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l'autre LIVRE

Biographies / études

Il fallait trouver la voix

de Christophe GAMEIRO

Hors Collection (DOURO) | Paru le 15/03/2025 | 20,00 €

Ce livre est le récit autobiographique de Christophe Gameiro, « casté » par Canal + pour son émission « Au Micro ». 

On entre dans cet ouvrage, dans les coulisses d’un concours télévisé, permettant au gagnant d’intégrer le service des sports de la chaîne cryptée. Par ailleurs, l’auteur décline, tout au long du livre, une série d’anecdotes vécues personnellement le plus souvent, liées au football national ou international.

Toutes les facettes du métier de commentateur de football sont abordées ainsi que les pérégrinations du candidat.

Celles-ci vous entraînent de Bordeaux à Paris via Marseille. Un récit passionnant offrant un éclairage inédit sur les « stars » du foot de Canal + et une grande première pour la chaîne fêtant ses 40 ans d’existence le 4 novembre 2024.

Enfance de filles

de Parlement des ECRIVAINES FRANCOPHONES

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/03/2025 | 20,00 €

Elles sont 22 femmes écrivaines de langue française. Et en cette langue commune, langue maternelle pour certaines, langue marâtre pour d’autres – si l’on reprend l’expression d’Assia Djebar – c’est-à-dire autre que celle de la mère, langue choisie ou imposée par l’histoire, pas seulement leur histoire mais celle de leur pays, elles nous livrent un bref fragment de leur vie, elles reviennent sur les lieux de leur enfance. Maïssa Bey

…Les souvenirs ne sont pas toujours heureux : ils racontent la petite histoire dans les soubresauts de la grande Histoire, ses fureurs et ses furies, ils racontent aussi comment on dresse les petites filles, un peu partout, à bien se tenir, à ne pas parler trop fort, à ne pas trop espérer. Comment on bride les esprits et on enferme les corps, dans des maisons, dans des carcans, dans des croyances. Mais aussi comment rien n’est joué d’avance, parce qu’il suffit pour faire craquer les coutures de ce vêtement trop ajusté, d’un père qui croit en vous, d’une mère qui vous aide, d’une grand-mère qui vous pousse, d’un instituteur, d’une institutrice, ou encore, plus abstrait, mais tout réel, des échappées de la nature ou des mots d’un livre. …

Et il y a fort à parier qu’à leur tour, ces petites filles devenues grandes, elles aussi ont semé leurs mots, comme des cailloux blancs sur le chemin d’autres petites filles, encore et encore, toutes se donnant la main, ronde et farandole enjambant les montagnes et les océans, et embarquant aussi, bien sûr, les petits garçons. Christine Détrez

Pierre Cardin gibt sich die Ehre

de Gérard CHAMBRE

livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 01/09/2024 | 19,00 €

"Theater mache ich nicht für das Publikum, sondern zum meinem eigenen Vergnuegen. Das Publikum weiss nicht, was es mag. Ich schon. Ich weiss, was die Leute moegen".

Mit Humor und großem Einfuehlungsvermoegen teilt Gérard Chambre mit uns in diesem Buch Erinnerungen aus ueber fuenfzig Jahren kuenstlerischer Zusammenarbeit mit Pierre Cardin, der vor allem bekannt war fuer seine eigenwilligen Modekreationen. Er zeichnet so das intime Portraet eines großzuegigen und in seiner Kreativitaet und Begeisterung ungebremsten, klugen Geschaeftsmannes, der Kunst in all ihren Formen liebte.

Histoire d'une petite fille

de Colette PEIGNOT

Eclairages (LA LANTERNE) | Paru le 15/05/2024 | 12,50 €

« Je dus avaler l’hostie moi aussi, honteuse de ne savoir comment m’y prendre et de poser des questions. “Surtout, ne lui fais pas toucher tes dents”, m’avait dit ma mère. Quel affreux débat de langue et de bon dieu ensalivé ! C’était à tel point long et raté que je commençai à douter que ce fût là… Dieu. L’idée ne me lâchait plus, impossible de penser à autre chose : je sanglotais. Voyant mon émotion, le prêtre et les parents se félicitèrent de ma piété extrême. »

Dans un texte dense et précis, Colette Peignot, plus connue sous le pseudonyme Laure, revit ses impressions de petite fille qui porte un regard décalé sur le milieu bourgeois dans lequel elle grandit. Son enfance, baignée de morale catholique, est marquée par la guerre et la présence d’un abbé pédophile, dont elle et sa sœur sont victimes. Histoire d’une petite fille est le récit d’un éveil et d’une prise de conscience, qui conduiront Colette Peignot au rejet de son milieu et à des engagements politiques et personnels radicaux.

"Tous mes Parents", les Sioux Lakota

de Giovanni-Michel DEL FRANCO

collection amérindienne (Le Chant des Hommes) (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 02/04/2024 | 19,00 €

Dans l’imaginaire populaire, en partie forgé par le Wild West Show de Buffalo Bill, l’Amérindien chevauche un destrier, porte une coiffe en plumes, chasse le bison et vit dans un tipi. Cette représentation est largement inspirée par le peuple sioux, plus précisément lakota.

Cet ouvrage convie le lecteur à sa rencontre, au-delà des clichés. Il y découvrira une culture riche, une spiritualité complexe, loin de la vision artificielle du “bon sauvage” écologiste. Une part importante sera donnée à l’actualité, car les Sioux restent aujourd’hui encore à la pointe du combat amérindien pour la reconnaissance des droits autochtones.

Par l’influence de dirigeants emblématiques : Makhpiya Luta (Red Cloud), Tatanka Iyotake (Sitting Bull), ou Tasunka Witko (Crazy Horse), les Lakota en sont venus à représenter les Sept Foyers Sioux dans leur ensemble. D’autres figures moins connues, notamment des saints-hommes (ou voyants-guérisseurs), parvinrent à préserver jusqu’à aujourd’hui l’essentiel de leurs traditions, et continuent de les perpétuer.

Ils concluent leurs cérémonies par les mots Mitakuye Oyasin, « Tous mes Parents », tous les Êtres Vivants. C’est pourquoi aujourd’hui encore leur savoir touche à l’universel.

Salonique juive et ottomane. Les mémoires de Sa'adi Besalel a-Levi

de Sa'adi BESALEL A-LEVI

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 15/01/2024 | 25,00 €

  Les mémoires de Sa’adi Besalel a-Levi (1820-1903) constituent la première autobiographie connue d’un juif salonicien. Rédigées en judéo-espagnol à partir de 1881, elles offrent un exceptionnel panorama de la vie dans la Salonique juive et ottomane au XIXe siècle. Leur importance tient tant à la personnalité de leur auteur à la fois imprimeur, éditeur, journaliste, chantre et compositeur qu’à leur contenu qui joint à une vision éminemment subjective du monde juif ottoman, des descriptions d’ordre ethnographique, des aperçus de l’organisation communautaire, des luttes de pouvoir au sein de celle-ci, et enfin un plaidoyer pro-domo qui prend un caractère ardent et poignant. Publié sous forme d’extraits dans plusieurs journaux, ce texte a exercé une grande influence sur la manière dont l’histoire des Juifs de Salonique a été remémorée et historicisée. Longtemps donné pour perdu, le manuscrit original rédigé en cursives hébraïques orientales (soletreo) a été redécouvert fortuitement à la Bibliothèque nationale d’Israël et est reparu en 2012 aux Presses de Stanford dans une remarquable édition intégrale désormais accessible au public francophone.

Nefer-Neferou-Aton, successeur d'Akhénaton

de Giovanni-Michel DEL FRANCO

collection historique (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 27/09/2023 | 18,00 €

La période amarnienne est une parenthèse dans l’histoire millénaire de l’Égypte pharaonique. C’est également une des plus passionnante : celle du mystique Akhénaton, de l’iconique Nefertiti, et du célèbre Toutankhamon.

Si ces noms ont gagné la notoriété, bien des mystères les entourent encore. Ceux de Smenkharê et Nefer-Neferou-Aton sont, en revanche, bien moins connus du public, du fait de la brièveté de leurs règnes, intercalés entre ceux d’Akhénaton et Toutankhamon. Ils font pourtant pleinement partie de cet épisode d’une vingtaine d’années, où certains ont cru déceler l’origine du monothéisme.

L’identité de ces personnages fait débat (certains y voient même un seul individu), tout comme leur rôle dans le cours de cette histoire. Une chose semble néanmoins avérée : l’existence d’une femme pharaon, Nefer-Neferou-Aton, juste avant la montée sur le trône d’Égypte d’un de ses souverains les plus fameux. Peu savent pourtant que la majeure partie du trésor funéraire de Toutankhamon provient de celle qui l’a précédé. Et nous y trouvons, sur certaines figurines, son visage.

À Tanger quand le vent soufflait

de Michel BENSADON

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 13/02/2023 | 20,00 €

Tanger 1951. Une famille juive s’apprête à célébrer le Nouvel An. La ville est pour quelques années encore un havre de paix et d’abondance qui a vu affluer pendant la guerre, nombre de réfugiés fuyant le nazisme. Parmi ceux-ci, la mère de l’auteur, née à Vienne dans une famille de la haute bourgeoisie intellectuelle et qui a épousé quelques années auparavant un Sépharade tangérois qui, miracle de l’amour et de l’intelligence, est parvenu de haute lutte à exfiltrer ses parents viennois de France, les sauvant ainsi d’une mort certaine.
Pourtant entre les deux jeunes mariés rien ne va plus. Ce qui aurait pu être l’histoire édifiante d’une rencontre lumineuse entre deux courants du judaïsme tourne à l’affrontement. À l’âge si tendre de sept ans, le petit Michel est brutalement chassé du paradis, c’est-à-dire de la famille unie et aimante qui l’a vu naître.
Il n’aura pas trop de toute une vie pour comprendre ce qui s’était joué d’irréconciliable entre les Bensadon et les Marburg. Pour reprendre les mots de Carlos Lévy, son préfacier, ce que montre ce livre, plein de nostalgie et d’humour, écrit avec la lucidité du thérapeute et la tendresse de celui qui, par son écriture, cherche à réconcilier enfin ceux dont la séparation a déchiré sa vie, c’est la fragilité de l’individu confronté aux contradictions de son milieu, mais aussi l’incroyable force qui l’anime quand il s’agit de reconstruire ici ce qui a été détruit ailleurs. Il était une fois…

Isidore n'est plus mort

de Rémi MATALON

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 12/02/2023 | 16,00 €

C’est une saga qui s’étend sur plusieurs siècles. Aussi loin qu’il est possible de remonter, le récit trouve sa source dans l’Espagne d’Isabelle de Castille, dite Isabelle la Catholique. Les événements traversent ensuite le bassin méditerranéen, peut-être par l’Afrique du Nord, peut-être par l’Occitanie et l’Italie de la Renaissance.
Plusieurs générations arriment cette histoire aux rives de la mer Égée, à Salonique, appelée alors la Jérusalem des Balkans. Depuis le début du XXe siècle, elle se poursuit à Marseille, après un crochet malheureux par la Pologne.
Dans cette famille d’origine judéo-espagnole, on parlait le ladino, dialecte issu du castillan du Moyen-âge. Je ne sais si, comme l’espagnol, ce dialecte use à l’écrit du point d’interrogation culbuté. Mais ce qui est certain, c’est que les questions autour de l’histoire de cette famille ont culbuté l’existence des survivants. Ils ont souvent eu la tête basculée vers le bas, l’esprit renversé et les sens bousculés.
Dans leurs souvenirs, réels ou fantasmés, mais sans aucun doute vrais à leurs yeux, rien ne manque : le froid et la neige à Marseille, lors de ce terrible mois de janvier 1943, le déménagement forcé en pleine nuit du 23 de ce même mois, les étoiles jaunes qui n’illuminent aucun ciel, le trajet, qu’on n’ose pas appeler voyage, dans ces wagons à bétail, la perte de conscience sous les douches de Sobibor, les flammes de Sobibor, la rivière Bug à Sobibor, où les cendres, mêlées à la pluie, se sont déversées. Rien ne manque : ni la faim, ni la peur, ni les larmes, ni les cris.
Ceux d’après se souviennent comme ils peuvent, pour combler les manques, et pour laisser une mémoire à leurs morts et aux morts-vivants qui ont suivi.