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l'autre LIVRE

Méandre

La guerre et après...

de Colette KLEIN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 30/10/2015 | 25,00 €

La guerre et après…, n’est pas un roman mais un document dans lequel s’entre-croisent un journal de deuil, la recherche de l’auteur qui tente de déceler dans ses origines son obsession de la mort incarnée dans un destin qui trouve ses racines dans L'Histoire, et le journal de guerre que son père a rédigé au retour de ses années de captivité. Document primordial qui met en évidence les traumatismes engendrés par la guerre, servi par l’écriture de Colette Klein.

L'auteur s'interroge, et interroge le lecteur, sur la nécessité de survivre dans un monde dominé par la guerre, tout en construisant, malgré elle, une œuvre qui inscrit sa mémoire individuelle dans le livre de la mémoire universelle.

 

Poète et peintre, romancière, auteur dramatique, Colette Klein, née en 1950, a créé en 2008 Concerto pour marées et silence, revue qui met à l’honneur la poésie contemporaine. Elle est également active dans divers cercles littéraires et a collaboré de nombreuses années à la revue Phréatique. Auteur d’un livre de nouvelles, elle a de même publié 13 recueils de poèmes dont plusieurs aux Éditions Alain-Lucien Benoit. Le plus récent Mémoire tuméfiée suivi de Lettres de Narcisse à l’ange a été publié aux Éditions Editinter.

Mémoires d'un mauvais sujet

de Éric FOUGÈRE

Méandre (PÉTRA) | Paru le 19/08/2015 | 22,00 €

"Je suis le cinquième enfant d'un capitaine d'infanterie tué quand j'avais dix-sept ans. Mes frères et sœurs avaient fondé sur ce décès des espérances entretenues par le notaire. Or on eut des dettes à me reprocher. Tout l'argent de la succession ne serait pas assez pour payer les excès que j'appelais mes succès. D'un commun accord on décida ma mère à me mettre hors de portée de me nuire à moi-même et de causer du tort à quiconque. On l'informa d'une ordonnance aux termes de laquelle il était permis de faire exiler les mauvais sujets de famille aux parents dont les enfants seraient tombés dans des cas de dérèglement capables d'exposer leur honneur et tranquillité. Je garde en mémoire les mots de cette ordonnance. Cinq années de ma vie sont enfermées là-dedans. Ces années prises à ma liberté je veux les rendre à la vie."
C'est l'histoire véridique et formidable de la déportation vers la Désirade de soixante-dix libertins livrés par leurs familles au bon plaisir du roi. Les bouches et les sorts ont été scellés par lettres de cachet mais l'un des indésirables a témoigné de l'île où sont déjà des esclaves et des lépreux. Sa mémoire à vif est attisée par des pensées brûlantes. Il est pris dans un filet d'événements (guerre de Sept ans, cession du Canada, colonisation de la Guyane à Kourou) qui donnent à comprendre ce qu'est la mer : un mur. Au bout du compte aussi : la liberté. Le "mauvais sujet" du récit qu'on va lire est quelqu'un dont les emprisonnements (de Bicêtre au bagne en passant par les îles d'Amérique) ne font pas oublier,

Éric Fougère a écrit Retour des choses aux éditions Pétra. Ses livres et ses articles ont en commun l'espace insulaire, exploré dans la littérature et dans l'histoire avec un intérêt particulier pour l'enfermement sous toutes ses formes.

 

Souvenirs d'une baladine

de Eva REYBAZ-DEBIONE

Méandre (PÉTRA) | Paru le 03/06/2015 | 25,00 €

Tout commence à Alger, à la fin des années cinquante, avec la naissance d’un amour fou entre la narratrice et un acteur-metteur en scène renommé, André Reybaz, leur mariage, leur vie à Paris où l’on croise Jean-Pierre Léaud enfant, Claude Nougaro à ses débuts, le grand Camus et tant d’autres. Dans le même temps que naissent les Centres Dramatiques décentralisés chers à son époux, Eva vient à « l’art dramatique insensiblement, par imprégnation lente ». Mais c’est après avoir assisté aux répétitions des Possédés, adaptés et mis en scène par Camus, qu’elle pourra dire que « l’impalpable mystère du théâtre m’avait frôlée. » Frôlé seulement, car la jeune fille devenue femme refuse de se donner corps et âme au théâtre, comme le souhaite cet homme tant aimé qui fait de son épouse « son actrice, son œuvre » et qui ne vit que « pour le théâtre dans la peau d’Eva ».

Eva Reybaz-Debione est une conteuse, elle sait rendre avec vivacité, sensualité et enthousiasme les joies pures d’un samedi à la campagne ou d’une journée à la mer, les coulisses et la scène, l’extraordinaire effervescence d’une première, la manière dont se font et se défont les choses, les êtres, les amours. Un hymne au théâtre, à ceux qui le portent et à la vie.

Retour à Samarqand. Voyage en Ouzbékistan de nos jours

de BABUR

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/01/2015 | 18,00 €

Ce récit se veut une approche critique de quelques réalités de l'Ouzbékistan, pays très mal connu du public en dehors de son visage touristique lié à un riche passé. La signature du texte du nom de Babur met en lumière un personnage historique très connu dans cette région du monde. Ses Mémoires, Le Livre de Babur, est un classique de cette aire culturelle. La vision de l'Ouzbékistan actuel à travers ses yeux est aussi une réflexion sur la modernité. Ce n'est pas le regard du Persan de Montesquieu (même si celui-ci porte le nom d'Usbek!) car Babur fait partie de la civilisation même qu'il découvre, et il en fait même doublement partie puisqu'il y figure encore comme mythe. Mais, comme lui, son regard est sans complaisance envers la situation d'oppression dont souffrent ses compatriotes actuels. Son voyage le mènera, à partir de Kabul, à Tachkent et à Samarqand en passant dans plusieurs villes, miroir chacune des problèmes de son pays en notre XXIe siècle.

Comme un, Commune

de Bruno BACHMANN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/11/2014 | 25,00 €

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l’Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au Journal officiel de la Commune , Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d’Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre « Oreille-Cassée » et ses sbires – Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment… –, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe

Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et « las des tyrans », monte à l’assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l’Église de l’État, rend l’instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais.

Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Élisée Reclus, Émile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l’anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d’un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d’être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s’est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu’illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d’Alexandre Dumas. Dumas ! Et si Comme un, Commune, était avant tout un roman de cape et d’épée ?

Rien de confidentiel, disent-ils

de Emmanuelle PITTAU

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/11/2014 | 15,00 €

« Sans m’en apercevoir, j’ai glissé vers ce puits infini, esseulée que j’étais par les prémices de la dépression puis par la violence blanche de ma maladie. Dépossédée de ma propre vie. Un voile s’est posé sur mon cœur et mon corps. »

 

J’ai voulu mourir. J’ai voulu m’extraire d’un vide qui m’aspirait vers la folie. Je devais me débattre contre la fulgurance de mes maux. Alors, jour après jour, j’ai jeté les mots de l’indicible sur le papier, pour me relever et ne pas sombrer tout à fait.

 

L’écriture de la douleur s’est dévoilée comme une catharsis. Je cherchais à mettre du sens sur une existence disloquée par les angoisses. Vint la valse des hôpitaux de secteur, peuplés de soignants dont la seule réponse à ma souffrance fut l’enfermement, l’indifférence et le mépris. J’ai dû lutter pour recouvrer une humanité qu’ils m’avaient volée. Écrire, pour rester accrochée à la vie, coûte que coûte. Et puis, à force, je fus habitée par un espoir auquel je ne croyais plus.

 

Nouvelle déflagration. Mort de ma mère. Il me faut arracher à l’oubli des souvenirs qui se dérobent, partis avec elle. Écrire, à nouveau. Et au détour d’une phrase, me laisser cueillir par la poésie des mots, qui s’annonce comme un retour à la vie.

James et Elizabeth Cook en leurs lettres d'Océanie (roman épistolaire)

de Michel BIDEAUX

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/04/2013 | 22,00 €

3, puis 3 et encore 4 : dix années au cours desquelles Elizabeth Cook veille sur leurs six enfants pendant que James circuit le globe, va chercher Vénus à Tahiti, s'assure que le continent austral est un leurre, mais voudrait croire que le passage au nord de l'Amérique n'en est pas. Ils ne savent l'un de l'autre que ce que leur apprennent des lettres jetées au hasard des partances ou des escales, exposées au coups de mer et aux contretemps des arrivées ou des départs. Quand le Discovery du capitaine King lui rapporte quelques reliques de son mari que les Hawaïens ont massacré un an plus tôt par malentendu, Elizabeth s'enfouit dans un demi-siècle de veuvage.

Le choeur des biographes vous l'assure : les lettres, toutes les lettres, ont été livrées par elle à la cheminée.

Mais à Nouméa, obstiné comme le caillou où il a pris racine, un jeune Caldoche n'en croit rien. Pour lui, cette correspondance se doit d'exister. Il n'y manque en effet que la preuve.

 

 

Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud (1957-62), et titulaire d'une agrégation de lettres modernes (1962), Michel Bideaux enseigne dans différentes universités au Canada (1966-1976), en Italie (1976-1978) puis à Montpellier (depuis 1978). C'est dans cette dernière ville qu'il soutient son doctorat d'État en 1987. Professeur émérite de l'Université Paul-Valéry (Montpellier) depuis 1999, il fréquente entre autres les mers australes. Il a établi diverses éditions critiques, notamment Voyage d'Italie. 1606 (Slatkine), Jacques Cartier. Relations (P.U. de Montréal), Bougainville. Voyage autour du monde (PUPS), ainsi qu'une anthologie, Européens en voyage (1500-1800) (PUPS).

D'Istanbul en exils

de Diana CANETTI

Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/04/2013 | 18,00 €


Diana Canetti est née à Istanbul, en 1943, d'un père juif originaire d'Espagne et d'une mère grecque. Après une scolarité à Notre-Dame-de-Sion, elle part étudier à Vienne en 1974. Elle s'installe par la suite à Düsseldorf où elle sera journaliste pour la radio. Elle voyage en Afrique, en Israël, en France où elle passera quelques années avant de rentrer en Allemagne. Ella a publié en allemand, en 1972, Eine Art von Verrückheit. Tagebuch einer Jugend et, en 1974, le Cercle d'Orient aux éditions Europaverlag à Vienne.



RÉSUMÉ

Diana Canetti est née à Istanbul, d'un père juif turc et d'une mère gréco-espagnole orthodoxe. Sa vie commence sous les meilleurs auspices, malgré la Seconde Guerre mondiale: ses parents ont fait un mariage d'amour et les affaires de son père sont florissantes. Mais l'harmonie du couple se lézarde, sa mère fait du "Cercle d'Orient" et ses tables de jeux sa seconde maion où elle côtoie la société huppée et cosmopolite stambouliote. Son frère et elle sont mis en pension. Les pogroms contre les minorités non-musulmanes, la crise économiques font éclater le couple et l'ensemble de sa famille, qui se retrouve dispersée de par le monde. Restée seule, Diana Canetti n'aura de cesse de concilier sa vie de femme, sa vocation d'écrivain et de journaliste ainsi que ses origines aux racines multiples. Elle s'ouvre à la culture française et c'est en français qu'elle écrit ce témoignage d'une enfant puis d'une adulte en proie à l'éloignement et au déracinement.

Parlons théâtre

de Jean POMMIER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 15/02/2013 | 22,00 €

Comédien depuis le début des années 1940, Jean Pommier a joué avec les plus grands metteurs en scène : Copeau, Dullin, Jean-Louis Barrault, Barsacq, Jean-Marie Serrault, Georges Wilson...

Jean, Aline et Catherine habitent un même immeuble - Jean depuis 60 ans –, rue Boulard, dans le 14e arrondissement de Paris. Au cours de dîners amicaux, Jean leur raconte... sa vie de théâtre, les personnes rencontrées, les tournages, les différences entre théâtre et cinéma, mais aussi l'évolution du quartier et de leur maison, toute une histoire, toute une vie.

À quatre-vingt-dix ans passés, Jean Pommier exerce toujours son métier de comédien.

Une jeune havraise dans la guerre des grands

de Jeannine LETULLE

Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/12/2010 | 20,00 €

Grâce à son talent de conteuse, son sens des dialogues et son don d'observation, Jeannine Letulle nous plonge en 1940, alors qu'elle n'a que six ans et que la guerre éclate, la privant de sa jeunesse. Car c'est soudain les bombes, l'exode, la dislocation familiale, la prison, les camps, la faim, la maladie, la mort, puis l'après-guerre dans le champ de ruines qu'est le Havre. Seule fille pour cinq garçons et un père machistes, Jeannine trouvera auprès de sa mère un soutien et un amour indéfectibles.

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