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l'autre LIVRE

Littérature comparée / Histoire et critique

Poésie brésilienne et résonances françaises

de Maria Luiza BERWANGER DA SILVA

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/03/2015 | 15,00 €

Conçu sous le signe de l'étude de l'atérité française, Poésie brésilienne et résonances françaises est un recueil de textes présentés depis 1992 lors de congrès, de colloques et de journées de travail sur la poésie symboliste et contemporaine dans ses rapports à la litérature française. Au-delà de leur diversité, ces textes ont pour fil conducteur l'examen des différentes figures de la présence française dans la production du Brésil, à la lumière d'une perspective comparatiste. Ils dessinent un paysage métissé entre ces deux littératures sans que les accents brésiliens cessent de se faire entendre et ne se perdent dans le canon national: comme l'écrivait le poète Mario de Andrade, "l'influence française a été bénéfique, celle qui nous équilibre le plus, celle qui permet l'exercice de notre vérité psychologique, celle qui exige le moins de renoncement de nous-mêmes".

 

Maria Luiza Berwanger da Silva est professeur de lettres au département de littérature comparée de l'Université Fédérale du Rio Grande do Sul et du Centre Universitaire Unilasalle de Canoas-Porto Alegre. Auteur de deux livres sur la question de l'altérité française : Paisagens Reinventadas - Traços Franceses nos Simbolismo Sul - Rio - Grandense [Paysages réinventés - Traces françaises dans le symbolisme du Sud du Brésil], (Porto Alegre, UFRGS, 1999) et Paisagens do Dom e da Troca (Paysages du don et de l'échange] (Porto Alegre, Literalis, 2009), elle a également publié un grand nombre d'articles au Brésil, en France et à l'étranger sur la littérature brésilienne et sa relation avec l'Autre français.

José Saramago et l'Alentejo : entre réalité et fiction

de Maria Graciete BESSE

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 09/02/2015 | 15,00 €

À partir de l'étude de eux ouvrages importants de José Saramago – Relevé de terre (1980) et Pérégrinations portugaises (1981) –, cet essai s'interroge sur les relations étroites entre le réel et la fiction dans la représentation de l'Alentejo. L'écrivain fait appel à un riche travail intertextuel qui convoque sans cesse la tradition érudite et populaire, de façon à configurer l'espace physique et mental de cette région du sud du Portugal.

 

Maria Graciete Besse occupe la chaire de Portugais à la Sorbonne (Paris IV), depuis 2004 et dirige le Séminaire d'Études Lusophones au sein du CRIMIC (Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Mondes Ibériques Contemporains).

Elle a publié pusieurs ouvrages de critique littéraire dont on citera, parmi d'autres, Littérature portugaise, Edisud, 2006 ; Partager les lucioles - réflexions sur la littérature portugaise (sous presse); Lidia Jorge et le sol du monde. Une écriture de l'éthique au féminin (sous presse). Responsable de l'organisation de plusieurs colloques internationaux, elle a coordonné notamment la publication de Cultures lusophones et hispanophones : Penser la Relation, Indigo côté Femmes, 2010 ; Eduardo Lourenço et la passion de l'humain, Ed. Lusophone, 2013.

Elle poursuit une carrière d'écrivain, avec plusieurs ouvrages de poésie et de fiction parus au Portugal depuis 1983.

Images du Maghreb dans la littérature

de Denise BRAHIMI

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/01/2015 | 25,00 €

Ce recueil d'articles est présenté selon l'ordre chronologique de l'histoire du Maghreb.

Dans la première partie se trouvent évoqués des ouvrages qui concernent les Régences de Tunis et d'Alger ainsi que le royaume du Maroc avant la colonisation.

La deuxième partie regroupe des auteurs qui ont écrit sur le Maghreb à l'époque coloniale, qu'ils soient d'origine maghrébine ou européenne. On y trouvera donc aussi bien des études sur Isabelle Eberhardt que sur Taos Amrouche et sur Albert Camus autant que sur Mouloud Feraoun.

La troisième partie est celle du Maghreb indépendant, représenté par des écrivains autochtones, souvent des plus connus, voire célèbres, qu'il s'agisse de Kateb Yacine, d'Assia Djebar ou de Mohammed Dib.

C'est donc un véritable panorama qui se déroule sous les yeux du lecteur, remontant des siècles en arrière pour s'achever à l'époque la plus actuelle.

Hommage à Fernando Pessoa. Essais, études et poèmes réunis par Robert Bréchon

de Robert BRéCHON

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/04/2014 | 27,00 €

"Nous venons d'horizons différents et la plupart d'entre nous sont Français, mais il y a plusieurs étrangers, certains sont des universitaires, d'autres pas. Chacun de nous, pour rendre hommage au poète que nous aimons, a librement choisi son genre, son sujet, son style. Ce qui fait l'unité de l'hommage, c'est notre commune ferveur. On trouvera ici des essais, textes littéraires personnels, voire engagés, où l'émotion est parfois visible; des études de type plus universitaire, fruits de recherches rigoureuses, érudites, spécialisées; et des poèmes, ce qui est assurément une manière appropriée de revisiter Pessoa".

C'est ainsi que Robert Bréchon présentait le livre inédit que nous publions aujourd'hui.

 

Agrégé de lettres classiques, Robert Bréchon a mené une carrière d'enseignant, de proviseur de lycée et de conseiller culturel. Il a commencé par publier des études littéraires, dès la fin des années 50 : MIchaux (1959 et 2005), le surréalisme et la Condition humaine d'André Malraux (1971), l'Âge d'homme de Michel Leiris (1973), en même temps qu'il publiait ses recueils de poèmes, dont le dernier, Échos, reflets, mirages (2003). Robert Bréchon s'est employé à faire connaître en France l'oeuvre de Pessoa, d'abord chez Christian Bourgois avec Eduardo Prado Coelho à partir de 1988 et en participant à la publication, en 2001, de l'oeuvre poétique de Pessoa dans La Pléiade. Il a publié sur Pessoa plusieurs biographies : Étrange étranger (1996), L'innombrable. Un tombeau pour Pessoa (2001), Fernando Pessoa, le voyageur immobile (2002), Pessoa, le poète intranquille (2008).

Robert Bréchon nous a quittés en 2012. L'écho de sa voix continue à résonner dans ce recueil qu'il n'a pas eu le bonheur de voir publié de son vivant, mais dont l'élaboration a contribué à embellir les dernières années de sa vie.

Engagement, Langue et Litterature. le Champ Litteraire Kurde en Turquie (1980-2000)

de Clémence SCALBERT YÜCEL

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 20/03/2014 | 32,00 €

Quels sont les liens entre littérature et politique ? Comment se constitue un milieu littéraire minoritaire ? Peut-il s’autonomiser du politique ? Quelles sont ces relations avec la littérature et les milieux littéraires nationaux ? Ces questionnements sont au cœur de cet ouvrage qui analyse la formation d’un milieu littéraire kurde au tournant du XXIe siècle en Turquie. L’interdiction de la langue kurde a profondément marqué le développement et les répertoires du mouvement national kurde, comme le processus de création littéraire dans cette langue. L’ouvrage propose ainsi un retour sur l’évolution des politiques linguistiques dans le pays qui affecte l’outil de création littéraire. Il montre ensuite comment ce petit milieu littéraire, d’abord en exil, en lien organique avec les cercles militants, grandit, intègre l’espace turc et travaille à sa dépolitisation. Analysant les acteurs, les débats et les conflits qui animent ce milieu depuis les années 1980 à 2010, l’ouvrage offre aussi une perspective nouvelle sur le mouvement national kurde d’une part et sur une littérature encore peu connue en Turquie d’autre part.

 

Clémence Scalbert Yücel est diplômée de l’Université Paris IV-La Sorbonne et de l’INALCO. Elle est enseignante chercheuse et directrice du Centre d’études kurdes à l’Université d’Exeter (Institute of Arab and Islamic Studies). Elle a dirigé un numéro spécial de Nationalities Papers sur le thème de l’"Autonomie des petites littératures" (2012), et codirigé avec Jordi Tejel Gorgas un numéro d’Études Rurales sur le thème "Violence, Urbanité et Ruralité au Kurdistan" (2011).

Pessoa, le Sujet Eclate

de Leyla PERRONE-MOISES

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 20/03/2014 | 25,00 €

Critique de formation française, Leyla Perrone-Moisés a vécu en France dans les années 1970, celle des mutations de la théorie littéraire, de la linguistique structurale et de la psychanalyse lacanienne. Cette inflexion l’a conduite à privilégier chez Pessoa la question du sujet. Sa lecture des hétéronymes ne se fonde plus sur l’inventivité du poète mais sur l’expérience profonde et douloureuse du manque d’un moi essentiel. En fait, pendant toute sa vie et dans la plupart de ses textes, Pessoa a exprimé la sensation de n’être personne.

« En se divisant en plusieurs moi, il a exhibé la faille sur laquelle nous établissons notre être, comme être de langage. En laissant ces différents moi comme des éléments autonomes d’un ensemble ouvert, comme des parties d’un tout qu’on ne peut pas appréhender, il signala la fragmentation ontologique du sujet moderne ».

La plupart des textes réunis ici ont été écrit en français : articles dans des revues, catalogues d’exposition, communications dans divers colloques consacrés au poète en France ou à l’étranger.

Eduardo Lourenço, dans sa Préface, souligne l’originalité de cette lecture du poète, « comme le non-existant et super existant Pessoa, que Leyla, telle une Pythie moderne, décrit et interpelle en tant que labyrinthique recherche d’un soi-même “en deçà du Moi et au-delà de l’Autre”, recherche qui ne sera jamais la solution pour son intrinsèque non-identité, mais oscillation réitérée et voyage qui poétiquement et mythiquement configurent le parfait absent de soi-même et du monde ».

 

Professeur émérite à l’Université de São Paulo, Brésil, Leyla Perrone-Moisés a enseigné dans plusieurs universités à l’étranger. Professeur invité ou associé, à l’Université de Paris IV, à l’École Pratique des Hautes Études en Sciences Sociales, à l’Université de Montréal et à l’Université de Yale. Elle a organisé la première édition brésilienne du Livre de l’intranquillité (Livro do desassossego, São Paulo, Brasiliense, 1988). Son livre Fernando Pessoa – Aquém do eu, além do outro (São Paulo, Martins Fontes, 1982), a été réédité, augmenté, en 2003. Elle a collaboré au dictionnaire Fernando Pessoa e o modernismo português (éd. Fernando Cabral Martins, Lisboa, Caminho, 2008). Elle a coordonné par ailleurs les œuvres complètes de Barthes au Brésil et publié des travaux décisifs sur la modernité française : Lautréamont, Blanchot, Butor, etc.

Cités imaginaires

de Éric LEROY DU CARDONNOY

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 29/11/2013 | 26,00 €

Ce recueil s’intéresse, dans une perspective pluridisciplinaire, à différentes formes de cités imaginaires : le but est de comprendre dans quelle mesure les représentations imaginaires, créations de l’esprit, déterminent la perception de la réalité au lieu d’en être un simple supplément. Les contributions sont agencées en deux parties qui se répondent – « Non-lieu de la cité » et « architectures de l’imaginaire » – afin de mettre en valeur le côté u-topique – au sens premier du terme – de ces cités ainsi que la construction qu’elles représentent. Qu’il s’agisse de la littérature, de la peinture ou de l’architecture, les cités imaginées par les hommes ont toujours revêtu une fonction compensatoire, prescriptive ou visionnaire et ont été le reflet de l’organisation intellectuelle de leurs concepteurs. Cependant, peu d’ouvrages ont, dans une thématique transversale, envisagé l’interaction entre monde imaginaire et monde réel : ce volume rassemble les contributions d’universitaires de différentes sphères culturelles européennes afin de dresser un panorama de ce paysage si particulier que sont les cités imaginaires à travers les âges et les représentations et identités collectives auxquelles elles ont pu donner naissance.

Éric Leroy du Cardonnoy, ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’allemand, est Professeur de littérature et civilisation des pays de langue allemande à l’Université de Caen Basse-Normandie. Après une thèse (Peter Lang 1997) consacrée aux formes d’écriture brève chez Elias Canetti (Prix Nobel de littérature 1984), il s’est tourné vers le XIXe siècle pour réfléchir aux relations entre événements historiques et représentations collectives des pays germaniques dans une Europe oscillant entre restauration et conservatisme d’une part, progressisme et mutations culturelles d’autre part.  En 2013 sortira Adalbert Stifter : la lettre et le monde ou les limites de la littérature, Paris, Belin, Collection « Voix allemandes » (dir. Michel Espagne).

Pessoa, le passant intégral

de Elisabeth GODFRID

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/05/2012 | 12,00 €

PRÉFACE DE ROBERT BRÉCHON

 

Elisabeth Godfrid, philosophe au CNRS, écrit sur l'inventivité dans l'art et le politique. Elle a publié un essai, Humour du lâcher-prise, aux Éditions d'écarts, et un recueil de nouvelles, La limite c'est le ciel, aux éditions D'un noir si bleu.


"Qui est moi? Qu'est-ce donc que cet intervalle entre moi-même et moi?" (Pessoa)
L'idée d'intervalle, qui traverse l'oeuvre de Pessoa, conjugue trois dimensions affectives, le vide comme douleur de ce qui a été perdu, générant nostalgie, l'"entre" comme foyer de rêve, plaisir d'un retour au passé, l'"entre-deux" comme prison dont il ne peut s'échapper. D'où, dans les poèmes et "Le Livre de l'intranquillité", deux lignes de tension dont la contrariété va s'inscrire au coeur-même d'une spiritualité tendue à la fois par le christianisme et le judaïsme de la Kabbale: aspiration à la fusion dans une dissonance irréductible.
Le Quint-Empire reste rêve, et la solitude tristesse et chance d'une écriture infinie.

 

Fernando Pessoa et le Quint-Empire de l'amour : Quête du désir et alter-sexualité

de Anibal FRIAS

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/01/2012 | 30,00 €


Préface de Robert BRÉCHON


Chercheur en anthropologie et en littérature, Anibal Frias est docteur en ethnologie et diplômé de philosophie, de sociologie et d’arabe. Il est affilié à plusieurs centres de recherche européens: LAS (Collège de France), IEMO (Université nouvelle de Lisbonne), CEIS20 (Université de Coimbra), et IHU (Université de Salamanque).

 

En poète du soupçon, Fernando Pessoa se joue des identités, des corps, des sexualités afin d’«être tout de toutes les manières». Son Odyssée littéraire est trop souvent ramenée à un théâtre cérébral, à une oeuvre sans corps, à un désir refoulé. En vers ou en prose, avec le "Livre de l’intranquillité", son aventure nous transporte au coeur du Désir, dans ses flux et reflux, depuis les fêlures de son moi et la multiplicité de son être. Les sensations voyageuses du poète

libèrent les potentialités d’une création pleine, jusqu’à une réinvention de soi.
Pessoa a esquissé un «cycle du sentiment amoureux» qu’il ordonne poétiquement en cinq «empires», de
la Grèce d’Antinoüs à la Modernité pan-érotique, et où se déploie la figure variable et évolutive d’Éros. La dernière étape, nommée « Quint-Empire », est le règne d’Antéros. Ce personnage divinisé incarne, dans un futur rêvé, un Outre-Amour néopaïen –
un Amour à la fois autre et projeté au-delà de la sexualité et des divisions en genres. Cet ouvrage inaugure une lecture approfondie de ce Cycle, en
souligne la richesse poétique et la portée intellectuelle au regard d’autres écrits majeurs, et établit
qu’Antéros est le nom personnifié d’un singulier et universel Quint-Empire de l’Amour à bâtir.
Anibal Frias innove en faisant dialoguer Pessoa avec Proust, Merleau-Ponty, Rimbaud, Foucault, Freud ou Nietzsche. Son étude originale apporte une contribution décisive, et critique, au tout nouveau paradigme des études pessoennes, fondé sur la corporéité, le gender, la sexualité. Elle se veut aussi
une traversée claire et vivante de l’oeuvre connue, et surtout méconnue, d’un écrivain qui s’est voulu « toute une littérature ».
 

Nâzim Hikmet : Héritage et modernité

de COLLECTIF

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/01/2010 | 25,00 €


SOUS LA DIRECTION DE Michel BOZDEMIR, professeur des universités à l’INALCO. Auteur de nombreux ouvrages sur la langue et société turques, il poursuit ses recherches au sein de l’ERISM-ERMOM, « l’Équipe de recherche interdisciplinaire sur les sociétés musulmanes méditerranéennes » dont il est fondateur.

SOUS LA DIRECTION DE Timour MUHIDINE, chargé de cours de littérature turque à l’INALCO. Chercheur en littérature comparée et traducteur, il travaille sur la littérature turque contemporaine et dirige la collection « Lettres turques » chez Actes Sud.



Cet ouvrage collectif consacré au poète Nâz?m Hikmet (1902-1963) reprend une partie des actes du colloque tenu à Paris en 2002 pour célébrer le centenaire de la naissance de l’artiste, augmenté de plusieurs contributions inédites, concernant en particulier sa réception en Italie, Espagne, Pologne, etc. et de documents iconographiques rares.
Cet ouvrage synthétique présente le bilan des recherches le concernant – l’œuvre du romancier et du dramaturge est aussi abordée – au niveau turc et européen. Une bibliographie très complète accompagne l’ouvrage.

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