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l'autre LIVRE

Romans

Doppelbruder

de Violaine BéROT

livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 28/05/2019 | 22,00 €

Ich fühlte mich richtig gut. Eines Morgens wurde es Zeit, in die Klinik zu gehen und auf einem Bildschirm das süße Gesicht meines Sohnes anzuschauen. Ich verbrachte eine ganze Weile im Bad, um mich für unser Treffen hübsch zu machen. Mein kleiner Bub war der erste Typ, für den ich schön sein wollte.

Voyage en Aplostan

de Robert NOTENBOOM

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 28/05/2019 | 16,00 €

Serge Wellens, dans sa correspondance avec Robert Notenboom, écrivait : « Je découvre une écriture limpide et lumineuse… J’aime cette transparence, cette absence d’emphase, cette liberté de chacun de vos poèmes qu’il faut lire à haute voix pour en ressentir toute la charge émotionnelle. » « La simplicité n’est pas un but dans l’art, mais on arrive à la simplicité malgré soi en s’approchant du sens réel des choses », disait Constantin Brâncusi , un des plus grands sculpteurs du siècle dernier. La poésie de Robert Notenboom, pour qui « tout mot qui n’est pas indispensable est nuisible », relève précisément de cette simplicité essentielle. Ce sera comme un sommeil Dont peu à peu les rêves Se seront retirés Ce sera comme une mer étale Par très beau temps.

La parole

de Séverine MAYER

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 23/05/2019 | 18,00 €

La parole est un témoignage, le récit des violences subies par une petite fille de la part d’un pédocriminel qu’elle devait appeler « papa ». Un récit, sans haine, dans le but de dire ce qui s’est passé. C’est un livre de souvenirs, de ressentis et d’analyses, avec l’espoir de faire comprendre ce que vit un enfant incestué et condamné au silence. C’est dire avec quelles difficultés on devient un adulte amoché quand on n’a pas eu d’enfance, lorsque l’on a grandi dans la honte, la culpabilité et le mensonge.

C’est un moyen de se rendre justice, car quand il n’y a plus rien à espérer de ceux qui auraient dû demander pardon, que l’on vous jette la pierre pour avoir osé exprimer de la colère, de la douleur : c’est que le moment est venu de vider son sac et de plus être enchaîné au silence.

EN LAISSE

de Stéphanie SALIÈGE-NEZZAR

Roman (ANNICKJUBIEN) | Paru le 15/05/2019 | 20,00 €

Déborah, une femme d’affaire, avide de pouvoir et sans scrupule, meurt brutalement. Elle se retrouve plongée dans une forme de Néant. Seule une voix s’adresse à elle. C’est la voix du « Passeur ». Il lui apprend qu’elle est condamnée à l’Errance. Un monde en apesanteur, où elle n’aura ni corps, ni perception. Elle entendra ses propres pensées, seule, éternellement. En bonne négociatrice, Déborah parvient à obtenir un sursis, une faveur du Passeur. Elle sera réincarnée.

Sa seule échappatoire, afin de mériter cette autre vie, est d’accéder à la rédemption. Au cours de son périple, dans sa nouvelle enveloppe, celle d’une chienne Dobermann, elle devra se souvenir de son passé.

Parviendra-t-elle à comprendre qui elle a été et qui elle aurait pu être ?

Pourra-t-elle dés lors devenir un autre elle-même ?

 

Stéphanie Saliège-Nezzar est née en 1975 a? Besançon. Elle est infirmière en  psychiatrie. Dès 4 ans, elle suit des études de piano au conservatoire international de Paris. À 16 ans, elle obtient son diplôme de fin d'études de piano.  Elle. Depuis quatre ans elle travaille quotidiennement sur des fictions. « En Laisse » est son premier roman. 

Extérieur jungle

de Vanessa FUKS

NOIRE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 13/05/2019 | 15,00 €

Ce qu’il avait voulu, c’était quoi ? Être un artiste, être aimé, se voir, qu’on le voit ? Mais qu’on le voit tel qu’il était ou tel qu’il voulait être ?

Oui, il voulait son nom en gros sur les affiches, ou cette femme si belle, si talentueuse à son bras. Il avait voulu tout cela si fort et pourtant tout avait disparu. Mais n’était-ce pas justement cela l’essence de l’Art ? Toucher le fond de l’abîme pour y trouver l’artiste…

Tristan est un acteur, du moins il le croit. Il croit que le vide qui l’habite peut s’emplir de la vision d’un autre et rayonner au-delà de sa propre existence. Et tant pis si cette vision ressemble plus à un gouffre sans fond qu’à une aura. Qu’a-t-il  à perdre à présent, à part le peu de lui-même qu’il lui reste.

Ovaine, La saga

de Tristan FELIX

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 24/04/2019 | 23,00 €

Ovaine, La Saga, un roman ? Mais alors des plus iconoclaste, une romancie de romanichelle, un ovni en 324 métamorphoses ! Son fameux préfacier, Maurice Mourier, ne mâche pas ses mots : « Ovaine a gardé sur le nez, pour mieux percer toutes les coquilles des bienséances, la corne caduque mais acérée du bébé dinosaure, dont le poulet a hérité. Ovaine, le poussin sauvage. Et hop ! Hors du nid ! Et hop ! De retour dans l’œuf ! Quelle gymnastique ! C’est pas tous les jours qu’on est convié à jouir de telles cabrioles. Ces acrobaties-pyrotechnies-nécromancies dans et par les mots, c’est ça la poésie et non ce verbiage trop pensé qui solennise, devient niais et se change en basse littérature à message d’utilité publique. La poésie d’Ovaine sous le signe de l’invention absolue, créant son vocabulaire, sa syntaxe, et tous ses propres sens, à la condition qu’ils ne soient pas communs, est un œuf compact et lisse, mais des pinces sont cachées dedans, qui, avec le temps, s’aiguisent au morfil de sa neuvaine. C’est une poésie véritable, de celles, rares, qui ne courent pas les rues. Véritable, c’est à dire infiniment éloignée de la platitude du vrai, entièrement fausse exprès, entièrement machinée, imaginée, et plus vraie de devoir à l’espace du dedans, non à celui du dehors, qu’elle radiographie mieux que bien d’autres pourtant. 

Voilà, on en a assez dit, nous les fidèles. Vous tous, lecteurs nouveaux, lecteurs novices, à vous de lire, maintenant ! »

L’Évangile bleuNUIT

de Christian EDZIRÉ DÉQUESNES

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 24/04/2019 | 12,00 €

C’est un texte hérissé, t’sais ? hirsute, tout héru (hirsute). Qui crisse sous l’œil, hein, tu l’entends ? Texte mal rasé, et ce qui lui pousse, c’est du poil de leuwairou (loup-garou). – Non, il faut qu’il continue son errance, sa traversée de la nuit. Et c’est récit brut, chantier et charnier. « Mécrit », disait quelqu’un-chchaipuqui. – Ton charnier, du Char nié, ah ! ah ! ah non ce n’est pas de la belle poésie !… C’est l’ossuaire qui se moque de la Sorgue ! Et ton chantier : mais de chantier à chant il n’y a pas qu’un pas, fieu****. Il y a une allure à trouver, une façon de se glisser, de se faufiler mais parfois de passer en force, et puis un tempo à trouver, battement. – Ce texte n’a pas encore trouvé ses aises dans son cours, son vautrement. Il faut trouver une fluidité dans ses cahots, son brinquebalement, ses embardées, ses emballements. Une fluidité, oui : c’est le chant. Texte qui a besoin de bouger encore, de « mousser », des se trémousser dans sa propre écume : c’est un grand chant qui n’a pas fini de se couler et de se caler, de se carrer, dans son propre espace.

Ivar Ch’Vavar, lettre à Christian Edziré Déquesnes

Awa

de Juliette KEATING

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 23/04/2019 | 18,00 €

Dans une rue en chantier aux trottoirs défoncés vit nue, été comme hiver, Éva, Ève ou Awa, la jeune fille noire vagabonde, nue et pure face à un monde caniculaire basculant dans la révolte et le chaos. La brisera-t-il ? L'amour sera-t-il toujours une issue, un ancrage ?

« Awa ne savait pourquoi sa mémoire se heurtait implacablement aux portes battantes d’une cabine téléphonique qui n’existait plus, et ne voulait pas la conduire au-delà, comme si les lieux les plus éloignés de son enfance lui étaient formellement interdits. Interdit aussi le prénom que sa mère lui avait donné : comment avait-elle pu l’oublier ? Elle se sentait coupable. Peut-on se nommer soi-même ? Elle s’était souvent interrogée sans trouver de réponse susceptible d’apaiser ni sa peine, ni sa conscience, butant sur la double énigme de son nom et de sa date de naissance. Il lui fallait accepter l’éternel exil de la douceur maternelle, bercer la douleur de l’absence jusqu’à ce que, définitivement, elle s’endormît. Mais elle devait regarder devant elle, se dit Awa, résolue. Comme sur ce vélo qu’une fillette lui avait prêté dans le bois, demeurer toujours en mouvement pour maintenir l’équilibre : le dos droit, les yeux dirigés vers l’avenir. Pour Thomas qui l’avait élevée, pour sa mère à qui elle devait la vie, pour la vieille qui l’aimait avec les yeux, elle se promit de ne plus se laisser aller, elle se jura de vivre, de devenir femme. Elle était pleinement Awa, dressée, verticale, à la face du monde. »

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