Poésie
Vendredi 13 Novembre 2015
de REGROUPEMENT DES POÈTES FRANCOPHONES ENGAGÉS POUR LA LIBERTÉ ET LA PAIX, Philippe CORREC
Poésie (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | 0,16 €
Poèmes du chagrin
de Philippe LEUCKX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €
On ne saurait sonder la tristesse de la perte, la désertification que produit un deuil.
Ce recueil semble s’inscrire par le ton à la suite du précédent, également paru aux éditions Le Coudrier, « Le mendiant sans tain ». C’est avec le même talent que Philippe Leuckx traitait l’esseulement de l’errant frappé d’invisibilité et qu’il aborde à présent son propre sentiment de disparition dans l’arrachement à l’autre.
Le vide laissé magnifie la présence perdue et la lumière même semble opposer un mur infranchissable, comme noir le Lac de Lamartine.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)
Phases
de Gilbert BOURSON
Chant (TINBAD) | 13,00 €
Ce texte fulgurant, viol de tous les instants connus, vus, passés, à venir est construit dans le lit du Scamandre, dieu-fleuve, métaphore, ce peut-il, de la couche d´Hélène de Troie qu´Achille aurait saillie ? « J´ai toujours été frappé par la charge érotique de l´Iliade. La bataille des mots entraîne souvent celle des images de nos joutes amoureuses. Le couple traverse cette guerre des sexes dont on nous parle souvent et que l´écriture met à jour. Elle ouvre le champ où les corps se rencontrent nus dans la scansion, dans le rythme du désir, s´infligeant la blessure de l´attente que vienne à son terme la petite mort. Mêlant les trois temps de la mythologie grecque (Aiôn, Chronos et Kairos), la joute érotique s´arme chair à chair, se fonçant dans la baie l´une l´autre, l´arme étant en même temps l´arme et le bouclier, le Kairos touffu et le sexe d´Aphrodite » (Gilbert Bourson).
Ode aux errants
de Fadéla CHAIM-ALLAMI
Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | 10,00 €
Née à Alger, Fadéla Chaïm-Allami s’est frottée à la difficile profession de journaliste et s’est partagée entre divers univers. Curieuse, cherchant le « secret » de la vie, elle met sur blanc ses émotions, ses colères et sa tristesse. Elle aime écrire, comme elle dit : écrire « Je », écrire « Eux », écrire « Nous » et cela donne une Ode aux errants, des Fragmentaires où elle dépèce les émotions d’un peuple à travers les siècles et son Moi tourmenté.
Tous les chiens sont bleus
de Rodrigo DE SOUZA LEÃO
Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | 13,00 €
C’est un texte.
Un texte irréductible.
Ça parle de l’asile psychiatrique, des internés, des médicaments, de cris, de puces électroniques implantées, de délire paranoïaque, d’hallucinations, de l’invention d’une langue, d’un nouveau culte. Ça parle de folie. Et d’un chien bleu.
Rodrigo de Souza Leão, est un poète musicien journaliste peintre brésilien. Il est aussi schizophrène. Né en 1965 à Rio de Janeiro, il meurt en 2009. Il commence à écrire Tous les chiens sont bleus en 2001, après son second séjour en clinique psychiatrique. Jusqu’en 2008, date de la première publication au Brésil, il en retravaille l’écriture en cherchant à rapprocher la prose de la schizophrénie, ce qui ne peut passer, à son avis, que par la poésie.
Le mendiant sans tain
de Philippe LEUCKX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
C’était dans le miroir d’une flaque, vitreuse comme un jour de pluie, grise comme l’ennui. Un visage semblait s’y estomper jusqu’à s’en trouver submergé. C’était, à des « quatre pavés », sous les regards des passants qui avaient cessé de le voir, la présence d’un mendiant, auquel nous rappelle le Poète, artisan des présences.
Le mendiant semble s’effacer du regard, mais n’est-ce pas à travers lui une part de nous-même sur laquelle nous passons, quelque chose de notre présence au monde ?
En sorte que c’est un peu de notre propre disparition qui, à travers son effacement, nous interpelle, que nous lui abandonnons.
Dans l'argile des courbes naissantes
de Jean-Michel GUYOT
Présences d'écriture (DOURO) | 19,00 €
Dans l’argile des courbes naissantes, loin de toute sécheresse stylistique et loin de toute approximation linguistique, les poèmes de J-M Guyot nous mettent en contact avec une poésie singulière naviguant avec la passion et l’élan de ceux qui prennent le cap vers des voyages au long cours inachevés parce qu’infiniment recommencés, de ceux qui « connaissent » la Mer par cœur et « par corps ».