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l'autre LIVRE

Art

Danser entre les sorts

de Teo LIBARDO, Marlène FLORETTE

Tirage limité (ROSA CANINA EDITIONS) | Paru le 18/03/2022 | 100,00 €

Danser entre les sorts est un texte de Teo Libardo et une série de quinze dessins originaux de Marlène Florette. Cette œuvre poétique incantatoire - « invitation au flamboiement de l'existence » - restitue les traces du mouvement dont le récit habite le monde.

            « danser entre les gouttes
danser entre les sorts

accueillir ses secrets
restaurer sa chanson
la flamme qui s'engouffre dans son désir d'absence

s'enchanter aux lisières des traces primeraines
dansant l'amble éphémère

chavirer par l'errance »

Chaque exemplaire comprend un dessin original à l'encre de Chine (18x24cm) numéroté et signé par l'artiste. Les photographies des œuvres disponibles sont consultables sur notre site www.rosacaninaeditions.jimdofree.com

POUR QUI DANSER ?

de CHRYSTEL JUBIEN

Documentaire (ANNICKJUBIEN) | Paru le 28/04/2022 | 15,00 €

Prix 12,00 + 3 € = 15 €

Ce récit, qui relate mon expérience sensible, a nourri la réalisation du film. Il est question de danse, de cinéma et de rencontre. Au cœur de la machine carcérale. Tout contre l'enfermement, la solitude, l'abandon et la peur.

Je suis entrée à la Maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis une premieère fois en 2015. Emmanuelle Rigaud préparait un spectacle avec des détenues et sa compagnie pour laquelle je travaillais comme photographe vidéaste. Je suis revenue en 2018 avec le projet de filmer l’atelier de danse orientale qu’Emmanuelle animait depuis dix ans à la MAF. L’atelier hebdomadaire d’une heure trente est souvent escamoté, car les détenues arrivent en retard, et à l’heure fixe les surveillantes viennent les chercher pour retourner en cellule.

Les femmes ne sont jamais sûres d’être là, parfois on oublie de les appeler, elles peuvent être punies, ou on les convoque à un rendez-vous médical ou judiciaire, parfois elles n’ont pas le courage de venir.

Chaque semaine pendant an, comme un rituel, j’ai filmé un moment encadré par des règles (horaires, contraintes et interdits). Mais le temps crée un autre rapport au lieu, aux corps, aux femmes, et dans ce temps long de la répétition s’est tissée la rencontre.

Chrystel Jubien, autrice

Les emballements de Pierre Albasser

de Pierre ALBASSER

Art (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 19/11/2021 | 33,00 €

d’entreprise, a découvert le monde de la libre créativité et l’a investi de sa fantaisie communicative et libératrice. Cette première monographie souhaite consacrer son univers merveilleusement stimulant.

«Albasser n’est donc pas un “brut” de l’art tel que l’entend le commerçant-peintre-théoricien, qui en définit jadis le profil. On le dit apparenté, franc, singulier, hors les normes, et bientôt probablement autre chose encore. Les exégètes et les historiens de l’art s’activent avec entrain à enrichir une taxinomie toujours plus segmentante, au service du marché de l’art, avide et friand de nouveautés. Pour s’exprimer, il recycle et détourne donc, s’empare de divers supports, son vocabulaire. Ils sont collectés en circuit court; accessoirement des œufs d’autruche de l’élevage voisin dans son village de Marsilly, essentiellement des emballages de produits consommés quotidiennement à la maison. Ce qui fait dire à Albasser : “Mes dessins reflètent notre vie, à ma femme et à moi”. Sans pudeur superflue.» (Pascal Rigeade)

«On sent qu’au fil des années s’est enracinée dans ce lutin malicieux comme une volupté goûtée à verser sans cesse dans l’expérimentation, cette dernière étant vécue comme une promesse d’enchantements sans nombre dressés dans la vie quotidienne.» (Bruno Montpied)

La galerie du Tournant - 10 ans d'art contemporain

de COLLECTIF

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2022 | 25,00 €

Sylvie Friess et d’Alexandre Vidal, tous les deux respectivement photographe et architecte, ont créé cette galerie à la sueur d’un chantier partagé, poursuivant avec pugnacité la réalisation d’un projet de réhabilitation d’une grange en galerie d’art contemporain, un grand bâtiment en bordure de la route qui longe le lac d’Aiguebelette, là au milieu de la nature. Ce très bel espace lumineux articulé sur plusieurs niveaux accueille depuis 2012 de grandes expositions. Seul ou à deux, les artistes ont tout loisir d’occuper l’immense espace et la hauteur incroyable de la grange ainsi restructurée. Les grandes ouvertures dans les murs à l’étage, proposent des tableaux ouverts sur le changement saisonnier de la végétation qui borde le lieu. Avec l’association de nombreux amoureux des arts, ils ont ainsi accueilli dans cet espace incroyable, vingt-quatre artistes, et monté une vingtaine d’expositions gratuites et ouvertes à tous.

Ils ont aussi accueilli des lectures, des concerts ou des spectacles. Dix ans qu’ils œuvrent à ouvrir nos regards, nourrir nos émotions, déranger nos cerveaux, élever nos esprits, chahuter nos sensibilités…
La galerie accueille le public d’avril à octobre pendant les expositions, les vendredi, samedi et dimanche de 14H30 à 19H00.

 

La meguilah de Salamanque

de ANONYME

Grands albums (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 01/02/2022 | 40,00 €

Le livre d'Esther dans un coffret contenant les deux éditions en ladino et en traduction française d'après la meguilah de Salamanque (XVe siècle)

Cette version du livre d’Esther, la meguilah salmantina, est l’œuvre d’un nouveau chrétien de la ville de Salamanque au milieu du XVe siècle. Il reproduit fidèlement le récit en ladino que lisaient les Juifs sépharades au Moyen-Âge lors de la fête carnavalesque de Pourim. Son style hautement poétique, encore largement accessible aux hispanophones, naît de la rencontre du castillan ancien et de l’hébreu biblique. Traduction en français de Julia Chardavoine et illustrations de Maeva Rubli. Notes et postface du professeur Carlos Sainz de la Maza.

 

 

Terredevie

de Monica MARINIELLO

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 01/02/2022 | 25,00 €

Si les œuvres de Monica Mariniello - malgré leur modernité - évoquent l’antiquité, c’est qu’elle est née en Toscane, où enfant elle a sillonné la campagne en terre étrusque. Cette civilisation est restée pour elle une référence esthétique majeure, sans cesse réinterprétée... Terre. Terre omniprésente. Terre lieu d’harmonie et d’équilibre magique.
Entièrement consacré à ses sculptures en terre cuite, cet ouvrage présente un panorama du travail de l’artiste sur près de vingt ans, à travers plus de cent photos d’œuvres et une dizaine de textes.

Le lecteur pourra ainsi assister  au spectacle du monde, avec tout un peuple de têtes nommé Teatrum Mundi : « Elle vole des instants, des émotions intenses, des faiblesses attachantes, des sourires, des regards, des grimaces, des forces inavouées et invite le spectateur à en faire autant. » (extrait du texte de Silvestra Mariniello)
Puis avec Les Voyageurs, il parcourra la Terre à dos d’animal, se laissant guider par lui, car l’animal connaît la route : « Sans aucun artifice, indomptables et affables. Telle une fable. Une trêve. Un rêve. Humain, animal. Animus, anima. » (extrait du texte de Laurence Dugas-Fermon)
Dans Oh Terra mia aura lieu le triste constat des outrages que l’humanité fait subir à la planète, dont une « Réinterprétation contemporaine de La Pietà fortement marquée par l’extinction progressive de la biodiversité. » (extrait du texte de Romain Arazm)
Avec Only One se réalise comme une synthèse entre les personnages : « Monica anoblit chaque posture, humaine ou animale, restaurant le lien invisible du cosmos, de l’être et du regard. » (extrait du texte de Christian Noorbergen)
Enfin dans Terrehumaine, il sera temps pour les Hommes d’opérer une forme de retour aux sources en ne faisant plus qu’un avec la végétation : « Le rêve s’intensifie, le silence s’enrichit du bruit imperceptible de la végétation qui croît. Angoisse ou union sacrée, tout le vivant s’unifie pour perpétuer le miracle. » (citation de Monica Mariniello)
Ainsi espérons avec Monica que « Le spectateur entre dans une dimension espace-temps différente, où se retissent les liens entre l’homme et son esprit, et où chacun retrouve la part de sacré enfouie au fond de lui-même. »

Terre Éléphant

de Laurence DUGAS-FERMON

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 22/12/2021 | 18,00 €

Le GaneshaPark en Thaïlande est un refuge pour des éléphants qui - après une vie de travail très pénible - peuvent enfin jouir du repos. En 2017, Laurence Dugas Fermon y effectue un stage de développement  personnel auprès  de ces géants. L’expérience fut si forte qu’elle refait le voyage deux ans plus tard pour se préparer à y accueillir elle-même des stagiaires, dans le cadre des rencontres de cœur à cœur qu’elle propose au contact des animaux.
Marouflées sur toile et parées d’encres, ocres, pigments et peintures, ses photos se transforment en autant de fragments de paysages, d’océans, d’archipels,  de terres vues du ciel, d’étendues volcaniques, de galaxies... ou pour certaines - lumière éteinte - de voûtes célestes étoilées, par l’utilisation de peinture phosphorescente.
Un hommage à la terre, à l’énergie et la force d’ancrage que nous offre cet animal souverain qu’est l’éléphant, enrichi d’un texte d’une poésie empreinte de spiritualité.
Et afin de restituer au lecteur une expérience extraordinaire auprès du plus grand mammifère terrestre, voici un tout petit livre dans lequel concentrer son regard et sa pensée...

Vieillir, c'est pas pour les mauviettes

de Jacotte SIBRE

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 01/10/2021 | 25,00 €

Vieillir, c’est pas pour les mauviettes. Empruntée à la comédienne américaine Bette Davis (décédée en
1989 à 81 ans), cette citation sent le vécu ! Jacotte Sibre, qui sait parfaitement de quoi il est question, s’est intéressée à quatorze femmes entrées dans leur troisième vie, c’est à dire l’âge de la retraite.
Devant le téléphone portable négligemment posé sur un coin de table, qui filme et enregistre en se faisant oublier, toutes ont joué le jeu des propos à bâtons rompus et des paroles confiées sans directive particulière... Jacotte a monté une vidéo de 8 minutes environ pour chacune, puis réalisé leurs portraits artistiques, utilisant techniques et matériaux variés (peinture, gravure, sculpture...). L’installation d’ensemble, intitulée Portraits de femmes, devait faire l’objet d’une exposition en mai 2020. Mais Covid 19 et restrictions sanitaires étant passées par là, le projet a été reporté. Restaient les films, les portraits... et le temps nécessaire à la réalisation d’un livre - ce livre - qui présente l’ensemble des œuvres, en regard de la transcription fidèle des propos enregistrés.
La lecture que vous en ferez pourra vous faire sourire parfois, vous réjouir peut-être, vous émouvoir  certainement. Vous retrouverez probablement dans ces pages quelque-chose de votre grand-mère, de votre mère, de votre sœur ou votre double...
Loin des injonctions de notre époque - jeunisme forcené, avant-gardisme débridé, obsolescence programmée - le projet se penche sur cette catégorie de la population dont le pouvoir d’achat fait l’objet de toutes les attentions publicitaires, mais à laquelle l’art contemporain s’intéresse trop peu.
Car, si en effet la valeur n’attend pas le nombre des années et bien que la vieillesse soit un meuble inconfortable à en croire l’écrivaine Colette, l’auteur canadien Joseph Rudel-Tessier écrit dans Roquelune qu’elle n’est jamais qu’« une certaine idée que les autres se font de vous »...
Et puis, nous savons bien que c’est dans les vieux tonneaux qu’on fait les meilleurs vins !

El libro de Esther

de ANONYME

Grands albums (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 01/02/2022 | 20,00 €

El Libro de Ester que aquí se presenta, o meguilah salmantina, es la obra manuscrita de un cristiano nuevo de la ciudad de Salamanca de mediados del siglo XV. Reproduce fielmente la narración en ladino que leían los judíos sefardíes en la Edad Media durante la fiesta carnavalesca de Purim. Su estilo profundamente poético, todavía accesible en gran medida a los hispanohablantes, es el resultado del encuentro entre el castellano antiguo y el hebreo bíblico. Se publica en una versión ilustrada por Maeva Rubli. Notas y epílogo del profesor Carlos Sainz de la Maza.
 

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