles le ciment des briques de sa cellule. 

Sans compter qu’une étrange malédiction pèse sur la localité où les habitants craignent la présence des « enfants verts ».