Pour violon seul
de Daniel DE BRUYCKER
le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 09/03/2024 | 15,00 €
de Daniel DE BRUYCKER
le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 09/03/2024 | 15,00 €
de Colmant PHILIPPE
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 20,00 €
Dans À LA MARGE DU CIEL, passé et présent se mêlent intimement sur la voie d’un futur à façonner. Poème après poème, la vie sourd, circule, porte, désarme parfois, blesse souvent… Mais l’espoir et le rêve, mais l’amitié et l’amour sont autant d’onguents sur les plaies, contusions et autres peines. Ces indispensables outils de survivance nous rendent même, de temps à autre, immortels par l’intensité des moments partagés et des souvenirs engendrés. Une lumière précieuse qui nous accompagnera le jour où nous refermerons la dernière porte derrière nous.
Filante silencieuse
À la marge du ciel,
Un train pourfend la nuit
De sa puissante étrave.
Vers quelle gare ultime ?
Pour quel vœu formulé ?
de Patrick DEVAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 16,00 €
Il suffit parfois du silence des statues et de leur pérennité pour que leur poésie nous en apprenne beaucoup sur nous-mêmes ou la façon dont les autres les regardent. Leurs grandes, pures et fascinantes attitudes de marbre projettent sur notre Humanité leurs ombres parfois recherchées à la frontière de ce qu’il est possible de dire, d’écrire ou de se souvenir.
Empêchées d’étreindre ou obligées de voler sans tête, leur vivance sophrologique réelle ou supposée nous offre l’empathie de leurs ombres tandis que leur silence obligé nous rappelle nos manques. Les toucher rend nos âmes vivantes. La poésie, elle, leur donne la parole.
les statues
auraient
pu
parler
de
tout
mais
sont restées
muettes
jusqu’à
parfois
enfouir
lentement
leurs têtes
dans
l e sable
de Marie-Claire VERDURE
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 20,00 €
Des réalités ? Des évidences ? Quelques unes : un jardin, Venise, un amour précis et les mots. Mais le jardin peut croître à l’intérieur de qui l’aime, l’eau de Venise irriguer qui aime l’île, l’amour être un appel répété à un visage ou à l’absence d’un visage. Quant aux mots, ils seraient le lieu qui permettrait de resserrer le fatal fardeau d’être, ou de chercher à être.
Donc :
Et si le papier pour écrire
se révélait trop poreux pour
absorber l’ampleur dense
du vide de mes mots
de ma vie ? Il te faudrait
m’écrire des mots sans
jambages des mots de rien
suspendus comme mes lèvres
à ta bouche. Les amours folles
ont les hasards qu’elles méritent.
Toutes. Je ne veux plus en savoir
davantage. Les oiseaux non plus. Viens.
Les mots de Marie-Claire Verdure ne flattent rien ni personne. Il s’agit de mots heurtés, urgents, sans projet autre que de formuler le désir d’une respiration, pendant qu’il est encore temps.
Pendant que les mots se battent, appellent le jardin, Venise, l’amour, des oiseaux s’envolent ici et là, dessinent le plus parfait vide du ciel. Ils sont semblables aux poètes vrais : ils affrontent les vents les plus contraires, font signe, puis disparaissent.
Les poètes vrais ne réclament aucune justification.
de Bernadette LECONTE
Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 28/02/2024 | 12,00 €
dans le ruisseau d’un feuillage
plus murmurant
que la conversation du vent
vibrent les racines
dans l’impatience
de la lumière
entre les lignes de l’écorce
se trouve
le secret de l’arbre
de Gérard MORDILLAT
Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 12/02/2024 | 21,00 €
Le livre
«Le poète est un voyant au présent et du présent, pas un mage ou un sorcier, interrogeant les signes et les visions. J’aime penser aux poèmes que j’écris comme des textes “d’intervention”. C’est-à-dire des citations du temps, fixés dans l’histoire par des mots taillés en pointes. Interventions également sur le champ littéraire dans la mesure où ils ne s’enferment pas dans un code de lecture ; qu’ils ne peuvent se réduire au lyrisme individuel, à l’objectivisme, à la fable, au narratif, au didactisme, à la glossolalie. La poésie n’a pas de limites comme elle n’a pas de raison. Qu’elle ne soit pas « cadrée » ne signifie pas qu’elle soit sans règles, sans contrainte. Au contraire.
[…]
Écrire de la poésie, c’est avoir faim. C’est discerner le mot exact dans l’obscurité du temps, entendre le son juste au milieu des clameurs de la jungle, fixer un état incandescent de la conscience. Le poème signe toujours un éclair de lucidité.» — G. M.
de Jules VIPALDO
Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/02/2024 | 23,00 €
Ce nouvel opus de Jules Vipaldo relève d’une véritable gageure ; celle de mélanger, tout à la fois (souvent même au point de les confondre), des extraits d’un manuel d’arithmétique et d’un bréviaire. Le tout visant à créer un texte hybride et iconoclaste, tirant sur le ‘farcesque’ ; où il sera question, « entre autres réjouissances », d’une arithmétique particulièrement déjantée et arythmique ; de scènes religieuses entièrement revisitées ; et même, d'un petit précis d’Histoire de l’art, parodique à souhait !
On ne badine pas avec se présente, ainsi, comme une partition polyphonique et bouffonne où tout est écrit, sur et entre les lignes, et même à « l’intérieur » des mots ; où toutes les voix et tous les commentaires, ‘autorisés’, se superposent ; où tout se prononce et s’oralise, explicitement, et plus encore « sexplicitement », dans une poésie littérale et sonore on ne peut plus baroque et assumée, et qui n’hésite pas, en outre, et dans cette ‘OUTRANCE’ revendiquée, à user d’un lettrisme dévoyé/déglingué.
Le livre est illustré de 38 planches en couleurs de Jean-Marc Pontier
de MARCELLA
LUNE DE POCHE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 25/01/2024 | 7,00 €
de Thierry PÉRÉMARTI
LUNE DE POCHE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 25/01/2024 | 7,00 €