Avoir la vingtaine fin des années 60, mener une existence banale et monotone autour du lycée, et trouver une voie pour sortir de ce piège. Voilà bien le récit de quelques années, qui ont permis à l’auteur de voyager et d’apprendre des langues étrangères.

Au cœur de ce récit, sa rencontre avec un personnage mystérieux et charismatique qui lui montrera toutes les facettes de la vie. Au fur et à mesure qu’il le découvre, il doit emprunter bien des chemins de traverse remplis de surprises. En les parcourant, il a eu l’occasion tantôt d’en baver, tantôt de rêver, avant de reposer les pieds sur terre. L’aventure qui marque toute une vie…

Cette histoire est tirée de faits réels, mais beaucoup de noms de personnes et de lieux ont été changés.

En 1960, Karpabov, champion du monde d’échecs soviétique au sommet de son art, arrive à Paris pour y rencontrer Jenny Smith, la jeune championne du monde américaine, dans un match amical. Amical ? Très rapidement, Karpabov se rend compte qu’il n’en est rien face à une adversaire dont la haine énigmatique n’a d’équivalent que le talent. Il comprend progressivement qu’il joue sa vie sur une toute petite partie, dont chaque coup le replonge dans un passé qu’il pensait à jamais enfoui.  Loin des textes centrés sur la folie, le fantastique ou le crime machiavélique, ce roman propose une plongée dans un jeu qui est conçu comme une arme de guerre. L’échiquier devient un revolver chargé, et les coups ses détonations.

Portugal 1974/1975, a Revolução dos Cravos. As páginas manuscritas que Maria me confiou em 1998 narram sucintamente uma série de episódios de sua vida, desde o seu nascimento em 1925 até o início dos anos 2000.

Estranhamente, ela fala pouco do período durante a Revolução dos Cravos, embora tenha regressado a Portugal, onde permaneceu entre agosto de 1974 e novembro de 1975.

E o que ela relata revela um momento de vida extraordinário. As informações fragmentadas testemunham que foi lançada no turbilhão revolucionário ao lado de um amigo de juventude, o líder político e herói antifascista Manuel Serra. E com ele, vai compartilhar intimamente as peripécias políticas desse período.

Neste parêntese surpreendente, Maria Portugal, cuja personagem oscila entre factos reais e a narrativa imaginária, torna-se a heroína deste romance. Ela atravessará o que foi na Europa o último movimento insurrecional, onde um povo tenta tomar apropriar-se do seu próprio destino e imaginar uma outra forma de sociedade. E se o caminho esboçado pela Revolução dos Cravos fosse aquele que as nações europeias poderiam ter seguido? O povo português, despertando após meio século de ditadura, tentou nos mostrar outro caminho possível.

"Eu quis matar Mário Soares" é uma ficção que revela aspetos incomuns do pós-25 de Abril de 1974. 2024 marcará o quinquagésimo aniversário desta Revolução.

Régis Sénécal

Septembre 2020 : Depuis un peu plus de huit mois, l’agente du FBI Helen Borowitz ronge son frein, coupée du Monde dans une prison qui n’en porte pas le nom, après avoir été séparée du capitaine de police Lucien Demarini, son partenaire de cœur et de choc et dont elle n’a plus aucun signe de vie. L’espoir d’une liberté retrouvée se concrétise lorsque Alain de Maurin, son demi-frère et pire ennemi, refait surface et fait planer une nouvelle menace sur Chaumont et ses alentours. Helen, aidée dans sa tâche par une enquêtrice de la gendarmerie et un mystérieux inconnu, va se lancer dans un combat à mort, en plusieurs lieux emblématiques de la Haute-Marne marqués par la présence américaine durant le premier conflit mondial.

Juin 1944. Alors que les semaines d’occupation allemande semblent désormais comptées, la vie d’un bourg du sud de la Haute-Marne est brusquement ébranlée par deux affaires tragiques : un maquis tout juste constitué est décimé et, simultanément, une vague d’arrestations par la Gestapo touche la population locale. Y a-t-il corrélation entre les deux événements?? Aucun doute n’est permis sur les raisons du massacre des jeunes résistants : ils ont été victimes d’une trahison. Cécile, la fille du quincaillier, en sort profondément meurtrie. A la Libération, comme plusieurs de ses proches, elle a soif de vérité et de justice. Qui est vraiment ce compagnon-charpentier un peu taciturne, étranger au pays?? La trahison demeurera-t-elle impunie??

Julien Delpech et Denis Rousseau rêvent d’une carrière musicale. Dans les années 1960, ils fondent les Bathyscaphes, un groupe de rock style Shadows puis, dans les années 70, les Fusibles qui jouent une fusion rhythm’n’blues/reggae. Débordant le cadre strict de l’histoire de ces deux groupes, Les Fusibles (pètent les plombs) est avant tout un roman sur le passage à l’âge adulte. Car, pour tous les personnages qui s’ébattent et se débattent, dans cette aventure, il s’agit désormais de passer du rêve de l’enfance à l’action. De déterminer jusqu’où ils sont prêts à aller pour assouvir leur passion, écrire leur futur, sachant que la moindre rature sur la page blanche se paie cash. À leurs côtés, Delphine l’intellectuelle, Armelle la bourlingueuse et Roméo le chanteur de charme, vont faire leur apprentissage, chacun avec les armes que leur ont données la vie, leur éducation, leur milieu social. Si le ton est à la comédie, le roman est à l’image de la vie : le drame côtoie parfois l’amitié, l’amour. Le rire et le sourire.

On veut, puis on ne veut plus. On pense qu’on veut et en y réfléchissant bien on se demande si on pense vraiment ce qu’on pense. Et puis d’ailleurs, sait-on jamais ce qu’on veut?? Et sait-on déjà si ce qu’on veut c’est ce dont on a besoin?? Sarah veut se marier, Justin veut se séparer. Baptiste est heureux avec Sarah, mais Maria tourne en rond au boulot et dans son couple. Si Justin est attiré par Sarah, y a-t-il une issue favorable?? Et pour qui?? Et puis, au final, qui décide vraiment??

Un suspense qui naît dans les Balkans. Sylvain Le Breton, architecte de bâtiments en bois à Fontainebleau, divorcé, en est le jouet aux jours incertains. Des linguistes croates de l’université de Zadar, dont Nina, une troublante veuve, est l’âme, recherchent Le Livre secret, manuscrit en vieux bulgare, le slavon, d’une valeur inestimable, écrit par le pope Bogomil au Xe siècle, une vision dualiste qui inspirera les Cathares. Des trafiquants impitoyables le convoitent. Vacancier en Croatie, Nina confie à Sylvain une prose toscane du Xe siècle afin de le remettre à Ljubljana en Slovénie sans attirer l’attention des trafiquants. Jusqu’en France de sinistres personnages le traquent. Ne détient-il pas en réalité Le Livre secret?? D’autres, non moins dignes de la potence, le soutiennent. Dans sa châsse une tête momifiée mène aussi la danse macabre. Ses amours déplaisent parfois à Nadja, son gros matou noir, un sournois aux poils allergisants. Guerrier aux griffes belliqueuses de chat haret, il défigure un kidnappeur qui se suicide. Ses yeux dorés ont un langage qui inspire Sylvain. Ce suspense est aussi un voyage au regard curieux.