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l'autre LIVRE

COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)

L'association culturelle la courte échelle, à l'origine de la courte échelle / éditions transit est née en 1994 à Vitrolles pour lutter contre les idées d'exclusions, de xénophobie et de racisme qui se développent alors sur la ville. Elle y édite une revue à laquelle participent habitants de la ville, journalistes, poètes et écrivains de la région mais aussi d'Algérie, de Tunisie, de Nouvelles Calédonie. De 1996 à 2000, autour  du thème "Lire, écrire, éditer en Méditerranée" elle organise plusieurs fêtes du livre avec la participation des libraires et éditeurs de la région.

En 2000 l'association s'installe à Marseille et devient la courte échelle.éditions transit.

Art et politique, art et société, elle édite, en général, de cours ouvrages sous formes d'essais, de poésie ou de nouvelles, de livres d'artistes.

Les auteurs nous viennent de Palestine, d'Algérie, de Kanaky / Nouvelle Calédonie, de Polynésie  et de France.

Elle co-édite désormais régulièrement avec les éditions Expressions de Nouméa fondées par Hamid Mokaddem avec lesquelles elle a créé la collection Kanaky-Calédonie

La courte échelle / éditions transit a participé en 2011 à la création de la librairie associative transit à Marseille et co-édité en 20232avec les éditions Syllepse Le Guide du Marseille colonial.

 

Adresse : 5 square Protis
13002 Marseille
Téléphone :0762138738
Site web :http://www.courtechel-transit.org
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Alain Castan
Forme juridique :Association
Racine ISBN :978-2-917270
Nombre de titres au catalogue :30
Tirage moyen :400
Spécialités :Essais Poésie Livres d'artistes Récits

18 poèmes

de Rana EL-KHATIB

Poésie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 8,00 €

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

de Anne-Marie LALLEMENT

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

Chronique d'un jardin disparu

Passage Satan Paris XXème

 

 

Présentation

 

Ce livre accompagne  le journal filmé par Anne Marie Lallement sur plusieurs années au rythme de la vie d'un quartier de l'est parisien.

Au départ il y a un terrain hésitant entre décharge publicque et friche, au fond du passage Satan dans le XX° arrondissement.

Un plasticien paysagiste, Olivier, créé un jardin sur cette friche avec "Babacar" dont l'association sénégalaise "yaccar" jouxte le jardin.

Des bénévoles très investis dans ce défi vont transformer cette friche en eden de verdure et en faire une babel d'échanges pour les habitants du quartier.

Peu à peu le jardin devient un immense terrain de jeux et d'activités pour les enfants et adolescents, mais c'est aussi un lieu où l'on se rencontre pour agir ensemble contre l'injustice faite aux plus faibles ; car si l'on parle beaucoup de métissage dans les bureaux des notables, on ne voit guère ces derniers sur le terrain.

En 2003 la maison de l'association sénégalaise est évacuée de façon brutale par les forces de l'ordre. La même année une charte "main verte" vient réguler la vie au jardin : grilles, horaires stricts, interdiction absolue d'alcool.

Malgré le combat de tous ceux qui luttent pour sa préservation, la décision tombe comme un couperet.

En mai 2005, le jardin doit disparaître, un gymnase remplacera ce lieu de toutes les utopies.

Littératures calédoniennes, la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française

de Hamid MOKADDEM

Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 7,00 €

Hamid Mokaddem
Littératures calédoniennes
la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française ?

Presque trop souvent, on ne parle de la Nouvelle-Calédonie qu’en termes politiques. Mais que sait-on vraiment de cet archipel mélanésien ? A-t-on idée des formes culturelles originales et variées qui naissent et se développent dans cet espace océanien auquel elle appartient? Connaît-on les littératures kanak et calédoniennes contemporaines ?
« L’Océanie, affirmait dans les années quatre-vingt Jean-Marie Tjibaou, homme politique kanak, ce n’est pas que le soleil et les cocotiers ». A sa suite, Epeli Hau’ofa, écrivain tongien, parlait d’« Océanie d’îles » pour évoquer les civilisations et les histoires de cet espace. Ce petit livre invite à connaître une partie de la littérature océanienne francophone en posant une question en apparence futile : la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française ? La seconde partie propose un abécédaire dont l’objectif est de faire connaître et reconnaître les noms des auteurs kanak et calédoniens et d’expliquer les principaux concepts employés dans l’analyse.

Hamid Mokaddem est professeur agrégé de philosophie, en poste à l’Institut de formation des maîtres de la Nouvelle-Calédonie, il réside, vit, travaille et œuvre en Nouvelle-Calédonie depuis mars 1989. Auteur d’ouvrages et d’articles scientifiques sur l’Océanie, il est également éditeur.

Autodidactes, installations anonymes

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

[ dans la liste de la page 1, il faudrait peut-être ajouter le mot « hôte ». Quand on en tire les fils, viennent : – celui qui reçoit l’autre et celui qui est reçu. Dans le regard posé depuis des années sur ces formes éphémères (ce regard qui vient de l’enfance, avec l’étonnement de voir, l’urgence à saisir ce qui surgit avant son inéluctable disparition – le temps compte à rebours depuis la petite enfance, dit Muriel), il y a bien le désir de ce que fabrique l’autre, anonyme, parce que ce qu’il fabrique a à voir avec ce que fabrique l’artiste, déplacer, assembler. Et parce qu’il y a ici et là déplacement et construction, on peut faire un bout de chemin ensemble (anonyme fait place à tout un chacun), s’interroger ensemble sur ce qu’on assemble et échaffaude, sur ce qui s’y cache et y apparaît…– il y a aussi étranger, et ennemi. Etranger n’est pas ennemi, n’est-ce pas l’étranger qui toujours apporte le mouvement ? Mais ennemi nous ramène à monsieur Mohamed et à la guerre, une question de partage, non ! Ici pas d’appropriation, pas de signature de l’auteur sur ces sculptures trouvées (on est loin du ready-made !). C’est le regard qui fait d’eux des installations, ce sont les prises de vues qui sont signées. Une posture d’auteur qui s’affranchit d’autorité. C’est le partage possible d’une lecture – les installateurs anonymes ont-ils une lecture ? – qui inquiète le travail de l’artiste, interroge sa valeur et celle qu’on donne aux choses : ici, un objet à qui le déplacement opéré ajouterait de nouvelles qualités, qui prendrait de la valeur, et peut-être un prix (et pour quel usage ?) et là, dehors, le geste d’un fou…– il y a enfin traitement d’égal à égal, sur le même sol  : un petit espace où du commun s’invente, et sans cesse se réinvente. C’est bien ce dont on peut faire l’expérience précieuse, dans ce petit livre qui rassemble quelques fragments d’une recherche toujours attentive à ce qui  émerge là maintenant pour les offrir à une nouvelle lecture – comme à chaque exposition de Muriel Modr.                                                                                                                                                 
                                                                                                                                               Martine Derain ]

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