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l'autre LIVRE

Poésie

Dans l'argile des courbes naissantes

de Jean-Michel GUYOT

Présences d'écriture (DOURO) | 19,00 €

Dans l’argile des courbes naissantes, loin de toute sécheresse stylistique et loin de toute approximation linguistique, les poèmes de J-M Guyot nous mettent en contact avec une poésie singulière naviguant avec la passion et l’élan de ceux qui prennent le cap vers des voyages au long cours inachevés parce qu’infiniment recommencés, de ceux qui « connaissent » la Mer par cœur et « par corps ».

Les derniers grecs, Corinthe, 146 av.J.C

de Jean ESPONDE

géopoétique (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | 16,00 €

LES DERNIERS GRECS : Février 2016 : le narrateur séjourne dans une Grèce

à nouveau malmenée, et retrouve peu à peu les dernières journées de l’Hellade antique. L’un après l’autre vont alors s’avancer sur la scène de cette tragédie : le voyageur,

un vieux musicien, le Consul Mummius, des femmes,

un représentant des esclaves, l’historien Polybe présent durant ces journées, Diaïos  ­- le Marat de l’époque, etc.

Au milieu du IIe siècle avant J.C. la « machine » romaine étend son emprise sur la Méditerranée. Elle n’a pas d’égards pour un monde grec qui résiste pourtant, pathétique, avec des moyens dérisoires.

- 146 : Avril, chute de Carthage.

            Automne, les Romains prennent Corinthe.

            La Grèce antique n’existe plus.

Roman-poème ? drame ? Le texte est tout cela, et ce fut

un drame en effet : Rome, qualifiée par Hegel d’infâme, détruit le dernier centre de la résistance grecque.  

Et Hölderlin :

Plus de couronnes, plus jamais, ornant les vaisseaux

de Corinthe ?

Pourquoi donc se taisent-ils, ô anciens, les théâtres sacrés ?

Resteront pour de nombreux siècles des provinces oubliées, et quelques noms dont on se souvient encore, comme Philopoemen, « le dernier des Grecs ».

Après la Corne d’Afrique et la Chine, Jean Esponde poursuit un voyage grec entamé avec Éphèse, l’exil d’Héraclite, et La Crète d’Ariane et Minos.