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l'autre LIVRE

hors collection

Saionji, l’ami japonais de Clémenceau

de Philippe PIVION

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/09/2023 | 22,00 €

  Saionji Kinmochi a été ami intime de l'empereur du Japon qui ouvrira la période Meiji. Il fut guerrier, convaincu de bousculer l'ordre des Shoguns et des samouraïs, envoyé de l'empereur aux Etats Unis, en France et dans presque tous les pays de l'Europe. Ministre de l'éducation, premier ministre en 1906, genro en 1913, plénipotentiaire du Japon lors de la conférence de la paix en 1919. Il est ami avec Georges Clemenceau dès 1872 et leur parcours est similaire.
   Passionné d'art, il est ami avec Claude Monet, avec Judith Gauthier avec laquelle il écrira des poèmes et côtoie tous les salons parisiens, souvent en compagnie de Georges Clemenceau.
   Et si derrière cette paroi, se cachait un crime horrible, une facette ignorée du personnage historique. C'est ce à quoi oeuvre l'auteur avec le talent d'un romancier policier.

4 ème de couverture :

  Durant les années d’apprentissage de Saionji, ces années parisiennes, il fut un ami fidèle de Georges Clemenceau. Les deux hommes ont eu une complicité, une intimité pourrait- on dire, dont ils ne déferont jamais. Très curieusement, nous n’avons, là encore, plus trace de leurs échanges épistolaires; ils ont, semble-t-il d’un commun accord, fait disparaître leur correspondance. Que pouvait-elle recéler qui nécessitât qu’elle fût détruite ?
    
    Saionji et Clemenceau sont les deux personnages historiques principaux de ce récit. Il m’a paru nécessaire de cerner le contour des événements qui les conduisirent à se cramponner à certains principes plutôt qu’à d’autres. En s’imprégnant des bouleversements des années 1870, le lecteur pourra, je l’espère, déceler les ressorts de leur cheminement. Ainsi, comment expliquer que Clemenceau en 1918 se soit à ce point obstiné pour que la Conférence de Paris, destinée à élaborer le traité de paix avec l’Allemagne notamment, s’ouvrît le 18 janvier 1919 et que le traité lui-même fût signé à Versailles, si nous ne faisons pas un retour en arrière au 18 janvier 1871 ?
   

     Ce faisant, nous nous éloignons du sujet, penserez- vous. Il se peut, mais pouvons-nous aborder l’évolution intime de ces hommes qui ont marqué l’histoire si nous ne mesurons pas les contradictions d’alors ?
    
    Mais si se cachait aussi une autre vérité derrière le masque impénétrable des photographies officielles, un secret enfoui dans les tréfonds de l’histoire, un secret partagé avec Clemenceau ? Alors la narration peut prendre l’allure d’un puzzle, le roman devenir un récit. Le lecteur en sera peut- être troublé, décontenancé, mais c’est le choix de l’auteur, de découvrir cette autre possible vérité.

Critique de la raison gazeuse

de Jean-Pierre BOUDINE

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 26/01/2023 | 12,00 €

Entre le camp du travail et celui du capital, l’auteur a pris fait et cause pour le premier. Si l’idée d’un grand parti de gauche démocratique devait aujourd’hui tomber en désuétude, il ne croit pas que ce serait une bonne chose, ni un bon signe.
Il n’approuve pas que le mouvement créé par la campagne présidentielle de Jean- Luc Mélenchon, la France Insoumise, soit gazeux plutôt que démocratique. Il explique que les nécessités du combat exigent la démocratie, dont le fondement est l’égalité, tant dans le mouvement que dans la République.
Il soutient et participe au mouvement qui, de l’intérieur de la France Insoumise exprime aujourd’hui cette exigence démocratique.

 

Les saisons sur la colline de l’Hermitage

de Yves NEYROLLES

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 05/10/2022 | 30,00 €

Les saisons sur la colline de l’Hermitage

Une approche photographique et poétique de la colline dromoise et de son vignoble par le photographe Yves Neyrolles
La nature et la culture, quand elles s’allient et se complètent, donnent naissance à des lieux qui tiennent du prodige, traversant les siècles et les mémoires, invitant le regard et l’esprit à s’arrêter, à s’ouvrir à quelque chose de plus que l’admiration, que la contemplation : la célébration. La colline de l’Hermitage, avec ses vignes qui surplombent le Rhône, fait partie de ces paysages qu’une fois découverts on ne peut oublier. Ce livre invite à une flânerie au fil des saisons, découvrant, aux pas lents du photographe, le rite de la vigne et de celles et ceux qui l’accompagnent tout au long de l’année, qui l’entretiennent, la cultivent, s’exercent, en gestes subtils patiemment repris de celles et ceux qui les ont précédés, à faire de ce don primordial de la nature le nectar prodigieux qui, irrésistiblement, enchantera les palais, suscitera le bonheur et la vie.
Extrait :
« Mai, juin, juillet. Après ce festival des couleurs, c’est à présent le vert, avec ses nuances et ses sous-nuances, qui domine, ancré définitivement dans le paysage. La colline est devenue cette vague immense, immobile mais frémissante, à travers laquelle, chaque jour, les soins des hommes et des femmes se multiplient, dans le seul souci d’assister la vigne, ces milliers de milliers de plants dressés de plus en plus fièrement, de plus en plus follement pourrait-on dire, sur les pentes, dans le seul but de veiller à ce que toutes les conditions soient constamment réunies pour l’organisation de vendanges fructueuses. Après la fleur, bref moment du développement des tiges nouvelles, les grappes se forment en grand nombre à la base de chaque pied, la vigne montrant, comme je l’ai déjà écrit, sa vigueur et sa générosité.
Hommes et femmes, répartis dans les rangées d’une verdure de plus en plus ample et envahissante, houle dans laquelle leurs silhouettes semblent plonger et se fondre, tempèrent cette surabondance, éliminant les rameaux secondaires par « épillonnage », selon l’expression de Patrick Janvier, du Domaine Guigal, ainsi que nombre de feuilles qui empêchent l’air et la lumière de pénétrer au mieux en chacun de ces « corps » dont la hauteur tend à les dépasser. Ils et elles reprennent et poursuivent le patient travail de relever les tiges conservées et de les lier de nouveau, plus haut, toujours plus haut, à l’échalas devenu quasi imperceptible dans l’immense étendue vivante.
Confirmant leur vigueur, les ceps ne cessent de dresser de nouveaux jets garnis de feuilles d’un vert plus tendre et qui, à contre-jour, paraissent presque jaunes, comme solaires : un coup de cisaille bien administré suffit à réduire la pointe de ce nouvel élan de la plante - décidément vivace. »

 

Et Maintenant !? Histoire non autorisée d’une aventure collective (Longo maï)

de COLLECTIF

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 27/07/2022 | 20,00 €

Quatrième de couverture :

À la suite du mouvement de 68 il y eu énormément d’entreprises et de communautés de vie et de production autogestionnaire qui ont eu la prétention d’essayer des formes solidaires dans le vivre ensemble et de créer des espaces de liberté dans une société qui en nie l’existence.

Quelques unes d’entre elles existent encore aujourd’hui. Parmi elles, le mouvement européen Longo maï dont les coopératives sont présentes dans différents pays.

Fondé en 1973 Longo maï va fêter son cinquantième anniversaire. À cette occasion nous rendons à nouveau disponible le livre De l’Atelier Populaire International édité en 2014 pour qu’un plus large public y accède.

Walter Lack, qui appartenait à la génération des fondateurs de Longo maï, a accompagné et commenté de sa plume acérée durant un période de trente ans la petite histoire de Longo maï mais également la “grande“. De ceci est né une quantité énorme de dessins, d’affiches, de caricatures mais aussi quelques textes qui n’ont pas épargnés les problèmes et les conflits de la maison. Pour ce livre nous nous sommes donnés la liberté d’agencer les dessins dans un certain ordre pour pouvoir raconter ce projet collectif à contre-courant qui se doit d’être en perpétuel mouvement dans ce monde qui change constamment.

Walter Lack 1955-2006 :

Entre autre dessinateur, illustrateur, maquettiste, imprimeur, mécanicien, conducteur de camion et de tractopelle, bâtisseur.

Il a vécu dans les coopératives de Longo maï en Suisse, en France, en Autriche et en Allemagne.

 

La galerie du Tournant - 10 ans d'art contemporain

de COLLECTIF

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2022 | 25,00 €

Sylvie Friess et d’Alexandre Vidal, tous les deux respectivement photographe et architecte, ont créé cette galerie à la sueur d’un chantier partagé, poursuivant avec pugnacité la réalisation d’un projet de réhabilitation d’une grange en galerie d’art contemporain, un grand bâtiment en bordure de la route qui longe le lac d’Aiguebelette, là au milieu de la nature. Ce très bel espace lumineux articulé sur plusieurs niveaux accueille depuis 2012 de grandes expositions. Seul ou à deux, les artistes ont tout loisir d’occuper l’immense espace et la hauteur incroyable de la grange ainsi restructurée. Les grandes ouvertures dans les murs à l’étage, proposent des tableaux ouverts sur le changement saisonnier de la végétation qui borde le lieu. Avec l’association de nombreux amoureux des arts, ils ont ainsi accueilli dans cet espace incroyable, vingt-quatre artistes, et monté une vingtaine d’expositions gratuites et ouvertes à tous.

Ils ont aussi accueilli des lectures, des concerts ou des spectacles. Dix ans qu’ils œuvrent à ouvrir nos regards, nourrir nos émotions, déranger nos cerveaux, élever nos esprits, chahuter nos sensibilités…
La galerie accueille le public d’avril à octobre pendant les expositions, les vendredi, samedi et dimanche de 14H30 à 19H00.

 

La passion selon Ravensbruck suivie de La vie Normale

de Micheline MAUREL

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2022 | 20,00 €

Micheline Maurel (1916-2009), écrivaine et résistante, survivante de Ravensbrück, témoigne dans La Passion selon Ravensbrück en une série de poèmes composés pendant les interminables appels de son quotidien au camp. En 1950, elle revient sur cette épreuve et celle du retour en un fulgurant poème qui donne son titre au recueil.

La vie normale raconte la vie après les camps, la déception du retour, le décalage, la présence permanente en soi de celles qui ne sont pas revenues, mais aussi la prise en main de son destin de femme.

Ces deux titres, publiés respectivement en 1965 et 1958 par les éditions de Minuit étaient épuisés depuis des années, le public va enfin pouvoir les redécouvrir illustrés de dessins inédits de l’autrice.

Cette nouvelle édition est accompagnée d’une présentation sensible et de notes de l’autrice, comédienne et metteuse en scène Anne Monteil-Bauer, fondatrice de Si/si, les femmes existent. https://www.sisilesfemmes.fr/

 

Ed Lacy-Un inconnu nommé Len Zinberg

de Roger MARTIN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/02/2022 | 20,00 €

Qui était-il cet écrivain juif, communiste, marié à Esther, une Noire avec laquelle ils adopteraient plus tard Carla, une petite fille noire originaire des Antilles britanniques ?

Qui était-il ce « juif non-juif », passionnément new-yorkais, qui avait embrassé à vingt ans la cause des laissés-pour-compte de la socièté et des victimes du racisme, noires ou hispaniques ?

Qui était-il vraiment ? Len Zinberg, auteur de nouvelles dans la presse communiste ? Ed Lacy, qui publiait ses récits dans lAfro-American et le Pittsburgh Courier et passait pour Noir ? Ou encore Steve April, Russell Turner ou Mark Haggstrom qui signeraient des centaines de nouvelles ?

Qui était-il, ce soldat mobilisé ? en Italie qui deviendrait correspondant de Yank, un hebdomadaire « écrit par des soldats pour des soldats » tiré à 2 700 000 exemplaires ? Ce collaborateur du prestigieux New Yorker, qui publia en 1940 Walk Hard-Talk Loud que Langston Hughes et Ralph Ellison jugeaient extraordinaire ?

Qui était-il ce Blanc qui créa, en 1957, le premier personnage de détective privé noir, Toussaint Marcus Moore, dans Traquenoir (Room to Swing), auquel les Mystery Writers of America décernèrent lEdgar du meilleur roman policier de lannée ?

Qui était-il, cet écrivain talentueux dénonce ? comme rouge et victime de la Chasse aux sorcières, qui sévanouit en 1949, avant de se réincarner, deux ans plus tard, en un certain Ed Lacy et décrire une trentaine de romans noirs jusquà sa mort tragique en 1968, sans jamais cesser de de?fendre des valeurs de liberté ?, de tolérance et dhumanité ?

Ed Lacy (Un inconnu nommé Len Zinberg) en même temps que la singulière destinée dun auteur qui mérite pleinement dêtre redécouvert, est une passionnante plongée au cœur de lhistoire des États-Unis, des luttes sociales et politiques, du combat pour leégalité raciale et de lunivers de la littérature noire.

FIASCO

de COMBOR

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 08/11/2021 | 15,00 €

La plupart des lecteurs reconnaitront en Fiasco le petit pantin de Carlo Collodi. L’auteur Combor, rend en effet hommage au personnage de Pinocchio (dont la finalité n’est pas de distraire la jeunesse), en s’emparant de ce conte fantastique (et presque merveilleux puisqu’il respecte presque les codes du genre avant de les brouiller) et en proposant une version pertinente et contemporaine. L’épaisseur et le mystère de la marionnette et des personnages rencontrés au cours d’une aventure aussi philosophique que vitale, sont tissés de complexes métaphores et d’une réflexion profonde sur la question de la liberté et de l’espace que nous délimitons autour d’elle. Derrière ce déroulement d’épisodes fantaisistes se cachent des significations multiples que les exégètes les plus sérieux s’appliqueront à commenter et déchiffrer. Cette matière narrative abondante forme l’essentiel du livre et s’applique à brouiller les pistes, à déjouer les attentes, à subvertir les modèles, à cultiver l’ambiguïté.

D’une écriture musicale, avec un attachement particulier pour l’oralité, l’auteur nous entraine dans une version haletante, drôle des aventures absurdes de Fiasco. Représentation anthropomorphe investi de compétences magiques, son petit anti héros se distingue par une évidente aspiration à la révolte, à l’aventure, à la désobéissance, car il entend critiquer une société qui voudrait le soumettre. Fiasco est un enfant qui, préférant une fois pour toutes le plaisir au devoir, réveille en nous quelques désirs, que la raison ou la morale ont bien éteints.

 

Nous ne regarderons pas ailleurs

de Anne MONTEIL-BAUER

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2021 | 7,00 €

Nous ne regarderons pas ailleurs, récit et impressions, a éte écrit par Anne Monteil- Bauer, membre du Collectif lyonnais de Solidarité avec Pinar Selek à son retour d’Istanbul où s’était tenu, le 19 deécembre 2014, le quatrième et dernier procès de Pinar Selek. L’autrice retrace le moment particulier qu’est un procès, ainsi que le parcours de la sociologue et militante, Pinar Selek. Elle rend également hommage aux chaînes de solidarité qui se mobilisent pour maintenir en alerte l’attention internationale et demander justice.

Si nous vous invitons à lire (et faire lire) ce texte aujourd'hui, c'est parce que le calvaire de Pinar Selek n'a toujours pas pris fin.

« Mon procés » , écrit-elle, « est un exemple de la continuité historique du système répressif. » (de l'État turc).

Ce récit, comme chaque marque de soutien petite ou grande, rejoint l'ensemble des voix qui demande l'acquittement définitif de Pinar Selek.

L'opéraïsme italien au crible du temps suivi D'opéraïsme et communisme d'Oreste Scalzone

de Jacques WAJNSZTEJN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2021 | 20,00 €

Si l’Internationale situationniste a pu dire, un peu présomptueusement, qu’elle était « la théorie de son temps », en résonance avec le Mai-68 en France, l’opéraïsme comme théorie de l’autonomie ouvrière s’est révélé être la théorie de son temps en Italie. À travers le mai rampant, il a imprégné de larges secteurs de la jeunesse étudiante et ouvrière, tout particulièrement celle issue de l’immigration interne en provenance du Mezzogiorno. En cela, l’opéraïsme a constitué le dernier maillon théorique de la chaîne historique des luttes de classes. Il a maintenu le lien entre d’une part, l’affirmation d’un pouvoir ouvrier pendant l’automne chaud de 1969, et d’autre part son possible dépassement vers une révolution à titre humain à travers le vaste mouvement de refus du travail des années 1970 (absentéisme, sabotage, grèves antihiérarchiques pour un salaire indépendant de la productivité). Ce mouvement trouvera son point culminant en 1977 dans une rupture définitive avec les syndicats et le PCI. C’est cette démarche théorique et ses pratiques que nous appréhendons ici à partir de notre propre saisie.

Pour sa part, Oreste Scalzone, alors directeur du journal homonyme du groupe Potere operaio, intervient dans Opéraïsme et communisme, non pour faire revivre un opéraïsme fantasmé ou au contraire englobé dans l’album de famille d’un mouvement communiste en général, mais pour mettre en avant, par-delà ses éléments de continuité et de discontinuité, en quoi il s’est avéré être un mouvement hérétique.

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