Recueil composé de treize nouvelles fantastiques. Elles se déroulent sur une île, dont je suis originaire, connue pour ses superstitions, sa religiosité particulière et son parler très imagé. Tragique, fantastique et humour se confondent. Un voyage étrange aux quatre coins de la Sicile. Chaque nouvelle explore un genre différent. Le tout nous renvoie dans les contrées mystérieuses de notre imagination. Ensemble, escaladons le mur séparant notre monde réel de l’au-delà.

A Athènes, Salah, un homme peu enclin à communiquer sur ses sentiments vis-à-vis des femmes, se trouve mêlé au meurtre de sa maîtresse, Andréa Papoula. L’inspecteur Dimitris Kefalas est chargé de l’enquête. L’avocat de l’accusé n’a pu empêcher sa condamnation à 30 ans de prison. Mais un détective privé, employé par l’avocat, mène une enquête parallèle qui révèle des éléments nouveaux. Une révision du procès a lieu et innocente Salah. Ce dernier, remis en liberté, prend en chasse le meurtrier... Au-delà de l’intrigue policière, l’auteure explore la duplicité et l’égoïsme d’un libertin de pacotille face à l’ambiguïté d’une femme amoureuse.

11 juin 1773, Diderot part, à 60 ans, pour la Russie à l’invitation de la Grande Catherine. Il s’arrêtera 2 mois à La Haye et repartira à marche forcée pour Saint-Pétersbourg en compagnie du prince Narychkine. Il en repartira le 4 mars 1774 accompagné par Bala, grand Chambellan, pour arriver à Paris en octobre après un nouveau séjour à La Haye. C’est son premier et seul voyage. Il en revient épuisé, Mais quelle extraordinaire rencontre avec l’impératrice ! Trois à quatre fois par semaine un entretien privé au grand dam des courtisans?! Ils ne supportent pas cet homme mal fagoté, impertinent, trop familier avec l’impératrice jusqu’à lui taper sur les cuisses dans sa fougue?! Avec elle il échange. On découvre un homme plein d’humour, de verve, aux connaissances «?encyclopédiques…?!?» Ses idées sur les femmes, l’éducation, le colonialisme, le servage, le pouvoir et la démocratie sont d’une extraordinaire actualité?!

Les parents K. viennent s’établir au village avec leur «?noble vieillarde?» et quatre de leurs cinq enfants, l’aîné est embastillé dans le centre pénitentiaire voisin. Pour lui, ils ont quitté le pays, pour lui, ils accommodent leur vie dans une maison énigmatique sous un climat rendu absurde. Pour lui, ils trament des plans d’évasion, protègent sa fuite et suivent son parcours d’errant dans les îles oubliées de l’Atlantique et les coins incertains du continent sud-américain.

L’histoire se déroule tout au long de l’année 1969, dans un village de Provence, dont le nom n’est pas révélé. Le personnage principal est un petit garçon de 10 ans vivant avec ses grands-parents, suite au décès accidentel de ses parents. Son grand-père est un ancien combattant ayant participé au deux guerres mondiales, sujet dont il parle fréquemment. Ce petit garçon a trois amis, Camille, René et Antoine. Le récit traverse toute l’année 1969, entre jeux et anecdotes vécus par tous ces personnages et au cours duquel s’immiscent des évènements historiques comme la démission du général de Gaulle où les premiers pas sur la Lune.

Alicia est retrouvée morte dans une poubelle parisienne. Son mari est immédiatement soupçonné. Est-il vraiment coupable?? Ursula et Denis entament une enquête classiquement banale jusqu’à leur rencontre avec Dimitri, un diplomate russe, sous l’égide d’une mystérieuse Agence et sur fond de Covid naissante. Dans ce polar, qui n’est pas un documentaire policier, mais un divertissement policé, le lecteur occupe une place de choix, celle de l’œil qui voit tout. Qui sait tout, sauf le mobile du crime?! Et si le pourquoi de ce féminicide trouvait sa raison au-delà des frontières?? Pour le savoir, l’équipe devra se transporter en Haute-Marne à Saint-Dizier où l’inspecteur Chouro trouvera la solution lors d’un diner mouvementé. Romantiquement polisson, mais adroitement meurtrier.

Au cœur du désert occidental égyptien, la reine Nefret qui règne sur l’oasis de Zerzura, cache une pierre envoyée par le dieu Amon. Mais le roi Cambyse II, bien décidé à détruire le puissant Oracle de l’oasis de Siwa, changera le destin de Nefret et de son peuple. Cependant l’histoire de la pierre traversera les années grâce aux gardiennes d’un livre. Ainsi, Aliénor, Leonardo, et Aïda, se nourriront des expéditions du prince Kemal el Dine, de Laszlo de Almasy, et de bien d’autres explorateurs, pour retrouver la cité mythique de Zerzura. C’est en suivant les aventures de Nefret et de sa descendance que le lecteur va découvrir l’histoire et les légendes de ce désert et de ses oasis.

En 1956 Victor a 20 ans passés. Comme tous les jeunes de cette époque, il est appelé sous les drapeaux pour servir en Algérie. Fiancé depuis peu il refuse le mariage avec Cathy, car son intuition lui laisse deviner que la jeune femme n’attendra pas son retour. Cathy a 18 ans, elle est très belle et possède une forte libido. Bien qu’elle soit très amoureuse de Victor, sa fidélité ne résistera pas aux dommages du temps. En dépit de la certitude de cette issue, Victor restera désespéré. Toujours dans l’attente d’un revirement de son amour. Dans l’enfer de sa vie militaire, une rédemption lui est offerte qu’il sera incapable de saisir. Il rencontrera Danielle une jeune autochtone qui reconnait en lui son premier véritable amour et fera tout pour lui faire oublier son malheur. Hélas elle échouera, et assistera, impuissante au naufrage de leurs vies. Il reviendra indemne physiquement, mais ne pourra accepter le constat de la fin irrémédiable de son amour.

Ce roman raconte l’histoire d’un jeune homme. Akli. Il est berbère. De ces hommes fiers, courageux, volontaires, épris de justice et de liberté. Il aurait pu être né ailleurs, au milieu d’un autre peuple, dans un autre pays. Qu’importe. Il est leur alter ego, l’histoire serait la même. Il est originaire d’un petit village pauvre, perché sur le flanc d’une montagne. Son père lui a appris qu’à l’école il faut travailler pour être premier, que l’instruction est un rempart contre la misère. Alors Akli considère cela comme un défi. Il est premier. Son père meurt. C’est à lui désormais de travailler pour nourrir sa famille. Il faut oublier l’école. Les évènements s’acharnent contre lui. Akli est pris dans un tourbillon de tracas, de catastrophes. Il n’a pas pour autant oublié le défi, ces principes que son père lui a appris. Aura-t-il la force, le courage, la chance de s’en sortir?? Quelle sera sa lutte pour surmonter toutes les difficultés?? Dans ce roman, les auteurs dépeignent avec minutie la société, les coutumes berbères, la fierté d’un peuple. Les dialogues, le quotidien, relatés avec le souci du détail offrent le plaisir de la lecture, mais aussi celui de l’image qui lui est associée. Enfin il met le lecteur face à des réalités, hélas universelles : la misère, la corruption, la puissance de l’argent, les libertés volées, confisquées, l’inégalité… et aussi les dogmatismes religieux et autres extrémismes qui conduisent à toutes les dérives. Cependant, ce roman se veut optimiste. Il rend grâce aux hommes et aux femmes honnêtes, ouverts aux autres, humains, humanistes qui tendent la main aux plus faibles, au plus démunis, à ceux qui pour survivre prennent le risque de mourir.