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l'autre LIVRE

Poésie

L'Herbier de Sabine Sicaud

de Sabine SICAUD

Poésie (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 23/08/2021 | 18,00 €

La Solitude est le nom donné à la villa, située à Villeneuve-sur-Lot, dans le sud-ouest de la France, dans laquelle Sabine Sicaud est née le 23 février 1913 et est décédée le 12 juillet 1928.

C’est ici qu’elle vécut et écrivit ses poèmes, dans cette demeure enfouie dans la nature luxuriante, entourée d’arbres, et à laquelle on accède par une grande allée de platanes, après avoir ouvert un grand portail en fer noir.

La Solitude et son parc – qui abrite grotte, étang, fleurs, animaux, insectes – nourrissent l’inspiration de la jeune poétesse. Tout un théâtre joue pour Sabine qui ne sort guère de la propriété. Cette villa est son îlot dans l’univers, comme elle le nomme dans le poème éponyme. Comme le Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre, Sabine Sicaud fait de son environnement sa muse. La vie domestique devient un poème, le jardinier et les maîtres des lieux deviennent des êtres lyriques.

Sabine raconte des histoires avec son quotidien, dans une poésie fine, imagée, qui se lit et se comprend si aisément. Chaque élément vie sous sa plume prend de l’ampleur et s’impose ainsi à l’humain. Chaque arbre, plante, fleur sont dignes d’être admirés, observés de près. Ses poèmes sont le reflet d’une vie quasi cloîtrée dans ce microcosme, à cause d’une maladie qui eut raison d’elle en pleine adolescence.

Bleu de femme

de Nadine SIMAL

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 05/08/2021 | 18,00 €

« Bleu des myrtilles au noir reflet et celui des blessures qu’on voit au ciel, bleu des ardoises où résiste la craie, au penchant des toitures sous la tocade de l’averse, la saveur persiste en dépit de la servitude des ans qui induit l’hébétude, de  l’âge des hospices où pour des sous on vous macule de béquilles .

Des bleus au cœur maquillés de tendresse. »

(extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

 

Femme au regard habité par une secrète élégie

elle épilait, de chaque matin, le lent vertige

en pointillés d’oiselle

Dernière oréade courtisée par la lune d’eau

 

Femme d’occluse destinée

au bleu brodé de madone

toujours à ravauder l’invisible beauté

Seule en son manteau de givre

sous le frêne et l’ormeau

seule à nouer des rubans aux arbres gelés

aux êtres brisés

Chiens de lune

de Marc GRATAS

Recueil de poésie (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 26/07/2021 | 12,00 €

Marc Gratas écrit comme il est, avec discrétion et élégance, avec la permanence d’esprit du temps et du sensible. Chacun de ses poèmes est à la fois une fin et son éclosion, le verbe et son silence, un regard et son émotion révélée, un élan et le fruit achevé d’une méditation.

Avec lui, les mots prennent corps dans l’humilité et la précision du langage, pour «ne pas obvier à ce qui advient».

Ici, entre les vers, des interrogations essentielles affleurent, dévoilées par la quiétude de l’effacement, la lumière des objets, le vertige du quotidien.

Là, le clair-obscur, le seuil de la nuit et les Chiens de lune appellent notre conscience de l’aube, et cristallisent l’instant fragile qui nous habite.

En réalité, Marc Gratas va au-delà du geste d’écriture poétique, il vit les mots et voyage sur le papier à la recherche de ce qui fait sens en nous, parfois même jusqu’au toucher de l’âme.

V. Gabralga

"On reconnaît le poète à la rareté de sa parole. Non seulement il n’est pas bavard, mais ce qu’il écrit est clairsemé. On est dans l’inouï. Marc Gratas est cet individu devenu introuvable, un poète." Amélie Nothomb

RURALITES

de HORTENSE RAYNAL

PLEINE LUNE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 30/06/2021 | 15,00 €

HAUTS LIEUX DE VIVRE

de Véronique JOYAUX

PLEINE LUNE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 30/06/2021 | 15,00 €

Les hommes en moins

de Pascal TÉDES

Théâtre (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 11/06/2021 | 16,00 €

Rwanda. 7 Avril-17 juillet 1994. Trois mois de génocide des Tutsis. Plus tard, la justice rwandaise instituera des commissions de justice et de réconciliation à la suite desquelles les meurtiers reviendront au village...
C’est à ce moment que se situe la pièce de Pascal Tédes. « Les hommes en moins » traite de cette insupportable situation où les autorités appellent au pardon et où bourreaux et victimes doivent faire front commun à la reconstruction d’une nation…
Au cœur de la question, une figure magnifique de femme, restée debout malgré les atrocités : « La peur c’est ce qu’on offre au vainqueur pour le remercier d’être encore vivant », lance-t-elle à la fin de la pièce.

Rose

de Patricia RYCKEWAERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €

« Patricia Ryckewaert se glisse dans le corps de Rose pour nous la donner avec sa chair blessée et son âme vierge, elle nous transporte dans cet amour qui fait grésiller les tendresses, répare les plaies et donne à l’extase des voiles brillants de lumière. » (Anne-Marie Derèse)

Elle est à la rosée du monde

Rose

à broder de l'amour et à ourler du désir sur l'étoffe des jours froids et sur la peau des hommes

au premier matin qui s’ouvre à la lumière et aux regards ébahis, là, à écarter les voiles de brume

au surgissement de la vie dans le moindre frottement dans la moindre succion des bouches après le cri.

Elle est là à l'éclosion de toute chose

dans ce qui est à naître et appelle à être dit

au déploiement des ailes dans la force du souffle et le murmure des anges.

Elle est là à aimer ce qui vient et n'en finit pas d’éclore.

Lumière des limites

de David JAUZION-GRAVEROLLES

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €

Certains aspects du monde, semble-t-il, ne peuvent se dire que dans une autre langue. Imaginons que c'est celle du poème. Ces textes parcourent les états de l'été, du nord au sud, des côtes aux crêtes, rencontrant des lieux qui se disséminent, se fracturent, s'estompent. Archipels, rocailles, plis montagneux, faubourgs. Des lieux où l'on oublie l'idée du centre et par là même, le rêve du sens. A chaque fois apparaissent les limites de notre perception, et de notre prétendue communion avec le monde. Et l'idée s'affirme peu à peu que celui-ci n'est pas aussi « fait » pour l'homme qu'on le pense, et qu'on continue à le penser aujourd'hui, même en critiquant l'empreinte de l'homme sur son environnement.

Rien que le risque du rien

Cette langue qui revient et se noie

je la connais

entraînant

sa musique et son ombre

Une fois entendue

tu n'en démords pas

Cette langue revient et s'en prend

au sommeil du monde

J'en connais la sève

et le vide qui m'est cher

un deuil aimé qui ne tarit pas

Je la parle avec le vent

je la parle avec mon ombre

je la tais pour les vivants

Publié avec l’aide du Fonds national de la littérature

Zones d'admiration

de Jean ESPONDE

géopoétique (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €

Se trouvent ici repris et revus, différents échos d’ensembles écrits au cours des années. Ces moments privilégiés  concernent la Corne d'Afrique, la Chine, la Grèce ancienne, Ariane et la Crète minoenne... Avec des intérêts renouvelés, ainsi de la peinture, toujours à découvrir. Retrouver ou travailler des éclats, rencontres, sites exceptionnels, liens qui les rapprochent, et présenter un ensemble significatif sous le titre "zones d'admiration."

Des liens étroits d’un livre à l’autre, l’un entraînant l’autre, poésie et prose se nourrissant et avançant parallèlement. Ainsi naissent des ouvrages à dimension "géo-poétique" alternant avec des "non biographies" de Rimbaud, Segalen, Barthes, ou des romans inspirés par la Corne d’Afrique : Lucy – 3.000.000 et A la recherche de Lucy.