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l'autre LIVRE

Poésie

A Voix Nue

de Colette THÉVENET

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 13/03/2015 | 12,00 €

L’enfance… la mère… Le présent et le futur s’attachent aux souvenirs… douloureux parfois. Une écriture que la poète a voulue à voix nue. Un dialogue avec sa mère qui est à la fois terre et eau, cette nature omniprésente qui conduit à l’humilité. Toutes deux filles de la terre, laissant quelques traces au cœur de leur ile, que la rivière garde au sein de son lit. Et puis l’arrivée de l’enfant… Cette enfant nouveau-née. L’avenir et la continuité, l’écriture du destin de ces femmes gravée dans le delta fertile de la vie. 

Les Déferlantes nocturnes, acte a plusieurs voix

de Carles DIAZ

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 02/03/2015 | 12,00 €

L'idée de perte traverse soudain nos esprits ;

je saisis mon arme, la pointe vers le ciel

flottant sur un corps endormi

des draps blancs battaient des ailes pour échapper

à la vague montante de ce destin

dont j'admirais malgré moi ses contours coulant

de cheveux sombres

comme la tempête que j'idôlatrais

ma vie devenait encore une prière posée sur mon dos

elle était devenue un dieu survolant la couleur.

Je la répugne...

 

Carles DIAZ (1978), poète franco-chilien né à Satiago, docteur en histoire de l'art, vit et travaille à Bordeaux. Il a publié ses ouvrages de poésie au Chili et en France, avec notamment au Éditions Abordo : "Le Fleuve à l'envers (2013),  et "Les déferlantes nocturnes" (2010) dont voici la nouvelle édition 2015.

Dialogue avec Viva

de Claire DESTHOMAS-DEMANGE

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 31/10/2014 | 11,00 €

Dans ce monde impalpable et difficilement "dicible" rien de plus à dire… tout à ressentir, à percevoir… Se laisser emporter dans ce dialogue hors du temps où la poésie s'impose au-delà du silence.

 

Elle est ainsi, fièvre fugace, la poésie qui va de l’être à l’autre, l’impermanente de sa vie et qui le sait. Belle pour Viva, vivre pour elle qui vient des grandes nuits du froid offrir son ultime métamorphose, fille des formes échappées aux artifices de l’évolution. Loutre que tu fus, Viva tu es celle qui est venue au mystère de toute existence partagée en trouble avec la magicienne qui laisse sur la page les tremblements d’écrits aux si fines fougères tracées pour des absents.

Telle est la poésie de la magicienne-maitresse de Viva ; à si fort écrire pour en toute fin de poésie ne plus avoir à écrire !

Cultiver l’intense suspend le son à toute désespérance d’un improbable écho. Cette effraction à rebours, en brèves de mots, Claire, par les passerelles courtes des stylets du petit savoir qui laissent leurs cicatrices de signes sans paroles, le son inutile, abandonne aux gestes et aux regards le secret d’un cheminement fusionnel.

Extrait de la préface de Robert-Louis Liris

Mot à Mots

de Paul-Henry VINCENT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 23/10/2014 | 5,00 €

Avec cet art poétique bien particulier, très personnel de Paul-Henry Vincent les mots qui sont ici au centre du propos s’entrechoquent. Les mots qui sculptent le langage et l’écriture que le poète veut multiples, aux couleurs et accents riches de leurs différences. Des mots d’ici et d’ailleurs, de ceux-là même qui sont la parole de l’humanité.

Car de l’émotion incluse dans les mots surgira le sens.

Non pas le sens préalable au rugissement des mots.

Mais le sens né de l’assemblage des mots.

Roman de Russie

de Boris OKOFF

Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | Paru le 04/10/2014 | 10,00 €

Au cœur de l’hiver 2011, nous avons décidé, avec un ami photographe, d’entreprendre un voyage à bord du Transsibérien, entre Moscou et Oulan-Bator. De ce périple unique en son genre, peuplé d’imprévus et d’incertitudes, j’ai tiré un récit qui condense la galerie de personnages fascinants, tour à tour fantasques et exubérants que nous avons été amenés à rencontrer, dans des paysages dont la beauté coupe le souffle. 

Une expérience épique et inoubliable dans des conditions climatiques parfois très hostiles? 

Avec l’impression d’une certaine solitude face à ces cultures inconnues et le sentiment d’accéder à des moments d’éternité face à l’immensité de ces territoires !

De ciel et d'ombre

de Lionel RAY

Poésie (AL MANAR) | Paru le 01/10/2014 | 16,00 €

Parfois il arrive que les jours
sont comme les branches mortes
d’un arbre éternel
alors que ton visage ancien
s’anime dans la défaite.

Ce qui vient 
après
par la voie du souffle

est l’oiseau d’une seule note
et la nuit coule dans tes veines
heureuse
                paisiblement…

    Lionel Ray a reçu de nombreux prix (Apollinaire, Artaud, Mallarmé, Supervielle, Kowalski, Guillevic, etc.) et pour l’ensemble de l’œuvre, le prix Goncourt de poésie en 1995 et le grand prix de printemps de la Société des Gens de Lettres en 2001.

    Il revisite dans De Ciel et d’Ombre quelques-uns de ses thèmes préférés, celui de l’identité fragile, insaisissable, sans cesse explorée, interrogée (qui suis-je ? qu’est-ce que je fais en ce monde ?  qui est cet  autre que je suis et que je ne connais pas ? ) ,celui du temps irréparable,  de la mémoire et de l’oubli. Au seuil du grand âge, le poème plus que jamais est sa façon de prendre, d’un mot à l’autre, la mesure du temps qui passe, célébrant l’éclat du manque et du désastre. « C’est à une perception-limite entre la perte et la présence que la poésie nous invite. Je n’ai jamais voulu créer qu’un frémissement intelligible, dit-il encore. Cela ne peut se faire qu’avec une pointe d’énigme et d’émotion. »   

Haïku Gags 2.

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 29/09/2014 | 5,00 €

Le nouveau Haïku Gags est arrivé !

 

Le métro/en freinant/pousse le cri de Tarzan

 

Parmi ses jouets clignotants/mon petit-fils joue/avec une patate

 

Le feuillage du marronnier/a la forme/de l'Afrique !

A l'étale

de François ANGOT

Poésie (AL MANAR) | Paru le 10/06/2014 | 28,00 €

A l’étale ne cesse de dire son amour pour « elle ». Par vagues, avec ampleur, selon les modulations d’une fugue, « elle » se déploie en sa venue, ses apparitions, ses paysages. Métamorphose de la féminité en ses possibles, « elle » n’est pas seulement « elle », mais, en son intime et secrète présence, un champ de blé, un refrain, la tendresse de la lumière à son aurore, la rencontre, en son invraisemblable justesse, d'une voix, d'un ciel, d'un signe. 
    Porté par l’espace de ses silences, la profondeur de son mouve-ment, lame de fond entraînant toujours au-delà, le poème laisse se déployer les richesses du monde, en leur mystère, toujours plus saisissant. A l’étale, en ce sens, est comme parcouru par une intrigue, nous tenant en haleine, au rythme de l’émerveillement. 
    Ainsi, le poème se donne à lire comme un roman, un voyage, une expérience, immense et sereine, mariée à la vie, à sa concentration – jusqu’à en épouser la durée, plénière : A l’étale est le poème d’une vie, en bien des sens – une vie entière, non sans héroïsme, confiée au poème. Et, à sa manière, une réponse – à notre temps : la parole, en son amour infini –  comme ressource essentielle, comme joie, comme avenir.

Eugénie Paultre


Couverture : Brigitte Komorn

Impressions de Pekin

de Nathalie MAN

Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | Paru le 15/02/2014 | 10,00 €

Il y a deux rythmes à Pekin, celui ultra-moderne et libéral, où le temps est nécessairement de l'argent, où les routes sont larges, les immeubles hauts, les écairages virulents et le bruit étouffant ; et celui d'un ancien temps, de l'artisanat, de l'épicerie, des enfants et des vieillards où le bruit n'est qu'une notion extérieure, celui des hutongs où les rues sont fines et longues, circulaires, ovales, en angles droits, les éclairages font ce qu'ils peuvent, la nuit commence tôt et la vie écoute le tempo du soleil.