ce peu de soi
Nous n’avons d’yeux et d’oreilles que pour l’imperceptible. Si, à coups de becs, les oiseaux déchiraient le ciel, nous pourrions voir ce qui est vraiment derrière le bleu, comme nous pourrions comprendre ce que le vent confesse aux feuilles des marronniers.
Michel Bourçon est né à Nevers où il vit et travaille. Il a publié une trentaine de recueils de poésie, parmi lesquels Les feuilles tombent même au printemps, Pratique de l’effacement, C’est la mer, Et ainsi les arbres, Les rues
pluvieuses n’iront pas au ciel, Jean Rustin, la vieéchouée. . .
couverture : © fragment de peinture de Renaud Allirand
Sommaire
Reflet de toutes les absences à soi, de toutes les attentes de la vie, ce livre laisse la parole à une voix intérieure et celle-ci insiste, obsédante, murmurée comme une berceuse. Elle s’égrène plus sûrement que le temps, comme une question lancinante mais sourde, « face à nous-mêmes, face au silence où la voix habite ».
L’auteur fait le rêve de ne plus l’entendre. Le livre commence par le chapitre intitulé « chasser du silence cette voix » pour terminer sur cette évidence : « Le jour prend fin, mais jamais l’attente que l’on peut voir, le soir, au creux des mains tremblantes, éclore auprès des lampes. »
Fiche technique
Prix éditeur : 16,00 €
Collection : POESIE
Éditeur : LA TÊTE À L'ENVERS
EAN : 9791092858112
ISBN : 979-10-92858-11-2
Parution :
Façonnage : broché
Poids : 145g
Pagination : 99 pages