Silence Saudade
de Barbara BIGOT-FRIEDEN
le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 12/02/2020 | 12,00 €
de Barbara BIGOT-FRIEDEN
le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 12/02/2020 | 12,00 €
de Philippe THIREAU
Tinbad-fiction (TINBAD) | Paru le 11/02/2020 | 11,50 €
Deux jeunes gens sont confrontés à la guerre. Le soldat est fauché par une rafale dans un oued sec en Algérie dans l´ultime seconde de sa vie, il "parle" à sa fiancée restée en France. Celle-ci pressent un drame, elle écrit une lettre improbable à son amant : reproches et pleurs succèdent aux évocations du passé. À la sécheresse du bled algérien s´oppose la pluie dévastant le camping où réside la jeune femme en métropole. Elle devient eau dans toutes les eaux et ainsi "absorbe" son amant. La couleur violette de ses vêtements, d´un vêtement intime en particulier, symbolise sa solitude, ses rêves, sa melancholia. Deux versions (plus une) s´exposent pour un théâtre pluriel.
de RISTEN SOKKI
transfert (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 03/02/2020 | 17,00 €
de Simone MOLINA
POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 27/01/2020 | 14,00 €
Hommage à celles et ceux qui se cherchent dans un monde qui se refuse, ce texte est né de multiples rencontres. Il s’est nourri des tableaux de Courbet, du Caravage, de peintres contemporains, du rythme de la marche et de la musique des mots.
Il est modelé par le voyage entre Afrique et Occident, par la profondeur de l’Histoire qui se rappelle
sans cesse à l’exilé, par le désir qui éloigne l’effroi, par l’étrangeté de la vie, la nécessité de l’écriture...
il raconte des histoires
l’homme au regard de feu
au centre du désastre
il hallucine un verbe / pousse à la vie
ses phrases tordent le sens
vertige
il n’est plus ce noyé ivre d’effroi
auquel le passant jetait une pierre sauvage
de Adeline YZAC
Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 18/12/2019 | 13,00 €
Adeline Yzac nous offre ici une gourmandise de la langue et du mot. Le poème est sonorité, langue parlée, entendue… celle de l’autre. Parole du corps. Les mots se croisent, se déconstruisent, donnent à entendre au-delà de…
de Robert NÉDÉLEC
L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 13/11/2019 | 12,00 €
Le poème est peut-être ici une manière d’échapper, par le truchement d’un langage qui tente de se souvenir de son surgissement et cherche à imprimer sa trace dans une réalité sans cesse fuyante, à cette voie de contournement que l’on emprunte d’ordinaire dès lors qu’il s’agit d’aller sans espoir d’avancée véritable, ou de parler pour n’exprimer en fin de compte que son désarroi. Il est peut-être aussi une manière de constater qu’il ne sert à rien de chercher à emprunter ces droits chemins qui ne sont jamais les plus courts lorsqu’on ambitionne de joindre tel point mouvant à tel autre qui l’est encore davantage, non plus qu’à tenter d’occuper en permanence le centre de l’arène ou la piste du cirque, et de nier que l’on ne saura jamais dire la flamme qu’en tournant autour de ces bûchers que l’on dresse, comme par hasard, pour mieux dire, croiton, la ferveur de ses combats et apprivoiser à son seul avantage la violente vacuité des foules... Le poème est peut-être ici cela qui se brûle de toujours vouloir occuper le lieu du conflit et cela qui en parle de tellement loin qu’à peine on perçoit le son de sa voix – cela donc qui aurait à voir avec l’évidence qui passe dans la clarté tonitruante de sa porte grande ouverte autant qu’avec cet ailleurs enfermé dans le noir de ses parcs et de ses jardins, et dont on ne se souvient que si le vent et l’herbe préludent ensemble au tremblement musical de tel invisible feuillage...
de Janos ARANY
Voix d'ailleurs Poésie (PÉTRA) | Paru le 13/11/2019 | 19,00 €
Pour la première fois en français, voici tout un recueil de poèmes de János Arany, monstre sacré du XIXe siècle magyar. Pilier de la culture hongroise, ses ballades s’apprennent dès l’école primaire. Célèbre pour sa maestria formelle et la richesse inégalée de son vocabulaire, János Arany (mot à mot : Jean d’Or) brille cependant, à l’inverse des flamboyants poètes-prophètes de son temps comme Sandor Petöfi, par sa modestie d’authentique, inépuisable jardinier du verbe. En dépit de l’éloignement dans l’espace et le temps (à chacun ses poncifs), on sent sourdre l’expression d’un cœur pur qui se défie des laïus et autres grands mots politiques, attentif à ce que l’âme humaine a de plus nu, de plus cru. Dans le prolongement de l’anthologie Le Trille du rossignol, même auteur, même traducteur, paru aux presses du PIM (Musée Littéraire Petöfi de Budapest, 2019), ce volume-ci, bilingue, fait la part plus belle aux fameuses ballades.
de Annie PEREC MOSER
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 18,00 €
Tout est dans la présence, le ressenti et la fidélité dans la durée.
Le souci du détail renforce la perception du vécu. L’émotion prend corps, surprise entre ouverture, discrétion, mémoire et repères symboliques. Autour de la poète s’incarne un univers personnel de proximité, de rêve, avec parfois la conviction prémonitoire que « l’incertain de la nuit fait trembler les hublots ».
(Extrait de la préface de Patrick Devaux)
La plume est si légère et leste à la fois qu’elle ne semble pas inscrire, mais papillonner à loisir entre les vers tressés.
Il semble que, se référant à l’antique, à des amours mythiques, l’auteure nous souffle qu’il n’est d’éternel que ce qui se renouvelle, de présent aussi prégnant qu’à l’écho d’antécédents.
La poète invoque plus qu’elle n’évoque, comme des mantras que la mémoire nous répète, ces fragments de texte qui, d’entre les vers oubliés continuent de nous parler, comme des tables tournantes, des ronds dans l’eau au ricochet des anges, l’écume que soulève une plume.
La misère est évoquée et les sorts implacables auxquels la mort seule est pitoyable. Sur cette fin, s’achève le recueil, cependant que la poète, en refusant l’anéantissement, ne veut y voir qu’une disparition à l’horizon de nouveaux proches.
(Extrait de la postface de Jean-Michel Aubevert)
de Aldo QURESHI
hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 03/11/2019 | 17,00 €
de Emmanuelle MENARD
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 16,00 €
Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu’Emmanuelle s’avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d’une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l’horizon à ses bords, à l’inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu’on a de la rue, interrompre l’élan qui porte le regard à l’horizon, aux lointains.
Le sens qui n’en a pas, c’est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu’on note, celui qu’on profère, celui qu’on rencontre, celui qui vous rencontre.
Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d’ivoire, l’ivoire de ses ongles, de ces dents qu’on se fait sur le langage, le phrasé des voix.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)