MAXIMES
de GERMONT
Poésie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 08/11/2017 | 11,00 €
Mon amour est d’une étrange sorte, il ne vient qu’attiré par
Des poèmes, seules des mains créatrices peuvent caresser son corps
Glorieux et méprisant, et son âme barbare ne sourit tendrement
Qu’aux accents silencieux des chants où s’apaise sa force.
Préfaçant les Maximes de La Rochefoucauld, Roland Barthes soulignait qu’il existe « une affinité particulière entre le vers et la maxime, la communication aphoristique et la communication divinatoire » et qu’il y a dans la maxime « une véritable économie métrique de la pensée, distribuée en temps forts et en temps faibles ». De telles phrases peuvent permettre d’expliquer que Germont ait décidé d’intituler Maximes son quatrième livre de poèmes.
Venant après les Sonnets, les Ballades et les Stances, il clôt la série de ce qu’on peut considérer comme son œuvre de jeunesse. Comme les précédents, il se caractérise par une exploration formelle originale, plus variée encore dans ce volume. Ses quatre parties, chacune de huit poèmes, correspondent à quatre étapes pouvant jalonner toute expérience amoureuse : les Rencontres, les Séparations, les Recherches et les Retrouvailles.
Chaque poème constitue à la fois l’écho d’un moment vécu et une variation autour des sentiments qu’affronte le poète pour son bonheur comme pour son malheur.