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l'autre LIVRE

LE COUDRIER

LA VALLEE DES EPICES

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Anne-Marie Derèse peut paraître excessive. C'est qu'elle est poétesse des âpretés. Lyrique, elle veut nous communiquer les émotions qui l'animent à mesure qu'elles s'impriment dans le texte. Héroïque, elle trouve son apaisement dans des paroxysmes dont elle nous tend le miroir intime. A travers l'oxymore, elle cultive l'intensité. Elle veut mordre dans le fruit, fût-il défendu, que s'en dégoupille le jus, vie et mort voluptueusement. Dans l'orange amère, elle nous invite à la douceur étrange. Elle convoque un homme à la célébration de la morte, qu'il sombre dans la tentation de la rejoindre, qu'il s'en fasse l'ombre à force de vouloir y faire corps. Prêtresse, la poétesse frôle le fantastique. Plus que jamais mystérieuse, sa plume, retrempée dans l'urne nocturne, nous invite à partager avec elle sa crypte dans l'addiction à la Tentation. Son écriture nous conte la volupté des blessures qui fascinent un cœur, Orphée féminin.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

 

AU SEUIL D'UN AUTRE CORPS

de Aurélien DONY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Né le 16 avril 1993 à Dinant (Belgique), Aurélien Dony suit actuellement des études d’art dramatique au Conservatoire royal de Bruxelles. Passionné de mots, il publie son premier recueil à 18 ans, cherchant à concilier la limpidité du chant à la force du poème, à conjuguer le gris des pigeons aux feux de mille aurores, à unir le regard aux horizons nouveaux. Toujours en chemin, il ne conçoit la poésie que dans son dynamisme, dans son perpétuel mouvement. Il collabore également à la formation Géminides en tant que parolier et chanteur.

LE MIROIR AUX ALLUMETTES

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Dans son pays, Le miroir aux allumettes, Pascal Feyaerts parle une langue étrangère. Il renverse l’oreille des phrases pour nous surprendre. Des citations qui vont de soi, brusquement se transforment, bousculent notre mémoire pour nous poser une autre interrogation : Comment tirer le bon grain de l’ivresse et le ton est donné. Pourquoi ne pas s’asseoir à la même fable ? Feyaerts donne à ses écrits une tournure étonnante, il accroche la poésie au passage avec une musicalité qui n’appartient qu’à lui. Il faut entrer dans le poème avec nos propres sensations, se l’attribuer, le faire nôtre, le transformer en nous-mêmes. Il faut marcher à reculons sur les ailes du temps, se laisser dévorer par le ciel cannibale et surtout ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse : C’est à reculons que j’avance. Mes pas sont ceux d’un homme dont l’ombre boitille et c’est en vain que j’essaie de ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse.

La poésie de Pascal Feyaerts a la souplesse d’un vent léger, il ouvre avec respect les portes de l’espace et son rêve a des ailes, il plane dans l’apesanteur. Ses songes ont des éclats d’argent, des intimités de voile et de soie, une femme s’ouvre avec une lenteur voluptueuse comme une fleur sous le soleil de mai. Il ose exister entouré du symbole du blanc. Ses poèmes ont le charme étonnant de ce va-et-vient entre le sublime et ce noir chemin qu’il faut suivre heure après heure, entre le doute et la foi, entre le silence et le cri, entre l’amer et le miel. Entre un amour ancien et l’espoir qui renaît...

(Extrait de la préface d’Anne-Marie Derèse)

Poèmes du chagrin

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

On ne saurait sonder la tristesse de la perte, la désertification que produit un deuil.

Ce recueil semble s’inscrire par le ton à la suite du précédent, également paru aux éditions Le Coudrier, « Le mendiant sans tain ». C’est avec le même talent que Philippe Leuckx traitait l’esseulement de l’errant frappé d’invisibilité et qu’il aborde à présent son propre sentiment de disparition dans l’arrachement à l’autre.

Le vide laissé magnifie la présence perdue et la lumière même semble opposer un mur infranchissable, comme noir le Lac de Lamartine.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Partage de la nuit

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Après le lumineux recueil Tant de bonheur à rendre aux fleurs, tout baigné d’aurore, voici que Patrick Devaux nous invite à la « nuit au goût / de clair de lune / couleur fleur de sel »
Il avance que les poètes « ne disent pas tout / de leurs fenêtres ouvertes / sur leurs quatrains / de sorcellerie », et nous le croyons volontiers.
Nous sommes tous des morceaux du soleil ... écrit-il encore.
 « On entre dans les poèmes de Patrick Devaux par une fenêtre éclairée de lune.
Ses mots très simples s’échappent comme du sable entre les doigts, et le poème est là, tel un cadeau, léger, profond. La verticalité de l’écriture donne une touche de petit vertige délicat, arachnéen, fragile.
Il chuchote plutôt qu’il n’écrit et c’est cela qui fait sa force ! » dit Anne-Marielle Wilwerth dans son avant-dire et convenons avec elle que voilà une belle invitation à découvrir ce recueil où confluent le silence et les anges ...

 

Petite suite désertique

de Harry SZPILMANN

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Par delà l’évocation du désert réel, Harry Szpilmann nous parle d’une traversée d’un désert intérieur qu’il nous livre par poèmes et aphorismes interposés.
« La subjuguante fascination de l'homme pour le désert n'émane-t-elle pas d'une sorte de passion passive et sans objet, fruit d'un désastre consumant tout et n'épargnant rien de son incendie glacé ? »  Question que l’on peut se poser à bon droit, en effet, tant le désert ne se prête guère qu’à être quitté, lorsque l’on aime la vie, ses couleurs et ses parfums ...
Et, dans la dernière suite, qui aborde explicitement l’écriture :
« Écrire se révèle quelquefois être une cruelle façon d'aborder, tout en vertiges et halètements, sa propre vulnérabilité. Au risque de ne jamais s'en relever. » 
« Ces quelques signes que la blancheur de la page recueille dans la concrétude de l'encre, jamais ne préserveront l'écrivant, tandis que la spirale de l'écriture l'y précipite, de l'insondable de sa nuit. »
Il n’y a rien à ajouter ...

Voyages

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Sur des chemins de terre, d’eau, de lumière et de glace, entre les strates, il s’agit de partir, le plus souvent au hasard, sans boussole, en quête d’un personnage qu’on ne trouvera pas, de mythes dont on fait sa « pitance », ou de soi-même.
On arrivera dans des pays lointains ou bien tout à côté. Les mots se feront parfois la belle dans ces voyages chamarrés d’intériorité. On essayera de boucher les trous.
Mais les réalités du monde ne seront pas absentes, même si l’on marche toujours avec ses fantômes, ses souvenirs, ses obsessions.

L'Impraticable

de Renaud DENUIT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Ce livre a d’abord été publié à Paris en décembre 1981. Quelques mois plus tard, l’éditeur faisait savoir que ses stocks en province avaient été largement détruits dans une inondation majeure.
La parole de l’éditeur n’avait pas à être mise en doute par l’auteur, qui ne vérifia donc pas sur les lieux du drame ; quant au lecteur de ce jour, il aurait encore plus de mal, la maison d’édition ayant disparu depuis vingt ans.
L’aventure semblait vouloir illustrer un passage de l’ouvrage :
« Les mots/entrant dans les eaux/veulent leur perte ».
Pratiquement, il en est résulté une faible diffusion, comparée au tirage initial.
Définitivement ? « Impraticable n’est pas français » pourrait être la maxime du Coudrier, basé en Belgique wallonne, et fondé à réparer une situation que la critique littéraire de l’époque, plus que favorable à cette œuvre, eût largement déplorée. Voici donc L’Impraticable réédité, accessible, dans une version non modifiée, mais augmentée des commentaires qu’il avait alors suscités.
Peut-être le lecteur de ce temps qui s’ouvre, juge en dernier ressort, lui trouvera-t-il une acuité et une actualité plus grandes encore…
 
L’illustration de couverture est une reproduction d’un collage de Philippe Lemaire, intitulé « idole cubiste »

Le soulier du désir

de Luc DELCOR

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Féru de surréalisme, grand amateur de peinture et de poésie, l'auteur nous entraîne dans ses souvenirs et son amour de la vie et des femmes.

luc del cor est poète ( ?) il préfère avoir l’esprit libre. Il a été bibliothécaire. Il vit dans le monde des livres et de la nature sans chercher un sens à tout prix et sans presser le sein de la poésie surtout quand elle vous expose à l’extase et au chagrin.

Berthe Bovy

de Annie PEREC MOSER

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

Berthe Bovy, frêle silhouette, et très grande dame de la Comédie-Française est née en 1887 et décédée 90 ans plus tard. Elle est pleinement enracinée dans le 20ème siècle, dont elle a connu les immenses richesses intellectuelles et artistiques, mais aussi les terribles tragédies guerrières. Son existence en est jalonnée. De petite taille, ce qui, au théâtre, peut passer pour dévalorisant, elle remédie à ce présumé handicap par un exercice de l'art poussé à la perfection, et une sensibilité à fleur de  peau.
Annie Perec Moser, dans une biographie abondamment documentée et riche en événements, nous brosse un portrait terriblement véridique de cette « petite dame » au regard brûlant d'intelligence et de force de caractère.

(Extrait de la préface d’Alain Gelfmann, journaliste et ancien président du Cercle dramatique français de Londres).

Avec quel plaisir j'ai retrouvé notre Berthe Bovy, celle qu'irrévérencieusement mes camarades et moi avions baptisée «Verte Boby» surnom qui la caractérisait à la perfection ... Ce récit tellement détaillé, soulignant une époque traversée par les brutalités des guerres, m’a permis de découvrir beaucoup de choses que j'ignorais, et qui renforcent l'idée des passions qui étaient les siennes.et qui la rendent encore plus exceptionnelle
Quel beau travail !

(Extrait de la postface de Geneviève Casile, sociétaire honoraire de la Comédie Française).