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l'autre LIVRE

Poésie

Triptyque

de Marie-Anne BRUCH

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/12/2015 | 12,00 €

Tu rêves de retrousser les jupons en dentelle de la mer

Quand ce monde ne tient que sur des faux-semblants
Pouvons-nous y risquer une parole vraie ?

Ma date de naissance est à moitié morte

 

Tels sont quelques-uns des vers de Triptyque, livre anthologique réunissant trois recueils écrits entre 2000 et 2015. 

 

Parce que nos émotions sont multiples, bigarrées ou encore en demi-teintes, Marie-Anne Bruch a choisi de les explorer par le biais de diverses formes poétiques (sonnets, vers libres, poèmes en prose) qui se complètent sans se heurter.

 

Ecrire des sonnets au 21ème siècle, ce n’est pas un anachronisme, encore moins l’effet d’une douteuse nostalgie, mais c’est une manière originale de revivifier notre modernité. De ce recueil de sonnets – intitulé Feue l’étincelle – Bertrand Degott a écrit que “leur désinvolture un peu mélancolique et désabusée fai(sai)t penser à Laforgue.”

 

Plumes dans le Vide, par l’emploi du vers libre, répond à un désir de concision et de clarté, et explore le thème complexe et souvent déroutant de l’identité. Les Frontières Intérieures tentent de sonder les profondeurs de l’âme, dans une prose pleine de visions et de résonances.

 

Triptyque est suivi de Voix Croisées, où les voix de Denis Hamel et de Marie-Anne Bruch alternent, dans un subtil jeu d’ombres et de lumières.

 

Les auteurs : 

 

Marie-Anne Bruch, née en 1971, commence à écrire des poèmes en 1989 et reçoit le Prix Arthur Rimbaud en 1996. Elle fait paraître les recueils Écrits la nuit (Polder, 2014) et Tableautins (Lanore, 2004). Se consacrant pleinement à l’écriture à partir de 2008, elle collabore à plusieurs revues, parmi lesquelles Friches, Décharge, Les Cahiers du Sens, À l’Index, Arpa, Le Coin de Table, ou encore Traction-Brabant

 

Denis Hamel est né en 1973. Commence à écrire de la poésie en 1999. Publie un recueil chez Polder en 2015. Un autre recueil est à paraître chez Petit Pavé en 2016.

Le Coq Catalan

de Albert BAUSIL

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 20/11/2015 | 18,00 €

« Un beau jour j’ai vu la Poésie, la Poésie en chair et en os, la Poésie faite homme ; oui, tout en BAUSIL était poésie : sa démarche gazelleuse, son chapeau oiselin, le pli de son pantalon et le zig-zag de son œil, son je ne sais quoi, son rien, son lui, sa demeure, sa sœur que j’adorais. L’avez-vous vu grimper à Font-Romeu, ou rire, ou vous sauter au cou. Ah ! le délicieux spécimen d’humanité ; ah ! le poète ! Dire qu’il y a des types qui ont vu Jésus, Barberousse, Citroën, moi, moi j’ai vu, de mes yeux vu, vous dis-je la Poésie. »

Joseph DELTEIL (À la mémoire d’Albert Bausil, Tramontane N° 283-284, mars-avril 1947)

Pour survivre à la nuit

de Assia OUEHBI

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 5,00 €

C’est une poésie qui court dans la ville, sur les quais… qui s’écrit comme autant de graffitis sur les murs de la cité…  Une urgence à vivre.  Cette ville, aux allures apocalyptiques, est ce qu’il reste quand le jour se retire. Alors, pour survivre à la disparition du père, à la nuit de son deuil, Assia Ouehbi écrit.

XXI suivi de Post Mortem

de Arnaud BEAUJEU

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 13,00 €

XXI, illustré par les tarots des Visconti-Sforza, se présente comme un jeu de vingt-et-une cartes poétiques + une muette (celle du Mat ou du Fou). Comme à la suite d’un tirage divinatoire, et selon la pensée néoplatonicienne de Marsile Ficin, ce recueil suit le principe d’une élévation spirituelle, à travers les mondes de la terre et du ciel, non sans renversements possibles entre le haut et le bas. Le parcours qui s’opère à travers les colonnes de Jupiter, de Mars et de Vénus, de La Lune et du Soleil, puis de celle de Mercure, se parachève sur la question des fins dernières ou « colonne de Saturne ». Mais c’est d’abord au lecteur de créer son propre cheminement herméneutique à travers ces poèmes dont l’inspiration provient également des œuvres de Dante et de Botticelli.

 

L’ensemble suivant, Post mortem, se compose de quatre poèmes où s’entrecroisent le blanc, la lumière, la présence et son effacement…

 

L'auteur :

 

Membre du comité de rédaction de la revue NU(e), Arnaud Beaujeu a coordonné deux numéros « Michel Steiner ». 

Il a par ailleurs publié deux ouvrages critiques : en 2010, Matière et lumière dans le théâtre de Samuel Beckett, aux éditions Peter Lang (Oxford, Berne), et en 2011, Samuel Beckett : trivial et spirituel, aux éditions Rodopi (New-York, Amsterdam), ainsi que plusieurs articles ou entretiens sur des poètes contemporains (Bernard Vargaftig, Jean-Pierre Lemaire, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Béatrice Bonhomme, Charles Juliet, François Cheng, René Depestre, etc.). 

 

 

Croquis d'instants

de Odette ANDRAUD-LASSALVY

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 03/10/2015 | 5,00 €

Chaque croquis d’instant a sa propre vie.

Le moment s’appuyant sur hier pour construire demain.

Un cheminement intérieur aux couleurs de la vie.

 

Des croquis réalisés par la poète qui soulignent les mots.

Les mots témoins de ces instants où le regard se pose, où l’émotion est seule maîtresse de l’instant à vivre.

(sport)

de MARCELLA

PLEINE LUNE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 30/06/2015 | 11,00 €

Le monument à l'immigré(e)

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 04/05/2015 | 15,00 €

L'idée principale de ce poème (illustré par l'auteur) est très simple :

Le “travailleur migrant” a BEAUCOUP DONNÉ. Peut-être PLUS QU'IL N'EN A REÇU.

Son apport culturel a souvent été mis en avant. Ici, on parle davantage de l'apport économique. Ne serait-ce qu'en matière de grande consommation de matériaux de construction, pour construire son propre monument (“personne d'autre ne le fera”), son foyer familial, sa maison, la “maison individuelle” (décriée comme trop “bassement matérielle” et source d'égoisme, par certaines personnes hautement cultivées qui, pourtant, ne s'en privent pas, elles-mêmes !).

À l'intérieur de ce monument, et dans la verdure vitale qui l'entoure, peut, enfin, s'épanouir une vie culturelle et collective... s'il en reste les forces !

Car il s'agit, d'abord, d'un sacrifice. D'abnégation. Pour les générations suivantes.

L'immigré(e) a “boosté” l'économie du “pays d'accueil” de son optimisme fondamental.

Mais le premier à en avoir profité est le “pays d'accueil”.

 

A Voix Nue

de Colette THÉVENET

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 13/03/2015 | 12,00 €

L’enfance… la mère… Le présent et le futur s’attachent aux souvenirs… douloureux parfois. Une écriture que la poète a voulue à voix nue. Un dialogue avec sa mère qui est à la fois terre et eau, cette nature omniprésente qui conduit à l’humilité. Toutes deux filles de la terre, laissant quelques traces au cœur de leur ile, que la rivière garde au sein de son lit. Et puis l’arrivée de l’enfant… Cette enfant nouveau-née. L’avenir et la continuité, l’écriture du destin de ces femmes gravée dans le delta fertile de la vie. 

Les Déferlantes nocturnes, acte a plusieurs voix

de Carles DIAZ

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 02/03/2015 | 12,00 €

L'idée de perte traverse soudain nos esprits ;

je saisis mon arme, la pointe vers le ciel

flottant sur un corps endormi

des draps blancs battaient des ailes pour échapper

à la vague montante de ce destin

dont j'admirais malgré moi ses contours coulant

de cheveux sombres

comme la tempête que j'idôlatrais

ma vie devenait encore une prière posée sur mon dos

elle était devenue un dieu survolant la couleur.

Je la répugne...

 

Carles DIAZ (1978), poète franco-chilien né à Satiago, docteur en histoire de l'art, vit et travaille à Bordeaux. Il a publié ses ouvrages de poésie au Chili et en France, avec notamment au Éditions Abordo : "Le Fleuve à l'envers (2013),  et "Les déferlantes nocturnes" (2010) dont voici la nouvelle édition 2015.

Dialogue avec Viva

de Claire DESTHOMAS-DEMANGE

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 31/10/2014 | 11,00 €

Dans ce monde impalpable et difficilement "dicible" rien de plus à dire… tout à ressentir, à percevoir… Se laisser emporter dans ce dialogue hors du temps où la poésie s'impose au-delà du silence.

 

Elle est ainsi, fièvre fugace, la poésie qui va de l’être à l’autre, l’impermanente de sa vie et qui le sait. Belle pour Viva, vivre pour elle qui vient des grandes nuits du froid offrir son ultime métamorphose, fille des formes échappées aux artifices de l’évolution. Loutre que tu fus, Viva tu es celle qui est venue au mystère de toute existence partagée en trouble avec la magicienne qui laisse sur la page les tremblements d’écrits aux si fines fougères tracées pour des absents.

Telle est la poésie de la magicienne-maitresse de Viva ; à si fort écrire pour en toute fin de poésie ne plus avoir à écrire !

Cultiver l’intense suspend le son à toute désespérance d’un improbable écho. Cette effraction à rebours, en brèves de mots, Claire, par les passerelles courtes des stylets du petit savoir qui laissent leurs cicatrices de signes sans paroles, le son inutile, abandonne aux gestes et aux regards le secret d’un cheminement fusionnel.

Extrait de la préface de Robert-Louis Liris