Connexion

l'autre LIVRE

RESSOUVENANCES

Créé en 1982, le catalogue comprend plus de deux cents titres disponibles: poésie baroque & romantique; histoire littéraire; lettres médiévales; satires anciennes; histoire sociale (traditions anti-autoritaires et tragédies oubliées); graphisme; danse libre et notation Laban. Fac-similés de documents de référence & éditions originales.

 

Adresse : 3, rue de la Cidrerie
02600 COEUVRES-ET-VALSERY
Téléphone :0671002816
Site web :http://www.ressouvenances.fr
Courriel :nous contacter
Distribution :Expressediteur et direct
Représentant légal :PAUL Jean-Louis
Forme juridique :Entreprise individuelle
Racine ISBN :2-84505
Nombre de titres au catalogue :200
Tirage moyen :300

On ne danse jamais seul

de Françoise DUPUY

Pas à pas (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/07/2012 | 20,29 €

«La transmission de Françoise Dupuy, écrit Marcelle Bonjour dans sa Préface au présent recueil, est son laboratoire de poésie, un acte de présentation de “sa dansée” d’artiste à d’autres interprètes, enfants, danseurs ou amateurs, dans l’unité de temps, de lieu, de sens que constitue l’atelier et où chacun cherche les clés de la présence de l’autre.

La rêverie éveillée à laquelle elle nous invite et nous associe n’est pas celle des formes constituées mais un fragment d’œuvre, dans lequel la lente germination des exigences dans la joie maintenue de la découverte, assure à l’ouvrage et à l’artisanat de l’artiste et des enfants ou danseurs, sa vraie grandeur imaginative et créatrice. Elle transmet ses chemins, traits d’union entre de nombreuses expériences.»

Terminologie de la danse classique

de Jacqueline CHALLET-HAAS

Pas à pas (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/01/2012 | 20,00 €

Voici un répertoire concis et maniable des termes de la danse classique utilisés de nos jours. Le sens exact de ce vocabulaire est fréquemment méconnu, alors qu’il s’applique directement aux actions et aux gestes des danseurs. Ce bref dictionnaire présente une description rigoureuse des différents pas. Il propose de brèves synthèses sur les notions générales et les familles de pas, en établissant leurs correspondances, leurs rapprochements et différentiations.

L’auteur, professeur de Danse classique et de Cinétographie Laban, a également enseigné la pédagogie de la danse. Cette expérience lui a permis de recueillir une analyse structurelle de la terminologie de la danse académique pour en offrir une vision précise, minutieuse et globale. Elle a publié de nombreux ouvrages, notamment consacrés à la cinétographie Laban / labanotation, dont plusieurs ont paru ou reparu dans la présente collection.

Manuel pratique de danse classique

de Jacqueline CHALLET-HAAS

Pas à pas (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/04/2009 | 30,00 €

Comme son nom l’indique, ce livre est destiné aux professeurs de danse, danseurs et élèves pour leur permettre une meilleure compréhension des mécanismes de la technique de la danse classique et de sa parfaite architecture. Il s’efforce de montrer les bienfaits que cette technique est susceptible d’apporter au corps et à l’esprit, si elle est pratiquée avec discernement, développant simultanément force et souplesse, équilibre et harmonie. Ce n’est assurément pas une méthode qui est proposée mais un guide auquel se référer.
Fruit d’un cours sur l’analyse des principes de la danse académique, professé pendant de longues années, le contenu de cet ouvrage s’appuie sur la décomposition rigoureuse qu’apporte la notation du mouvement inventée par Rudolf Laban et qui a permis de mettre en lumière la structure équilibrée de la danse classique, celle-ci étant conçue selon des directions stables et définies dans lesquelles s’inscrivent tous les pas.
La classification des pas par « genres » facilite la compréhension de leur destination et de leur insertion dans le déroulement d’un cours ; une liste alphabétique des pas nommés et transcrits en « cinétographie Laban » fait de ce volume un aide-mémoire facile à consulter.

Le Grand Tric

de Georges DANGON

Polychrome (RESSOUVENANCES) | 15,00 €

TRIC ! fut le mot d’ordre par lequel les ouvriers imprimeurs, typographes et pressiers, «laissaient l’œuvre», se «débauchaient» (au sens de quitter le travail, contraire d’embauche), et initièrent en 1539 ce qui est considéré comme la première grande grève ouvrière de l’histoire de France. D’origine germanique (streik, ainsi que l’anglais strike) comme l’étaient bien des gens de ce métier créé à Mayence et dispersés ensuite en Europe, tric devint substantif lorsque ce que l’on nomma le Grand Tric eut troublé plusieurs années la paix déjà bien relative du royaume de François Ier. L’art du livre ne pouvait s’étendre sans conflits, dès ses débuts où il rencontra l’hostilité des copistes et enjoliveurs, qui durent soit évoluer vers l’ornementation des imprimés ou la gravure sur bois, soit disparaître.

La présente évocation réunit, à une illustration tirée des réalisations graphiques de l’époque, deux articles publiés en 1956 par Georges Dangon, républicain franc-maçon, l’un des principaux imprimeurs de Paris, qui fabriquait depuis les années 1930 des organes de presse radicaux-socialistes ou communistes, résistant de la première heure, et qui fut aussi un contributeur du magazine Le Courrier graphique durant les années 1950. On lui doit des aperçus originaux et peu évoqués sur l’histoire sociale de l’imprimerie.

Complétée des édits royaux qui attestent l’écho de ce tric et sanctionnent ses conséquences par l'interdiction des réunions et associations ouvrières (notamment dans l’Ordonnance de Villers-Cotterêts), cette réédition est composée en garamond dans les figures classiques de ce caractère.

Les Poèmes indésirables

de Armand ROBIN

Polychrome (RESSOUVENANCES) | 12,00 €

Ce recueil parut en 1945 aux Éditions anarchistes, Paris. Le cri révolté contre le totalitarisme dans ses versions surtout stalinienne, et aussi nazie, fasciste et capitaliste, émerge dans la nuit de la Seconde Guerre mondiale. Peuvent surprendre au prime abord la reprise de termes bolchéviques archétypaux et l’apparente prédilection pour des slogans prolétariens. C’est que l’auteur opère un renversement contradictoire de thèmes accaparés par la terreur dogmatique des bureaux et des massacreurs. Il détourne le messianisme de l’idéologie en épreuve d’une tragédie individuelle renvoyant à une crise de conscience collective. Cette tentative sape l’apanage ouvriériste fictif du Staline et la norme aragonesque d’une poésie utilitaire et inféodée, sous prétexte d’un «engagement», au conformisme et à la délation.

L’auteur de La Fausse Parole expérimente, à travers des vers fulgurants, la désubstantiation des mots et de la vie: « Votre pain, c’est du pseudo-pain, / Votre vin, c’est du pseudo-vin. / Vos mots sont tous truqués, / Vos vies sont toutes faussées. — Les épouvantes dont on vous parle / Ne sont pas la vraie épouvante.» Ce qui tient à la fois du constat et de la prémonition apparaît, au creuset d’une solitude confinée dans un univers de hurlements, en correspondance (comme des annonces-échos) avec maintes critiques modernes (orwellienne, debordiste…).

Le destin d’Armand Robin n’est pas sans analogie avec celui du Consul d’Au-dessous du volcan, quoique pour d’autres raisons – la mort que l’on est allé chercher dans un imbroglio avec des serviteurs de l’ordre, comme un absurde aléa et qui est un signe délibérément créé. Il est une clé, poignante, de ce recueil («Ne dites pas qu’on ne peut pas le faire», dit le «non-tué») : alors qu’il s’était déjà dénoncé, sans résultat, auprès de la Gestapo, le poète plus tard prit coutume de déranger, railleur, un commissaire de la République. Le «non-tué» eut gain de cause, une nuit de 1961.

La forme libre d’une parole dépouillée habite les vers, scandés au cours du rythme imprécateur bousculé de lettres capitales — seule façon, dans la dactylographie, de faire resortir graphiquement des notions et des mouvements passionnés. La typographie offre d’autres latitudes. Il est tenté, dans la présente réédition, d’accompagner ces pulsions rythmiques et formelles par un jeu sur les styles de caractères et sur leurs couleurs. L’ornementation, rendant compte de l’impossibilité d’orner ou d’illustrer, propose de mettre en regard une certaine désubstantiation de la typographie, la valorisation de héros-pères de la culture dominante d’alors, l’ombre projetée des «derniers seuls» (évoqués par Armand Robin) sur un univers d’objets-sigles.

Les Pseudonymes

de Jean-Louis Mohand PAUL

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | 15,00 €

Autour d'un enfant métis parisien-kabyle - 1956-1962

Le présent roman tente une reconstitution plausible de parcours individuels à travers une évocation précise de son contexte historique, sur un plan psycho-social fait de hantises, d’incompréhension, de racisme. 

Deux entretiens présentent l'expérience qui a conduit à ce roman :

• le 5 décembre 2017 avec Éric Maclos à l’Autre Livre : vidéo sur youtube 

Entretien à l'Autre Livre

• sur Beur FM le 24 décembre 2017 au Book Club avec Philippe Robichon et Émilie Avril:

https://www.youtube.com/watch?v=RHadhOUtmgc&t=35s

LES SONNETS À ORPHÉE

de RILKE, RAINER

Polychrome (RESSOUVENANCES) | 20,00 €

Les cinquante-cinq Sonnets à Orphée furent écrits par Rilke en février 1922, en moins de quinze jours. Leurs thèmes centraux sont Orphée et son chant de louange ; ce qui est chanté est le «Dasein», l’«être-ici», la présence au monde.

Rilke tenait pour une trahison de sa poésie toute traduct?ion qui ne restituerait pas, en même temps que sa pensée, son mouvement intérieur, son rythme, ses rimes, sa musique. L’object?if du traduct?eur a été de faire « entendre » autant que possible cette orchestration en essayant de reproduire la struct?ure, rime et rythme, des Sonnets de Rilke, pour proposer des échos sonores des originaux. L'expérience se poursuit dans une édition trilingue (texte original en regard d'une traduction française et anglaise, chaque domaine prosodique permettant une approche différente des mêmes contraintes).

LE NOUVEAU PARTI

de Benoît MALON

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | 22,00 €

Cette édition réunit en un volume les deux tomes, parus en 1881 et 1882, d’un essai militant par lequel l’auteur de la Troisième Défaite du prolétariat français, de retour d’exil, contribue aux amorces de refondations du mouvement socialiste en France, dix ans après l’écrasement de la Commune. Ce document historique apporte d’abord un témoignage sur la condition ouvrière quand se renforce l’industrialisation. Il marque aussi un effort de conciliation de différentes tendances – fédéralisme, proudhonisme, influence marxienne nouvelle –, et de dépassement des contradictions entre réformes et révolution, entre travailleurs manuels et intellectuels… Il atteste l’étendue et l’intensité d’un programme abordant tous les aspects de la vie sociale et civile, la condition des femmes, les stéréotypes familiaux, l’éducation et l’école, la vie communale. Il fait mesurer enfin combien les mots archétypaux du sociopolitique ont depuis changé de sens par leur application spécialisée (république, économie, revendication sociale…).Texte établi par l'Association des amis de Benoît Malon.

Préface par Claude Latta - Postface par Pierre-Marie Dugas

  1 2