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l'autre LIVRE

Méandre

Un végan chez les Pygmées

de Theombogü

Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/11/2022 | 16,00 €

"Ce roman a quelque chose d'un conte philosophique. Par sa brièveté et sa singulière énergie. Par son ton, dont on ne saurait dire s'il est tragique ou ironique. Par sa visée qui semble ne pas hésiter à se faire didactique, voire militante.

Son titre même nous invite-t-il a suivre - "chez" - quelque récit de voyage exemplaire, dont on pourrait recevoir un enseignement?

"Un végan chez les Pygmées"... : les deux substantifs entrent d'emblée en tension ! "Pygmée" vient du grec ancien (et de récits antiques). "Végan" est la francisation d'un mot forgé en anglais il y a un peu plus d'un demi-siècle.

Le "véganisme" est un mode de vie radical par son refus d'avoir recours à tout produit issu de l'exploitation (et d'abord, évidemment, de la mise à mort) des animaux. Les Pygmées seraient, eux, connus pour leur mode de vie entièrement dépendant de la forêt et pour leur consommation de chairs d'animaux de toutes les espèces.

Le titre recèle donc une manière d'impossibilité ; en tout cas, il annonce la plus improbable, la plus intenable des situations"

Claude Mouchard

Journal d'une jeune fille irlandaise

de Hélène Élisabeth

Méandre (PÉTRA) | Paru le 09/08/2022 | 19,00 €

À Youghal, en Irlande, Ann Mahonney rêve de s'émanciper et de partir travailler à Cork. Lorsque la Grande Famine (An Gorta Mor en gaélique) frappe le pays, jeune fille aisée en quête d'indépendance est emportée dans le tourbillon de l'Histoire. Elle traverse les difficultés avec courage et partage le sort des deux millions d'Irlandais embarqués au péril de leur vie à la recherche d'une vie meilleure par-delà les océans.

Un hommage au courage de tous les Irlandais partis sur les chemins de l'exil.

Un autre mot que l'oubli

de Odile ABERGEL

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/06/2022 | 15,00 €

Depuis le décès de Marion, Olivier s'éloigne de leur fille pour la première fois. Il l'a laissée chez ses beaux-parents à Marseille et s'offre des vacances en solitaire sur une île du Morbihan inconnue de lui et de Marion qui n'aimait que le Sud.

Ici, rien ne la rappelle. Même la nature ne fait pas mal. Olivier l'observe en toute indifférence. Tiens, voilà, il regarde le ciel. Et ça va. Depuis un an et trois mois, ça va pour la première fois. Le bateau flotte, le moteur vrombit, tout est voué à l'oubli. "Bien sûr, je le sais Olivier, que tu ne m'oublieras pas. Mais pour Violette, il faudra que tu sois heureux. Allez, promets-moi... Trouve un autre mot que l'oubli si tu veux... Tu promets?"

Cheveux d'ange

de Jean-Paul LE BIHAN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 12/05/2022 | 25,00 €

Dans Cheveux d'ange, la parole est donnée à l'enfant abandonné, né sous X, à celui qui se remémore et recherche. Porté par sa propre écriture, l'auteur, lui-même chercheur, transforme un récit de souvenirs d'enfance en quête méthodique des parents biologiques, puis engage une réflexion sur le sens et l'importance de l'histoire révélée.

En effet, que faire de la vérité mise au jour? De cinq mères et de deux pères? Espérer l'amour filial, le repos? Pas si simple. Entre mensonges, silences, fantasmes et vérités brutales, les réalités quotidiennes de l'adoption, autant que celles de l'abandon, ainsi que leurs conséquences, surgissent ici dans leur nudité première.

Voici une histoire, rééditée mais prolongée, qui plonge ses racines et se tisse dans le monde rural désorienté des derniers mois de la guerre. Une vie aussi heureuse que cruelle, dont le parcours, les étranges coïncidences, les éternels retours, conduisent d'un monde évanoui, presque fantomatique, aux réalités, aux béances de celui d'aujourd'hui. Un récit qui souligne la difficulté et l'obstination de l'homme "accident" à affronter sa condition et son identité, à s'identifier. Entre vérités et mensonges partagés, en écho profond et émouvant, toujours bienveillant, se distille, universelle, une célébration de la vie dont chacun pourra sourire ou pleurer.

Enfances communistes

de Catherine DURANDIN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/02/2022 | 25,00 €

Trente ans après la chute des régimes communistes d'Europe de l'Est et de l'URSS, que reste-t-il de ce monde dans la mémoire de celles et ceux qui y ont grandi ? Que révèlent leur souvenirs de ces sociétés ? Nous sommes allées rencontrer des interlocuteurs séduits par l'idée d'évoquer leur enfance. Celle-ci s'est déroulée dans la Roumanie des années 1950 ou durant celle de Ceau?escu, dans la République de Moldavie soviétique à l'identité complexe où langue russe et culture roumaine se conjuguent. Des témoins de milieux sociaux et géographiques variés évoquent les relations familiales, la vie quotidienne, l'école, les peines et les joies de l'époque, leur perception du régime et monde extérieur. Les plus anciens conservent encore des souvenirs de la Seconde Guerre mondiale, les plus jeunes ont vécu, enfants, les événements étranges de décembre 1989, en Roumanie. Entre ces deux moments, c'est dans l'intimité et la subjectivité de souvenirs singuliers que s'exprime aussi la réalité du communisme moldave et roumain.

Coma

de Nathanaël VUILLARD

Méandre (PÉTRA) | Paru le 24/02/2020 | 18,00 €

Il y a maintenant plus de dix-huit ans de cela, Nathanaël Vuillard achevait un roman qu’il intitulait Coma. Ce texte qui narrait la genèse et le déploiement d’une amitié jusqu’à sa terrible issue était, en dépit de l’absence de tout caractère directement autobiographique dans le récit lui-même, révélateur d’une belle sensibilité, exacerbée dans son enfance par la mort brutale de sa mère et par une maladie de sa soeur jumelle qui avait même donné lieu à un épisode de coma dont le titre du livre renvoyait déjà un écho. Mais Nathanaël Vuillard ne pouvait alors pas deviner que sa propre vie, marquée ultérieurement par une succession d’épreuves, dont la mort prématurée de cette soeur, devrait se conclure par un brusque geste de désespoir débouchant sur son propre coma et sur sa mort, à 45 ans.

La préface rédigée par l’ami témoin de ce drame et chez qui le tapuscrit du roman était demeuré enfoui pendant près de deux décennies revient sur la succession d’événements, petits et grands, déclencheurs à divers titres de ce destin tragique. Elle est l’occasion de s’interroger, au-delà de ce cas forcément particulier, sur la capacité que nous aurions ou pas, au fil de nos existences et de celle de nos proches, de faire dévier le cours des choses et renvoie à l’universelle problématique de la culpabilité, sous-jacente dans le roman.
« Il vivra » sont les deux mots sur lesquels ce dernier se clôt, non sans ambiguïté. Gageons que cette publication offre à Nathanaël Vuillard, qui était malgré tout bien loin d’ignorer le plaisir de vivre, une forme de nouvelle vie.

Ma part de soleil (roman)

de Sandrine VERMOT-DESROCHES

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/08/2019 | 14,00 €

D'abord, il y a Émeline, son amputation, puis il y a Jérôme qui suit les femmes dans la rue. Deux patients d'Anna Deltour, neuropsychiatre de renom. Dans une sorte de huis clos, les trois destins d'Émeline, de Jérôme et d'Anna se rencontrent jusqu'à faire remonter l'histoire de chacun. Jusqu'à ce que la psychiatre aguerrie dont le couple se délite plonge dans son propre passé. Celui de ses racines inconnues et que la trinité de femmes modestes qui l'ont élevée a voulu garder secrètes.

Survivre à Paris. Petit traité du partage

de Jean-Roger GEYER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/04/2019 | 12,00 €

Survivre  à Paris. Petit traité du partage fait suite à L’Art de vivre au maximum avec le minimum, paru il y a quelques années. Mais, cette fois, il s’agit d’un témoignage plus urgent, d’une ascèse vécue jusqu’à l’extrême, répondant à une philosophie de la vie. Presque d’un manuel de survie. Comment tenir avec presque rien, voire rien, en vivant essentiellement de la rue, y glanant tout ce qu’elle offre ? Jean-Roger Geyer apporte un témoignage vibrant sur « sa mère nourricière », s’efforçant de trouver un sens à vivre en homme libre, dans la lignée de Henri David Thoreau, mais aussi en homme de partage.

Dans sa préface qui éclaire l’universel à travers le particulier, Virginie Milliot remarque notamment que « tout au long de l’ouvrage, Jean-Roger Geyer nous fait partager avec beaucoup de sensibilité les questions que lui pose la dif? culté ressentie à expérimenter le don. Il est dif? cile de demander de l’aide sans se perdre, de ne pas être rendu servile par la charité, de recevoir sans se sentir redevable, d’être aidé sans être humilié. Comme il est dif? cile de donner vraiment, sans rien attendre en retour, sans produire une asymétrie ». Elle poursuit : Jean-Roger Geyer « rêve de liens renoués dans le partage d’une société de troc capable de déjouer le pouvoir de l’argent », rejoignant le rêve des freegans.

Les disloquées. Un autre visage de l'émigration portugaise

de Joëlle NASCIMENTO

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/04/2019 | 16,00 €

Disloquées, extirpées de leurs origines, Milène et Edite ont subi enfant les décisions du clan familial avec violence. L'une a accepté d'être arrachée à son pays, le Portugal; l'autre s'y est refusée et a renoncé alors à sa mère. Bien des années plus tard, malgré une génération d'écart, elles portent encore les stigmates, plus ou moins conscients, de cet écartèlement. Leur rencontre, sous forme de miroir inversé, va propulser les deux héroïnes dans de profonds questionnements identitaires.

Un regard contemporain sur l'émigration portugaise au féminin qui bat en brèche bon nombre de clichés sur les Portugais de France. Dans l'entrelacs des parcours et des désirs singuliers de ces deux femmes, se dessine une histoire commune, un tissage dans lequel tout exilé, quel que soit l'exil, saura se reconnaître aujourd'hui.

Dé-sol-ation

de Marie-Christine NAVARRO

Méandre (PÉTRA) | Paru le 25/03/2019 | 25,00 €

60 PHOTOGRAPHIES N&B + 2 COULEUR

J’écris toujours pour les morts et pour ceux qui ne sont pas encore nés. Les vivants qui veulent garder les yeux ouverts y trouveront peut-être leur nourriture. Pourquoi la Grèce ? Parce que mes récits écrits et publiés jusqu’ici y font référence. Parce que j’ai la Grèce au cœur depuis l’enfance et que je m’y rends régulièrement chaque année. Parce qu’il m’est indispensable dans cette quête, d’être moi-même étrangère en terre étrangère, a?n d’éviter le plus possible d’être en surplomb par rapport aux réfugiés, ces Xeni Paraxeni, ces étranges Étrangers par excellence de notre société sans pitié. La Grèce est un des personnages centraux de ce livre. Elle l’irrigue malgré elle.

Ceci n’est donc pas un livre sur les réfugiés, mais avec eux. C’est un carnet de route où une voix chemine aux côtés des voix des exilés et de ceux qui en prennent soin, se mêlant à elles.

Un oratorio pour les temps sombres que nous vivons. Pourquoi écrire un tel livre ? Parce que je ne pouvais pas faire autrement. C’est la seule justi?cation qui me vienne à l’esprit à l’instant où j’y mets provisoirement un terme.