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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Chronique de la stagnation

de Paul-Antoine GARISAT

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 21/02/2015 | 19,00 €

“ - Je veux vivre autrement, à ma manière. Je ne pense pas qu’on soit sur terre pour obéir aveuglément et déprimer. Mon objectif c’est d’être indépendant. Je veux me sentir libre. C’est un bien grand mot je sais, qui a été galvaudé, mais j’ai pourtant la nette sensation d’en mesurer tout le sens aujourd’hui. Je pense qu’avec des petits boulots pour l’instant je peux survivre. Tant que je ne suis pas engagé dans un processus à long terme, ça va.
- Et l’argent ? Tu n’as pas peur de regretter ?
- Non, pas du tout. L’argent soit on en a beaucoup, soit on n’en a pas. Entre les deux aujourd’hui c’est l’esclavage. “

Après un cursus universitaire qui ne le mène nulle part, un jeune homme cherche un emploi et se confronte au cynisme ambiant. II accepte un poste d’agent de sécurité et fait diverses rencontres : salarié stressé, petit chef, call-girl free-lance, ermite philosophe, qui l’amènent à réfléchir au sens à donner à sa vie. Un jour une solution s’impose à lui.
 
Un décryptage jubilatoire du jeu social.

Paul-Antoine Garisat a 32 ans. Cadre commercial, il vit à Paris.
Chronique de la stagnation ” est son premier roman.

Le petit Napoléon illustré

de Pierre ETAIX, Jean-Claude CARRIERE

Les Iconoclastes (WOMBAT) | Paru le 20/02/2015 | 13,00 €

Empereur de 1804 à 1815, Napoléon a légué à la France l’Arc de triomphe, le code civil, le baccalauréat, Napoléon III et la betterave à sucre. Ce n’est certes pas rien. Mais qui était vraiment l’homme sous le bicorne ? Un despote solitaire, un grand romantique ou un facétieux petit plaisantin ?

Cette histoire en images iconoclaste lève le voile sur un Napoléon intime, à la vie sentimentale fort agitée, et répond entre autres à la question que tous les Français, petits et grands, se posent : mais pourquoi diable glissait-il la main sous sa redingote ?…

Délicieusement impertinent, Le Petit Napoléon illustré est un sommet de drôlerie spirituelle et d’humour « à double détente » (on sourit, puis l’on re-sourit). À l’instar des plus grands cartoonistes (on pense à Thurber, Steinberg, Chaval…), la désarmante simplicité du dessin de Pierre Étaix, d’une rigueur savoureuse, fait mouche à tous les coups.

Paru à l’origine en 1963, ce « roman graphique » avant l’heure, pétillant d’esprit, d’humour et de finesse, n’avait jamais été réédité.

J'écris parce que je chante mal

de Daniel H. RONDEAU

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 20/02/2015 | 16,00 €

«Ce matin, je roulais à 120 vers le travail. Rien ne pressait pourtant, mais la moto semblait avoir trouvé l’hiver très long. Je suivais depuis quelques moments une de ces voi- tures-camions qu’on excuse par l’arrivée d’un enfant. Dans cette boite de tôle six cylindres, il y avait une gamine au sourire troué qui me regardait avec fasci- nation. Je lui ai fait un salut de la main. Elle n’a pas répondu. Petite conne. Je lui ai donc fait une grimace. Elle s’est cachée jusqu’aux yeux derrière le dossier de la banquette, puis, sans prévenir, elle m’a tiré une balle avec son index. Bang!»

Daniel H. Rondeau enseigne le français dans un collège anglophone proche de Montréal. Cet amoureux des mots a créé un univers saisissant, touchant et drôle, porté par une grande sensibilité masculine.

«Dans la foulée des mères indignes et des taxis la nuit, ce prof est aussi un observateur vigilant. (...) Ses billets et sa douce ironie séduisent même ceux qui sont allergiques au genre.»

Josée Blanchette, Le Devoir

Folies et raisons d'une université: Paris 8

de Guy BERGER, Maurice COURTOIS, Colette PERRIGAULT

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 18/02/2015 | 35,00 €

Université critique jusqu'à être révolutionnaire, université pratique, intervenant en permanence sur ses environnements, université en recherche, d'actions parfois plus que des avoirs académiques, université théoricienne où chacun évoque en permanence épistémologie et paradigmes dans un brouhaha conceptuel qui en effraie plus d'un. Les images de Vincennes sont multiples et cette multiplicité s'ajoutera à l'image d'abcès de fixation des gauchistes, de ghetto rouge, d'université des travailleurs, des étrangers et des réfugiés, d'université d'une élite un peu mondaine qu'on ne désigne pas encore sous le nom de "bobos" – sans compter celle d'université de banlieue après le déménagement à Saint-Denis, puis d'université des sans-papiers.

Nous avons tenté d'éviter la nostalgie des uns d'un "paradis perdu" qu'a été le Vincennes des débuts, ou le ressassement, chez d'autres, d'une différence devenue fictive, mais toujours revendiquée au nom de cet héritage, pour nous poser une seule question: l'histoire de cette université Paris 8 peut-elle, encore aujourd'hui, nous aider à répondre aux questions d'aujourd'hui?

Le Sans Pareil

de Stéphane PRAT

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/02/2015 | 20,00 €

Ce n’est pas le commissaire Corbière qui dira le contraire, limier désabusé dont chacun des mouvements lui semblera devancé par le drame et la disparition. Corbière est pourtant secondé par un setter anglais puant, baptisé Maître Eckhart, pour sa grande sagesse et son art accompli de la sieste. Un duo expert en fausses pistes...  

Le Sans Pareil est un roman sur l’adolescence et sur les usurpations d’identité qui la travaillent. Un Coast Movie paresseux. Et enfin : un envol.

Peau de peinture

de Thierry PICQUET

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/02/2015 | 18,00 €

Sa rencontre avec une jeune peintre d’origine japonaise, Tomoko, va lui faire croiser la route d’un galeriste en fin de vie qui décide de léguer à la jeune femme l’autoportrait d’un
illustre peintre disparu depuis plusieurs années. Mais ce tableau a une histoire. Et cette histoire intéressebeaucoup de monde… et pas que du beau monde !

Petites Angevines en danger

de Viviane JANOUIN-BENANTI

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/02/2015 | 20,00 €

Dans un style limpide, Petites Angevines en danger nous fait pénétrer au cœur des héros d’une histoire vraie inoubliable.

Bas les armes !

de BERTHA VON SUTTNER

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 15/02/2015 | 24,00 €

Élevée dans le cercle de la haute aristocratie viennoise, Martha Althaus, fille et femme de militaires, traverse en l’espace de quelques décennies les épreuves de quatre guerres (notamment celle de 1870) qui ponctuent ce roman. Après avoir perdu son jeune époux, elle prend peu à peu conscience de ce que la société semble vouloir dissimuler : l’atrocité de toute guerre, décidée dans le confort de cabinets gouvernementaux, et imposant ­d’indicibles souffrances aux individus dont la communauté ­attend néanmoins un « fier » silence.

Ce roman témoigne tout autant des ­expériences du front, par le biais d’une riche correspondance, que des ­discours tenus à l’arrière, afin d’obtenir l’adhésion de la société, et du ­quotidien de ceux que les soldats ont dû laisser – pour certains, à jamais.

Publié en 1889 en Allemagne, le roman Bas les armes ! valut immédiatement à son auteure une grande notoriété, et devint un best-seller mondial. Les questions posées par ce récit résolument pacifiste sont, aujourd’hui encore, brûlantes d’actualité.

 

Bertha von Suttner (1843-1914) : figure emblématique du pacifisme, ­issue d’une famille d’aristocrates autrichiens, elle s’engagea au travers de ­romans, d’essais et d’articles et par la création du Bureau international de la paix comme d’autres ­associations. Elle lutta également en faveur de l’éman­cipation des femmes et contre l’antisémitisme virulent de l’époque. En 1905, elle fut la ­première femme à recevoir le prix Nobel de la paix.

José Saramago et l'Alentejo : entre réalité et fiction

de Maria Graciete BESSE

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 09/02/2015 | 15,00 €

À partir de l'étude de eux ouvrages importants de José Saramago – Relevé de terre (1980) et Pérégrinations portugaises (1981) –, cet essai s'interroge sur les relations étroites entre le réel et la fiction dans la représentation de l'Alentejo. L'écrivain fait appel à un riche travail intertextuel qui convoque sans cesse la tradition érudite et populaire, de façon à configurer l'espace physique et mental de cette région du sud du Portugal.

 

Maria Graciete Besse occupe la chaire de Portugais à la Sorbonne (Paris IV), depuis 2004 et dirige le Séminaire d'Études Lusophones au sein du CRIMIC (Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Mondes Ibériques Contemporains).

Elle a publié pusieurs ouvrages de critique littéraire dont on citera, parmi d'autres, Littérature portugaise, Edisud, 2006 ; Partager les lucioles - réflexions sur la littérature portugaise (sous presse); Lidia Jorge et le sol du monde. Une écriture de l'éthique au féminin (sous presse). Responsable de l'organisation de plusieurs colloques internationaux, elle a coordonné notamment la publication de Cultures lusophones et hispanophones : Penser la Relation, Indigo côté Femmes, 2010 ; Eduardo Lourenço et la passion de l'humain, Ed. Lusophone, 2013.

Elle poursuit une carrière d'écrivain, avec plusieurs ouvrages de poésie et de fiction parus au Portugal depuis 1983.

feux nomades

de ROBINET JACQUES

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 09/02/2015 | 16,00 €

Tout était là – tu ne le savais pas :
le chant le murmure le silence
le ressac de la joie après la douleur
la parole rampante sous le vacarme
La vie frappait aux portes de ta clôture
Pourquoi n’ouvrais-tu pas ?
Tu pensais : demain je sortirai
– je découvrirai le chemin des rivières
je parlerai au vent aux hommes aux oiseaux
Demain n’existe pas
pour qui dialogue avec les ombres

 

Encre de la couverture : Renaud Allirand

Recueil accompagné de 6 encres de Renaud Allirand

Anima(s) version(s)

de Jessica GALLAIS

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 07/02/2015 | 16,00 €

« Sourire d’atomes amassés tout du long
des plaies se dessinent des draps
prémices et luxure / corps constitué de Signifiants

                                                    (étrange amoncellement) »

Les Retranchées

de Anne LEMIEUX

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 05/02/2015 | 19,90 €

Au printemps 1919, Jeanne et ses trois filles se retrouvent en deuil du capitaine Vernet. À Angers, ce deuil devient interminable. Les jeunes filles étudient, se marient tant bien que mal, procréent même de nombreux enfants: en vain. Les guerres escamotent les hommes. Quand ce ne sont plus les guerres, ce sont les divorces, les abandons. 
Explorant la part d'absence que la Grande Guerre a laissée en partage à des millions de veuves et d'orphelins, Les Retranchées suit sur quatre générations les répercussions d'un deuil impossible et la déliquescence de l'identité masculine. Une magnifique mélopée, non dépourvue d'ironie, un sublime hommage à l'émancipation féminine. 

Café zébré thé à la menthe

de Caroline FABRE-ROUSSEAU

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 05/02/2015 | 15,00 €

Marc travaille trop, Clémence craque la première. Son père né au Maroc ne parle jamais de son passé.
Madame Calvetti veut sauver sa fille des griffes d’un père alcoolique.
Halima, l’aide, douce et efficace, invite tout ce monde à son mariage à Meknès.
Une pause inattendue.
Là-bas, Clémence va aider son père à affronter ses fantômes : les massacres de Meknès le 23 octobre 1956. Du détournement de l'avion de Ben Bella aux moines de Tibhirine, l'auteur suit les destins croisés de Marocains et de Français.
Passant du fol univers de l'entreprise aux fastes d'un mariage marocain, elle épingle les excès de notre civilisation occidentale. Ses personnages nous renvoient à nos propres fêlures et nous parlent d'espoir et de réconciliation.

Personne

de René PONS

thoth (L'AMOURIER) | Paru le 05/02/2015 | 12,00 €

Ce livre réunit quatre nouvelles qui évoluent dans une atmosphère qui leur est commune ; une banalité sublimée par l’humanité de leurs personnages.
René Pons s’attache à décrire minutieusement le quotidien de ces êtres, encombrés de leur solitude, qui se croisent sans parvenir à communiquer. Des destins personnels et gauches, sortis de l’ombre par la plume à la fois malicieuse et attendrie de l’auteur.
 

Un manteau de prince

de Yosl BIRSHTEYN

Yiddish minibilingues (EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM) | Paru le 01/02/2015 | 5,00 €

masque et figure

de Jean-Louis BERGÈRE

Anne Brousseau (POTENTILLE) | Paru le 01/02/2015 | 8,00 €

La singularité de la poésie de Jean-Louis Bergère tient en partie à son rythme, son souffle, marque de la présence de la musique. En effet il explore tant les mots que la musique, et établit entre l’un et l’autre des prolongements qui font la richesse de sa voix/voie.

masque et figure nous parle du temps, de l’être entre apparence et intériorité, dans un rythme effectivement soutenu, parce que le temps nous est compté, parce que la vie n’est pas une mince affaire. 


(phtots de Jérôme Sevrette)

Cambio y fuera

de Christophe MACQUET

Livre muet (GRAND OS (LE)) | Paru le 31/01/2015 | 20,00 €

Cambio y fuera est constitué de 26 images que Macquet lui-même nomme des réinjections, c'est-à-dire des photographies de ses propres photographies affichées sur l'écran d'un ordinateur.

Livre muet.

20 exemplaires numérotés et signés

La République en Touraine et la Commune de Paris

de Julien PAPP

Romans historiques (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 30/01/2015 | 22,00 €

Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale  contre l’envahisseur prussien. Devant l’incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le « parti
démocrate » de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en œuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile.

Moscou-Caucase. Migrations et diasporas dans l'espace post-soviétique

de Adeline BRAUX

Centre-Asie (PÉTRA) | Paru le 29/01/2015 | 30,00 €

Lorsque l'Union soviétique disparaît, nombre d'observateurs s'interrogent sur un possible déferlement des masses ex-soviétiques en Europe et aux États-Unis, sans prendre en compte un phénomène pourtant bien connu en Occident : l'immigration. La Russie est ainsi très rapidement devenue un grand pays d'accueil pour nombre d'anciens citoyens soviétiques en raison de l'instabilité politique et socio-économique dans l'ex-URSS.

L'immigration des ressortissants des pays du Caucase du Sud (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) peut désormais être étudiée sur près d'un quart de siècle. Elle repose notamment sur des réseaux dont certains ont été constitués bien avant la disparition de l'URSS puis prolongés par les migrations intervenues après 1991. Perçue au départ comme une migration temporaire, masculine, elle s'est transformée en une migration d'installation. Dès lors, bien que le sentiment de contingence anime les esprits et influe sur les comportements, comment peut-on penser le durable et ses conséquences?

Le double cadre de référence induit par la migration façonne non seulement les communautés concernées mais également la société russe et, au-delà, les relations régionales. Le phénomène migratoire dans l'espace post-soviétique apparaît en effet comme un puissant vecteur d'intégration et de régionalisation qui contribue à maintenir des liens, le plus souvent informels, entre ancien centre et anciennes périphéries, et à jeter des ponts inexistants auparavant.

 

Adeline Braux est responsable de l'Observatoire du Caucase, antenne de l'Institut français d'études anatoliennes (IFEA-Istanbul) basée à Bakou. Ses recherches actuelles portent sur les migrations post-soviétiques en Turquie et sur les reconfigurations migratoires dans l'espace sud-caucasien.

Retour à Samarqand. Voyage en Ouzbékistan de nos jours

de BABUR

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/01/2015 | 18,00 €

Ce récit se veut une approche critique de quelques réalités de l'Ouzbékistan, pays très mal connu du public en dehors de son visage touristique lié à un riche passé. La signature du texte du nom de Babur met en lumière un personnage historique très connu dans cette région du monde. Ses Mémoires, Le Livre de Babur, est un classique de cette aire culturelle. La vision de l'Ouzbékistan actuel à travers ses yeux est aussi une réflexion sur la modernité. Ce n'est pas le regard du Persan de Montesquieu (même si celui-ci porte le nom d'Usbek!) car Babur fait partie de la civilisation même qu'il découvre, et il en fait même doublement partie puisqu'il y figure encore comme mythe. Mais, comme lui, son regard est sans complaisance envers la situation d'oppression dont souffrent ses compatriotes actuels. Son voyage le mènera, à partir de Kabul, à Tachkent et à Samarqand en passant dans plusieurs villes, miroir chacune des problèmes de son pays en notre XXIe siècle.

Le Chinois du XIVe

de Melvin VAN PEEBLES

Les insensés (WOMBAT) | Paru le 23/01/2015 | 17,00 €

« Ils s’en foutent de nous, on n’est que des petits. Du moment qu’on paie les impôts, après ça, ils s’en foutent de nous… Il faut penser grand dans la vie. Très grand, même. Nous, les petits, on est fabriqués pour penser petit. Et c’est là qu’on est eus. »

Mais où est donc passé le Chinois ? s’interrogent les habitués du Mon Moulin, petit café parisien du XIVe arrondissement, qu’une coupure de courant dans le quartier rassemble autour d’une lampe et d’une bouteille de vin, entre chien et loup. Du patron à la bonne, du représentant en vins au clochard, chacun livre alors une histoire – vies chaotiques, destins improbables et rêves brisés par la guerre ou la pauvreté, autant de fragments d’une humanité aussi crue que cocasse. Car Melvin Van Peebles restitue la voix populaire des troquets du début des années 1960 dans un style savoureux, un français de la rue métissé de sa propre langue, d’une émouvante poésie.

Ces contes de bistrot au réalisme magique teinté d’humour noir sont illustrés par Roland Topor, qui créera quinze ans plus tard son propre Café Panique.

Liluli

de Romain ROLLAND, Frans MASEREEL

LE TEMPS DES CERISES (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 22/01/2015 | 25,00 €

Observations sur la peinture

de Pierre BONNARD

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/01/2015 | 15,00 €

 

Les agendas que le peintre Pierre Bonnard tint toute sa vie durant ne sont pas simplement constitués de dessins et d’informations sur le temps qu’il fait ; on y trouve aussi de très nombreuses notes sur sa peinture, la création et ses enjeux. Ces « observations sur la peinture », semées ici comme des notes entre les lignes, confirment l’impression de se trouver dans un sanctuaire de la création. Elles trahissent les hantises de l’artiste, son inlassable recherche des moyens les plus appropriés pour traduire son émotion visuelle, cette « séduction ou idée première » à quoi tout désormais devra être soumis.

Aucune volonté de didactisme dans ces notes ; aucune règle énoncée qui ne vaille que pour soi-même. Rien de strictement « intellectuel ». Et, cependant, avec l’amour de la vie, toute l’intelligence de la peinture.

Pour la première fois sont réunis l’ensemble des notes d’un des peintres les plus importants de notre siècle, retranscrites par le petit-neveu de l’artiste, Antoine Terrasse, historien de l’art et l’un des plus grands spécialistes de Bonnard. Cette édition est précédée d’un essai d’Alain Lévêque (auteur de Bonnard, la main légère, Deyrolle éditeur, 1994, repris aux éditions Verdier, 2006), et illustrée de la reproduction d’une dizaine de doubles pages de ces carnets (1927-1946), représentatives des différentes voies empruntées par l’artiste dans ces carnets. 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/observations-sur-la-peinture

 

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