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l'autre LIVRE

L'OEIL DE LA FEMME À BARBE

L’œil de la femme à barbe est une galerie nomade et une maison d'éditions d'art dont l’activité a débuté à Paris en mai 2014. La première exposition, intitulée Suivez mon regard, annonçait la couleur : « 30 talents féminins de l’art singulier, l’expressionnisme et l’artisanat d’art ». C’est bien d’art (à chaque fois) et de femmes (mais pas que) dont il allait s’agir, sans a priori quant aux techniques – peinture, sculpture, art textile, photographie... Guidée par ses choix, ses envies, ses rencontres et les opportunités du moment, Ghislaine Verdier propose aujourd’hui à son public de découvrir les artistes qu'elle aime à travers des expositions (une trentaine depuis la création), des escapades artistiques en partenariat avec diverses structures et depuis juin 2016 l’édition de livres. Ainsi poètes, critiques ou historiens d'art - amoureux du verbe et de la langue - sont venus rejoindre les plasticiens pour offrir aux amateurs des ouvrages « grand public » de qualité dans lesquels les œuvres ne sont jamais illustratives mais toujours au cœur du propos.

Adresse : 76 rue du sergent Bobillot
93100 Montreuil
Téléphone :06 81 22 16 87
Site web :http://loeildelafemmeabarbe.fr
Courriel :nous contacter
Diffusion :auto diffusion
Distribution :auto distribution
Représentant légal :Ghislaine Verdier
Forme juridique :SAS
Racine ISBN :979-10-96401
Nombre de titres au catalogue :14
Tirage moyen :500
Spécialités :Art contemporain

Lien rouge

de Alain NAHUM, Natsuki IKEZAWA, Philippe CHARLIER, Corinne ATLAN

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 20/03/2023 | 28,00 €

Plusieurs voies s’offrent aux Hommes pour décrire le monde et raconter des histoires. Parce que celle des mots lui faisait défaut, Alain Nahum a choisi la voie des images : animées en tant que réalisateur pour le cinéma et la télévision, fixes comme photographe ou fixes animées pour ses vidéo-graphies. Et elles en racontent des histoires, toutes ces images !
L’oeil photographique de l’artiste est à l’affût du fragment le plus discret, de la moindre trace de notre existence et de notre passage sur Terre. La ville est son champ d’investigation, son « atelier à ciel ouvert » ainsi qu’il le dit lui-même. Et quel vestige plus modeste peut-on trouver dans nos rues, qu’un mouchoir en papier abandonné la nuit sous la pluie ?
Pour Alain Nahum, c’est une prise de choix : il en fait plusieurs fois le tour, le photographie, le triture du bout du pied, le re-photographie... Et la magie opère, le sujet apparaît, le fantôme prend corps ! Ainsi naissent les
« Papiers de nuit ».
Plus tard à l’atelier, les images seront retravaillées, un trait rouge viendra structurer l’espace, réunir ou diriger les personnages, comme autant d’acteurs flottants et silencieux, évoquant à l’artiste Beckett et le théâtre Nô... Conçues comme des haïkus photographiques, ces images métamorphosées feront enfin apparaître le
« Lien rouge » ou Akai ito, le fil rouge du destin en japonais.
L’ouvrage présente les deux actes de ce petit théâtre imaginaire, conte poétique et féerique : les Papiers de nuit sont introduits par un texte de Philippe Charlier (du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac et auteur de Comment faire l’amour avec un fantôme) ; une « gerbe de textes courts » d’Ikezawa Natsuki (écrivain et critique littéraire japonais) accompagne Lien Rouge-Akai Ito. L’ensemble est préfacé par Corinne Atlan, traductrice de japonais.
Et s’ils viennent visiter vos rêves, n’ayez donc plus peur des fantômes...

Bijouterie Charcuterie

de Bernard BRIANTAIS, Rémy BEURION

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 26/08/2022 | 28,00 €

Bijouterie Charcuterie... Une sorte de lapsus lexical, un croche-pied verbal, une chimère linguistique. Pourtant le résultat semble probant : vous avez retourné le livre pour lire cette présentation ! Mais qui est donc cet artiste qui met le monde en boîte et que nous propose-t-il ici ?
Bernard Briantais, qui à ses propres dires dessinait déjà dans le ventre de sa mère, met en scène avec humour (qui est la politesse du désespoir) des personnages anonymes, des « petites gens » comme on dit. Il travaille à partir de scènes de rue, faisant feu de tous supports : papiers, toiles, matériaux de récupération, avec trois fois rien en somme ; il aimerait même passer à quatre fois rien...
Quant à l’auteur Rémy Beurion, c’est sa mère qui lui aurait donné le virus de l’écriture... Journaliste pour la presse régionale, il s’intéresse à l’histoire des tracteurs, au monde ouvrier et aux bistrots (il a écrit Gueules de zinc).
Le premier est né et vit à Nantes, le second n’a jamais quitté Vierzon. Ils étaient pourtant faits pour collaborer... Et les réseaux sociaux sont là pour raccourcir les distances et favoriser les rencontres !
Recueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l’humour grinçant, ce livre est un aveu de tendresse pour l’humanité : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n’en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil...
« Mais dis moi, Camadule, que le monde est heureux ! Plus une voix discordante ne s’élève pour l’agacer. Le dernier des rouspéteurs a été gommé de la surface du globe avec le dernier artisan, le dernier poète, le dernier pêcheur, le dernier paysan, l’ultime homme libre. » Le Beaujolais nouveau est arrivé - René Fallet,1975

Miroir, oh mon miroir !

de Cristina ESSELLEBÉE

Irrévérencieuse (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 23/04/2022 | 20,00 €

Comme un hommage à Jean Cocteau, Cristina Essellebée a choisi de photographier avec son téléphone portable « les objets qui réfléchissent », trouvant son miroir dans les pommeaux de douche, les robinets ou les bondes de baignoires. Autant d’objets et de reflets de son corps, autant d’incursions dans l’intime, d’invitations, d’images étonnantes, parfois dérangeantes à force d’anamorphose mais qui posent toutes la question du regard et du désir.
Paul-Armand Gette - auteur de la préface - dit de son travail : « A l’intimité des lieux consacrés à la toilette, Cristina Essellebée ajoute le regard narcissique que le chrome lui renvoie. C’est cela qu’elle nous montre, nous tenant à distance de la nudité du corps avant l’ablution. Ces reflets, proches de l’anamorphose, sont à inscrire dans l’espace de la pudeur, qu’elle oublie un peu parfois ! »
Et pour offrir au lecteur un voyage ludique et original, L’oeil de la femme à barbe a proposé à 16 auteur-e-s un
tirage au sort « à l’aveugle » dans les 32 photographies du livre et leur a donné carte blanche quant au texte.
Critiques d’art, poètes, artistes, écrivains, journalistes ont joué le jeu et y ont, semble-t-il, pris beaucoup de plaisir.
Nous en souhaitons de même aux lecteurs...

Terredevie

de Monica MARINIELLO

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 01/02/2022 | 25,00 €

Si les œuvres de Monica Mariniello - malgré leur modernité - évoquent l’antiquité, c’est qu’elle est née en Toscane, où enfant elle a sillonné la campagne en terre étrusque. Cette civilisation est restée pour elle une référence esthétique majeure, sans cesse réinterprétée... Terre. Terre omniprésente. Terre lieu d’harmonie et d’équilibre magique.
Entièrement consacré à ses sculptures en terre cuite, cet ouvrage présente un panorama du travail de l’artiste sur près de vingt ans, à travers plus de cent photos d’œuvres et une dizaine de textes.

Le lecteur pourra ainsi assister  au spectacle du monde, avec tout un peuple de têtes nommé Teatrum Mundi : « Elle vole des instants, des émotions intenses, des faiblesses attachantes, des sourires, des regards, des grimaces, des forces inavouées et invite le spectateur à en faire autant. » (extrait du texte de Silvestra Mariniello)
Puis avec Les Voyageurs, il parcourra la Terre à dos d’animal, se laissant guider par lui, car l’animal connaît la route : « Sans aucun artifice, indomptables et affables. Telle une fable. Une trêve. Un rêve. Humain, animal. Animus, anima. » (extrait du texte de Laurence Dugas-Fermon)
Dans Oh Terra mia aura lieu le triste constat des outrages que l’humanité fait subir à la planète, dont une « Réinterprétation contemporaine de La Pietà fortement marquée par l’extinction progressive de la biodiversité. » (extrait du texte de Romain Arazm)
Avec Only One se réalise comme une synthèse entre les personnages : « Monica anoblit chaque posture, humaine ou animale, restaurant le lien invisible du cosmos, de l’être et du regard. » (extrait du texte de Christian Noorbergen)
Enfin dans Terrehumaine, il sera temps pour les Hommes d’opérer une forme de retour aux sources en ne faisant plus qu’un avec la végétation : « Le rêve s’intensifie, le silence s’enrichit du bruit imperceptible de la végétation qui croît. Angoisse ou union sacrée, tout le vivant s’unifie pour perpétuer le miracle. » (citation de Monica Mariniello)
Ainsi espérons avec Monica que « Le spectateur entre dans une dimension espace-temps différente, où se retissent les liens entre l’homme et son esprit, et où chacun retrouve la part de sacré enfouie au fond de lui-même. »

Terre Éléphant

de Laurence DUGAS-FERMON

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 22/12/2021 | 18,00 €

Le GaneshaPark en Thaïlande est un refuge pour des éléphants qui - après une vie de travail très pénible - peuvent enfin jouir du repos. En 2017, Laurence Dugas Fermon y effectue un stage de développement  personnel auprès  de ces géants. L’expérience fut si forte qu’elle refait le voyage deux ans plus tard pour se préparer à y accueillir elle-même des stagiaires, dans le cadre des rencontres de cœur à cœur qu’elle propose au contact des animaux.
Marouflées sur toile et parées d’encres, ocres, pigments et peintures, ses photos se transforment en autant de fragments de paysages, d’océans, d’archipels,  de terres vues du ciel, d’étendues volcaniques, de galaxies... ou pour certaines - lumière éteinte - de voûtes célestes étoilées, par l’utilisation de peinture phosphorescente.
Un hommage à la terre, à l’énergie et la force d’ancrage que nous offre cet animal souverain qu’est l’éléphant, enrichi d’un texte d’une poésie empreinte de spiritualité.
Et afin de restituer au lecteur une expérience extraordinaire auprès du plus grand mammifère terrestre, voici un tout petit livre dans lequel concentrer son regard et sa pensée...

Vieillir, c'est pas pour les mauviettes

de Jacotte SIBRE

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 01/10/2021 | 25,00 €

Vieillir, c’est pas pour les mauviettes. Empruntée à la comédienne américaine Bette Davis (décédée en
1989 à 81 ans), cette citation sent le vécu ! Jacotte Sibre, qui sait parfaitement de quoi il est question, s’est intéressée à quatorze femmes entrées dans leur troisième vie, c’est à dire l’âge de la retraite.
Devant le téléphone portable négligemment posé sur un coin de table, qui filme et enregistre en se faisant oublier, toutes ont joué le jeu des propos à bâtons rompus et des paroles confiées sans directive particulière... Jacotte a monté une vidéo de 8 minutes environ pour chacune, puis réalisé leurs portraits artistiques, utilisant techniques et matériaux variés (peinture, gravure, sculpture...). L’installation d’ensemble, intitulée Portraits de femmes, devait faire l’objet d’une exposition en mai 2020. Mais Covid 19 et restrictions sanitaires étant passées par là, le projet a été reporté. Restaient les films, les portraits... et le temps nécessaire à la réalisation d’un livre - ce livre - qui présente l’ensemble des œuvres, en regard de la transcription fidèle des propos enregistrés.
La lecture que vous en ferez pourra vous faire sourire parfois, vous réjouir peut-être, vous émouvoir  certainement. Vous retrouverez probablement dans ces pages quelque-chose de votre grand-mère, de votre mère, de votre sœur ou votre double...
Loin des injonctions de notre époque - jeunisme forcené, avant-gardisme débridé, obsolescence programmée - le projet se penche sur cette catégorie de la population dont le pouvoir d’achat fait l’objet de toutes les attentions publicitaires, mais à laquelle l’art contemporain s’intéresse trop peu.
Car, si en effet la valeur n’attend pas le nombre des années et bien que la vieillesse soit un meuble inconfortable à en croire l’écrivaine Colette, l’auteur canadien Joseph Rudel-Tessier écrit dans Roquelune qu’elle n’est jamais qu’« une certaine idée que les autres se font de vous »...
Et puis, nous savons bien que c’est dans les vieux tonneaux qu’on fait les meilleurs vins !

Les Mondes magiques

de Sophie SAINRAPT

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 02/04/2021 | 25,00 €

En 2013, Sophie Sainrapt s’inspire d’objets africains - sculptures Dogon ou tabourets Lobi - qui passés par le prisme de son regard se métamorphosent et se couvrent miraculeusement de masques, seins ou pénis. Ainsi naît la série de gravures Éros noir, que ses amis anthropologues Jacques Lombard et Michèle Fiéloux accompagnent de leurs textes.
Déjà admirative de Picasso et elle-même amatrice d’arts premiers, elle visite en 2017 l’exposition Picasso Primitif. Dès son retour à l’atelier, elle « croque » dans un carnet de dessin masques et sculptures du monde entier. La même année, Jacques Lombard lui demande de réaliser des dessins à partir de ses photographies en noir et blanc, tirées de son livre sur l’art funéraire sakalava de Madagascar. C’est un coup de foudre immédiat pour cette statuaire qui célèbre la mort dans un joyeux érotisme. Inspirée et touche-à-tout, Sophie se lance dans des grandes peintures sur papier, des gravures et des céramiques qui s’ajoutent aux dessins originaux.
Enfin en 2019, il est décidé de réunir les trois univers Éros noir, Masques et Sakalava dans un même ouvrage qui s’intitulerait Les Mondes magiques.
C’est à l’écriture polissonne et pleine d’humour de Marie Delarue - elle même plasticienne et collagiste à qui Éros ne fait pas peur - que sont confiées les gravures d’Éros noir. Elle propose au lecteur une Genèse sub-saharienne à sa façon, un conte érotique, exotique et impertinent.
À Jacques Lombard, qui maîtrise le sujet sur le bout de la plume, sont destinés les sakalava. Voici un conte contemporain et éternel sur la vie et la mort, la nostalgie et l’amour, le souvenir et l’amitié.
En tant que collectionneur et auteur au langage fleuri, c’est à Pascal Aubier que revient le plaisir d’inventer un récit sur mesure pour les masques primitifs. Une histoire de familles trans-culturelles, post-colonialiste et philosophique qui lui va comme un gant. En effet, au début de Pascal Aubier étaient l’ethnologie et les langues orientales... Écrits en 2019, alors que la Covid 19 et le confinement n’étaient pas encore inventés, ces Contes masqués revêtent aujourd’hui - en 2021 - un étrange caractère prémonitoire...

Esprits vagabonds

de Barbara D'ANTUONO, Kevin PIERRE

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 15/01/2021 | 25,00 €

Cousant à la main comme d’autres récitent des mantras et ne décidant rien à l’avance, Barbara d’Antuono laisse surgir des images sans cohérence particulière les unes avec les autres, mais auxquelles elle donne corps dans une sorte d’urgence. Sa rencontre en Haïti avec le Baron Samedi et la mythologie liée au vaudou, ainsi que les éclaboussures traumatiques du coup d’état de 1986 et des exactions dont elle est témoin, la précipitent dans une nécessité de dire l’indicible : « Coudre, suturer, refermer ces plaies, greffer un tissu sur un autre, mais aussi « broder » pour donner un sens, pour témoigner parfois de mon désir profond de réunir les deux cultures qui m’habitent».
Créatrice d’imaginaire, elle fait naître sous ses doigts un monde jubilatoire, onirique, ironique, carnavalesque et parfois naïf. Imprégnée de ce savoureux mélange, toute son oeuvre se condense dans un syncrétisme baroque flamboyant, où l’humour n’est jamais loin et Haïti toujours présent.
Sur ces images intemporelles, le jeune auteur haïtien Kevin Pierre pose les mots poétiques d’un engagement contemporain pour la dignité de son pays. Leur échange de fils et de mots parle des choses de la vie et de la mort, du vaudou ancestral et des difficultés d’aujourd’hui.
Pour restituer au lecteur la puissance évocatrice de la langue de l’auteur, les textes accompagnant les oeuvres sont proposés en version bilingue français/créole haïtien.

Femmes sauvages

de Marie Christine PALOMBIT

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 09/10/2020 | 25,00 €

La démarche de Marie Christine Palombit s’articule autour de représentations « archétypales » de la Femme, qui avance guidée par sa nature profonde. Dans sa peinture, elle développe des thèmes fondamentaux - la conception, les cycles de la vie, les instincts premiers - à travers les postures du corps. La lecture du livre Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés a été pour elle une véritable révélation ; elle y puise régulièrement lorsqu’elle ressent le besoin de se ressourcer ou d’approfondir des questions sur la psyché féminine.
En 2015, elle effectue un voyage en Arizona, aux États-Unis. Quarante femmes s’y sont retrouvées pour marcher dans le désert, pratiquer des rites amérindiens avec des indiens Navajos et suivre l’enseignement de « HO Rites de Passage ». À son retour, nourrie des formidables moments qu’elle vient de vivre, elle entame une série de grandes peintures Femmes sauvages entre ciel et terre, entre terre et ciel. Enrichissant sa palette de pigments fluorescents, elle donne à ses oeuvres une double lecture : exposées à la lumière noire, elles révèlent une vision plus secrète, comme celle d’un territoire inconscient. Des détails apparaissent ou au contraire s’estompent ; les postures changent et l’histoire que ces femmes racontent n’est plus tout à fait la même...
Restitution de son expérience, cet ouvrage présente en vis-à-vis vingt peintures et leurs « doubles » en vision nocturne, enrichies de croquis et textes issus du carnet de voyage de l’artiste. La lecture s’en effectue recto ou verso, selon qu’on le parcourt entre ciel et terre ou entre terre et ciel...
Sa sortie est accompagnée d’une exposition des oeuvres chez Artcorpus, l’atelier interactif et foisonnant de Marie Christine Palombit, qui a fêté ses 15 ans en 2020.

Morceaux qui tombent & Instants choisis

de Claire ZUBER

Cadavres exquis (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 16/03/2020 | 25,00 €

Entre 1997 et 1999, Claire Zuber peint à l’huile sur des cartes postales publicitaires, pour jouer avec la contrainte de « faire avec ce qui est déjà là ». 265 petits portraits voient ainsi le jour, sous le titre d’Instants choisis.
En 2017, elle décide de récupérer les chutes de découpages - dans les journaux et magazines - de ses ateliers d’arts plastiques, ces rebuts et miettes, ces tous petits Morceaux qui tombent, avec lesquels elle compose des textes, toujours pour s’amuser avec la difficulté. 81 feuillets sur papier dessin sont donc réunis dans un coffret cartonné.
En 2019, elle rencontre Ghislaine Verdier, L’oeil de la femme à barbe, à qui elle montre ses cartes peintes et son coffret de textes. En un rien de temps naît le projet du livre qui présentera la « colligraphie » originale et pour l’accompagner, une sélection parmi les portraits.
Passée maîtresse dans l’art d’utiliser les restes et championne du recyclage, Claire Zuber nous livre une manière de « chorba littéraire », une « salade composée picturale » intrigante, réjouissante et interrogeante, que les surréalistes ne renieraient certainement pas.

Présences de pierre

de Raâk ANDRÉ-PILLOIS, Marie GATARD

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 16/03/2020 | 25,00 €

Nous connaissons tous le sourcier, qui avec sa baguette de coudrier recherche la présence de l’eau sous la terre. Mais comment appelle-t-on la personne qui déniche sur les plages des Côtes d’Armor des pierres roulées par les vagues et venues s’échouer sur la grève ? Comment appelle- t-on cette personne qui les manipule avec respect et amour, les interroge avec son pendule, comprend leur langage et leurs désirs profonds ? Comment s’appelle-t-elle, cette personne qui sait reconnaître le visage et le caractère présents dans la profondeur des granits et qui d’un coup de pinceau leur donnera la vie ? Cette personne s’appelle Raâk.
Ce nom un peu âpre et rugueux résonne comme un rocher qui éclate ; mais ne nous effrayons pas de ce fracas apparent. Raâk - enfant de la terre, de l’air et du feu - est un être doux et bienveillant, druidesse ou alchimiste selon son inspiration, magicienne à coup sûr, poète toujours. Elle est née en Bretagne ; et la Bretagne est le pays des enchanteurs, des druides et des fées...
Sur tous les matériaux, elle imprime sa marque : elle dessine sur le sable, découpe des algues, pyrograve des poèmes sur des cageots, invente des livres-objets aux couvertures en terre cuite, crée des peuples de coquilles d’huîtres, d’os ou de galets, qu’elle photographie elle-même... Tout dans ses mains devient matière à rendre hommage à la nature et à la Terre Mère, à l’instinct primitif et aux éléments.
Des présences de pierre qui font ce livre, Marie Gatard brosse le portrait universel et poétique, et nous raconte une histoire qui pourrait bien être la nôtre...

Moi et ma vie de peintre

de Guillaine QUERRIEN

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 05/04/2019 | 25,00 €

Peintre, dessinatrice et graveuse, Guillaine Querrien a choisi d’utiliser une tablette numérique pour tenir son journal en image, lui conférant ainsi une spontanéité et une liberté adaptées à son propos : légèreté, gravité, humour. Il ne s’agit donc pas d’une bande dessinée, ni d’un roman graphique, car la vie n’est pas un roman. C’est bien un journal au fil d’une année et des saisons, le journal d’une femme qui partage sa vie entre ses deux maisons de Rio de Janeiro et de Paris. Mais il s’agit du journal d’une peintre et du regard qu’elle porte sur sa vie, sur le monde. Et c’est cela qui change tout..

Animaux Mythos

de Sophie SAINRAPT, Christian NOORBERGEN

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 26/02/2019 | 15,00 €

Sophie Sainrapt présente un panthéon très personnel à travers une série de 27 gravures accompagnées de la plume leste de Christian Noorbergen, à laquelle fait écho celle de Gilbert Lascault qui signe la préface. Mythologie ou mythomanie ? Anthropomorphisme ou zoomorphisme ? À une époque où la question du genre est au centre de nombreux débats, cette cosmogonie - toute en féminité virile et en suave masculinité - nous ouvre une troisième voie, dans laquelle l’artiste nous enjoint vivement de nous engouffrer...

Fabuleuses Chimères

de Eva CHETTLE

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 23/11/2018 | 25,00 €

Chimères et hybrides les plus improbables naissent sous les doigts agiles d’Eva Chettle, télescopant avec fracas le temps et l’espace. Cette darwiniste d’un nouveau genre pratique la rétroévolution, le retour à une nature qui n’aurait pas encore vu le jour : des dinosaures futuristes, des visions d’un avenir depuis longtemps écoulé, un monde à l’envers dans lequel faune et flore sont encore indifférenciées, où les animaux marchent littéralement sur la tête. Les textes écrits en collaboration avec l’artiste Marie Delarue convient le lecteur à la découverte d’un véritable conte à dormir debout !

Corps à corps

de Hashpa HASHPA, Sophie SAINRAPT

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 06/04/2018 | 25,00 €

Hashpa, peintre d’origine tchèque, a été l’un des fers de lance d’un expressionnisme sombre et puissant dans les années 1980 à 2000 ; c’est auprès de lui que Sophie Sainrapt, lumineuse peintre des femmes, s’est formée au dessin et à la peinture. L’élève a quitté le « maître » et le temps qui passe les a séparés... Jusqu’à l’été 2017, quand Sophie retrouve Hahspa isolé par la maladie et comme détaché de la passion qui pourtant le dévorait ; elle décide alors de lui rendre hommage en proposant une exposition en duo d’artistes, d’égale à égal, de nu à nu, de corps à corps. L'ouvrage reflète le parti pris de la scénographie, visant à montrer les œuvres de chacun des deux artistes en regard les unes des autres, assorties de textes de crtiques d'art et d'auteurs littéraires.

Nue face au monde

de Laurence DUGAS-FERMON, Sophie SAINRAPT

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 08/02/2018 | 20,00 €

Pendant longtemps, Laurence Dugas-Fermon (artiste elle-même) a posé nue devant peintres et sculpteurs, artistes et élèves, afin de gagner sa vie. Son corps posait, mais sa tête ? Et depuis longtemps, elle souhaitait partager cette expérience à travers l’écriture. La peintre Sophie Sainrapt ne cesse de parcourir les territoires qui la passionnent : la poésie, l’érotisme et le corps féminin, auquel elle consacre la majeure partie de son talent. Laurence pose pour Sophie. Une pose sans contrainte, sans directive, au cours de laquelle la modèle laisse son corps s’exprimer librement tandis que l’artiste suit les courbes proposées. Et le projet prends corps à son tour : il faudra faire un livre ! L’une est donc écrivaine, l’autre est peintre. L’une pose tandis que l’autre la dessine. Les deux parlent et échangent en toute intimité. L’une écrit après chaque séance, l’autre met la touche finale aux œuvres réalisées. Rencontre de femmes...

Trognes & Créatures

de Rebecca CAMPEAU

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 08/02/2018 | 25,00 €

Caverne d’Ali Baba. Chaudron magique. Boîte à mystères. Musée des merveilles. Pochette surprise... Autant de qualificatifs pour décrire l’atelier de cette artiste espiègle, artisane de grand art dotée d’une imagination en constante ébullition. Mue par une frénésie créatrice, Rebecca aux doigts d’or sculpte, coud, dessine, assemble, découpe, modèle, peint, surpique. Cousine de Geppetto, elle façonne amoureusement ses œuvres et leur insuffle la vie dans un grand rire. Tisseuse de rêves, elle invoque pour nous les Grands (Van Gogh, Flaubert, Cocteau, Proust...), les Petits, les Illustres, les Anonymes, Humains, Animaux. Travailleuse inlassable, elle élabore ces galeries de Trognes étrangement familières et des peuples de Créatures qui n’en finissent pas de nous émerveiller.

Rêve de Béluga

de Laurence DUGAS-FERMON

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 23/11/2017 | 23,00 €

Comme tout artiste, Laurence Dugas-Fermon cherche à rendre visible l’invisible ; ses œuvres visent à rendre tangibles les forces nichées au cœur de l’humain, à équilibrer l’homme et la nature, l’intériorité sauvage et le corps charnel, la vie moderne et la spiritualité primitive, le monde concret et l’impalpable. Au Canada, elle retrouve les racines ancestrales des Amérindiens qui savaient élargir le champ de la conscience pour dialoguer avec l’Univers. Partie à la rencontre du peuple Béluga sur les rives du Saint Laurent, Laurence se découvrit elle même : artiste à la recherche d’un sens profond et secret de la vie, « chamane » en quête de connaissance des phénomènes complexes de la nature. Quête artistique, quête spirituelle... Elle restitue cet étonnant voyage initiatique dans un récit poétique et des photographies d’une beauté mystérieuse.

Les Grandes Cocottes

de Isa SATOR

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 10/08/2017 | 25,00 €

Isa Sator nous plonge dans l’histoire parallèle, voire secrète, de la fin du 19e et du début du 20e siècle. À travers plus de 30 portraits et scènes de genre, elle fait revivre les Grandes Cocottes, femmes qui œuvraient dans les coulisses du pouvoir et dont le nom a parfois laissé dans les mémoires des souvenirs troubles, pour ne pas dire des traces sulfureuses. Mais ne nous y trompons pas, ces femmes dites légères furent bien souvent féministes avant l’heure, revendiquant pour elles l’égalité et l’autonomie. A sa manière, Isa Sator - reine de la joie de vivre et de la spontanéité - rend hommage à ces défricheuses de liberté qui ont su utiliser les seules armes que les hommes voulaient bien leur laisser : le charme et la beauté. Les peintures sont enrichies de portraits réels des personnages évoqués et de courtes notices biographiques réunies par l’éditeur. Édition bilingue français/anglais.

 

Les quatre petites filles

de Sophie SAINRAPT, Pascal AUBIER

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 01/06/2017 | 15,00 €

Sophie Sainrapt est peintre et voue depuis toujours une grande admiration à Picasso. Inspirée par Les Quatre petites filles, pièce de théâtre sans queue ni tête qu’il écrit en 1949, elle réalise en 2016 une série de 23 gravures. Pascal Aubier, compagnon de Sophie à la ville comme aux champs, est cinéaste et auteur. Inspiré par les gravures, il rédige à la main dans un cahier à spirales un récit « à sa façon », dans son langage très imagé qui n’a rien à envier au surréalisme décapant d’origine. L’ouvrage est la version grand public du livre de bibliophilie reproduisant les 23 gravures numérotées et le texte manuscrit.

Les Insolites

de Marie DELARUE

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 09/01/2017 | 10,00 €

Marie Delarue glane, récupère et chine des objets de toutes sortes, oubliés et méprisés. Son imagination un rien iconoclaste les transforme en sculptures pour le moins insolites et chimériques. Jean-Claude Lauret, auteur du texte, collectionne les objets d’art africain et apprécie tout particulièrement ces « fétiches » d’un nouveau genre.

Partir... un transsibérien

de Thérèse GUTMANN

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 08/09/2016 | 30,00 €

En 2015, Thérèse Gutmann effectue un voyage en Transsibérien de Moscou à Pékin. Elle photographie son périple en vue d’une exposition collective à Paris sur le thème « Partir ». L’ouvrage est organisé comme l’installation qu’elle a conçue : par analogies de couleur, d’émotions, de souvenirs... On y retrouve son rapport constant à l’enfance, l’intime, l’autre et son regard sur la société. Ne cherchez donc pas un guide de voyage, vous vous égareriez. Ne cherchez pas non plus un journal de bord, le format ne s’y prête pas. Encore moins un reportage photographique, vous n’y retrouveriez pas les clichés classiques. Cherchez plutôt une déambulation entre image et poésie. Un regard entre rêverie et réalité...

Variations sur Hieronymus B.

de Sophie SAINRAPT

hors collection (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 21/06/2016 | 15,00 €

La représentation fantasque que le peintre Jérôme Bosch (1450-1516) fait de la nudité, du sexe et de l’assouvissement des désirs sont autant de thèmes que Sophie Sainrapt – artiste de la sensualité et de la jouissance – décline dans son travail depuis 20 ans. L’ouvrage revient sur la relation que la plasticienne contemporaine entretient depuis les années 2000 avec le maître flamand, à travers les photographies d’une cinquantaine d’oeuvres, véritables zooms personnels sur l’univers foisonnant de Bosch : dessins, monotypes, céramiques peintes, gravures.