Au secours ! un ours est en train de me manger
de Mykle HANSEN
Les insensés (WOMBAT) | Paru le 08/01/2014 | 17,00 €
de Mykle HANSEN
Les insensés (WOMBAT) | Paru le 08/01/2014 | 17,00 €
de Christophe CARLIER
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 02/01/2014 | 16,00 €
Norbert, directeur commercial de Buronex, écoute la radio dans sa voiture, Agathe, sa secrétaire, passe ses soirées devant la télévision, Ludivine, la stagiaire, surfe sur internet. L'information, provenant de sources différentes, règle leurs relations intimes et professionnelles. Autant dire que ces trois fauves enfermés dans la même cage ont peu de chances de pactiser dans la réalité. L'ambitieux solitaire, la paresseuse débrouillarde et la belle tourmentée sont pourtant condamnés à faire bureau commun. Leur vie ronronne, sur fond de crise économique, jusqu'au jour où l'arrivée d'un client américain aiguise les appétits. Le soir même, les places financières du monde entier semblent s'enflammer.
Christophe Carlier prend un malin et féroce plaisir à explorer le choc des caractères, le contraste des points de vue, la discontinuité des registres. Il brosse une comédie virevoltante où des êtres ordinaires se frôlent, s'évitent, s'épient, se toisent, se désirent. Leurs passions rentrées et le grand bavardage médiatique se voient soudain bousculés par un vent de folie. Celle qu'entretient par exemple le déclinologue qui attise les angoisses et les frustrations, qu'il apaise, l'instant d'après, en avatar d'illusionniste, comme si le Knock de Jules Romains avait délaissé la médecine pour s'essayer à l'économie.
de François SZABOWSKI
Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/01/2014 | 15,00 €
Jean Martinez est un homme heureux. Professeur de lycée en province, il habite un joli pavillon. Son épouse est douce et gentille, ses enfants grands et sages, et il connaît son petit succès comme auteur de romans du terroir. Mais une idée saugrenue de son éditeur parisien le pousse à écrire un récit pornographique qui se déroule dans un camp de concentration. Choqué, troublé, intrigué, Martinez doute de son bonheur et commence à rêver d’une vie différente, faite de gloire littéraire et de conquêtes sentimentales.
Peu à peu, il ne parvient plus à savoir ce qui est illusoire : son bonheur simple, ou cette autre vie qui l’attend, ailleurs, peut-être. Balloté entre chimère et ordinaire, son histoire nous renvoie, avec un humour froid et une ironie cruelle, à nos propres incertitudes existentielles.
Il faut croire en ses chances est un roman sur l’égarement qui nous guette tous, quand nous nous demandons si nous menons effectivement la vie que nous devons mener.
de JEAN-CLAUDE GUILLAUME
ESSAI (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 28/12/2013 | 13,00 €
Quel dégoût ou quelles peurs devant ces photos d'insectes dont les parties sont démesurément agrandies!
C'est en poète que Jean-Claude Guillaume nous entraîne dans cet univers où l'infiniment petit nous trouble autant que l'infiniment grand. En psychanalyste, il s'interroge sur l'angoisse qui nous envahit devant l'étrangeté de ce qui ne nous ressemble pas, et sur quoi se focalisent nos fantasmes infantiles les plus archaïques.
L'auteur : né en 1946, pédopsychiatre, psychanalyste, Jean-Claude Guillaume écrit régulièrement dans "le Journal de la psychanalyse de l'enfant" dont il est par ailleurs membre du comité éditorial.
Les photos : Né en 1971 à Paris, Stephan Borensztajn est spécialiste en microscopie électronique à balayage (MEB). Le MEB ne permettant pas de restituer les couleurs, il les a rajoutées grâce aux outils numériques.
de Jean-Luc MENGIN
Gourmande (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 13/12/2013 | 12,00 €
de Bianca BOTEA
Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 13/12/2013 | 28,00 €
Bianca Botea est maître de conférences en ethnologie à l’Université Lumière Lyon 2 (Centre de Recherches et d’Études Anthropologiques). Elle mène actuellement des recherches en Roumanie et en France sur les transformations des espaces urbains en lien avec les problématiques mémorielles.
La fabrication de la Transylvanie comme paysage mémoriel et patrimonial s’enracine dans un événement historique ancien, un changement de frontières étatiques en 1920. Ce dernier a fait émerger des narrations officielles différentes voire conflictuelles rattachées à deux constructions nationales et à deux pays voisins. Que reste-t-il aujourd’hui de cette mémoire historique renvoyant à une expérience nationale traumatique, d’une part, et à un haut-lieu d’histoire et de gloire nationales, d’autre part ? Comment un espace à contours flous et sans assise administrative donne-t-il lieu à une catégorie sensible et performative ? À l’heure de l’élargissement européen, cette réflexion ne relève plus uniquement d’une logique de changement de frontières mais révèle des tensions relatives à la cohabitation sur un même territoire d’une diversité de populations. Cet ouvrage, fondé sur une recherche réalisée principalement dans la ville de Cluj-Napoca en Roumanie, nous mène à travers plusieurs lieux, musées, fêtes urbaines, structures associatives, espaces ordinaires de la ville qui, aujourd’hui, participent de ce paysage mémoriel et patrimonial compétitif se déployant à une échelle locale, nationale, transfrontalière et transnationale. Là, peuvent s’observer des phénomènes de production ou d’actualisation du passé, permettant de s’interroger sur les dynamiques de renouvellement du nationalisme, du régionalisme et de l’ethnicité en Europe, ainsi que des conceptions du territoire associées à ces pratiques. Enfin, ils mettent en avant la complexité des processus de fabrication de l’espace public en contexte plurilinguistique et pluriconfessionnel.
de Annabel VALLARD
Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 10/12/2013 | 30,00 €
Comment se fabrique, s’échange et se porte un textile vestimentaire au Laos ? Cette question liminaire en tête, l’auteure propose une ethnographie fine de l’une des filières artisanales reliant des villages spécialisés dans le tissage commercial à la plus grande place de marché du pays, le marché du matin de Vientiane. En suivant le fil et les femmes qui le mettent en forme et le manipulent, elle s’attache à restituer d’une manière aussi minutieuse que vivante les façons humaines de faire du et avec le textile ainsi que les enjeux socioéconomiques qui mobilisent ces mondes.
Le long de ce voyage travaillé dans l’épaisseur des choses, le textile se révèle avant tout comme un artefact qui enveloppe à tout instant les humains. La fascination qu’il exerce sur nous tient ainsi à cette proximité qu’il entretient au plus près de notre peau, à son omniprésence et à l’extrême diversité de ses concrétisations. En tant que tel, il focalise de longue date l’attention des sciences humaines et sociales et se prête à une réflexion d’ordre anthropologique sur les rapports que les humains entretiennent au monde. Et, tandis que la plupart des études voient les étoffes du Laos et d’ailleurs comme un objet de parure, une surface de projections symboliques ou encore une matière transformée par la technique, l’auteure propose de les envisager plutôt comme un objet-matière ambigu qui ne se laisse pas saisir d’un bloc. Elle explore ainsi les modalités et les tonalités par lesquelles nous nous affectons mutuellement dans une intimité partagée, des brins aux vestiaires, des métiers à tisser au port des vêtements.
En proposant de penser les humains dans leur rapport sensible au monde et le textile comme un matériau aux propriétés toujours affleurant à expérimenter et à ressentir, cet ouvrage pose les premiers jalons d’une anthropologie des matériaux.
Anthropologue, Annabel Vallard, est chargée de recherches postdoctorales au FNRS et membre du Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains (LAMC) de l’Université libre de Bruxelles. Après le fil, le tissu et le vêtement, elle s’intéresse aux filaments de soie et aux gemmes dans différents pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est (Japon, Thaïlande, Laos).
de Friedrich HÖLDERLIN
RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/12/2013 | 22,00 €
Édition avec le texte original en regard. Ce roman poème énigmatique parut en deux tomes, en 1797 et 1799, peu avant que Hölderlin ne s’enferme dans son malheur, clos par la mort de «Diotima», Suzette Gontard en qui Benjamin Péret nommait une grande plume de l’«amour sublime». Hypérion narre – à travers des lettres à un ami ou entre des amants – une errance, une tentative d’émancipation diluée dans la barbarie, la déliquescence des aspirations et la mort au monde dans la lumière de la Nature. Il évoque davantage qu’il ne raconte, faisant de la subjectivité le critère et le contenu de ses méditations philosophiques et lyriques : subjectivité prise en tenaille entre le souvenir exemplaire des héros et des œuvres mythiques et d’autre part la trivialité désabusée de l’existence soumise au despotisme et à la banalité.
« Il est si rare qu’un homme en faisant son premier pas dans la vie ressente ainsi, en une fois, d’une manière si soudaine et si profonde, dans ce qu’il y a de plus délicat en lui, tout le destin de son époque, et que ce sentiment demeure indestructible en lui, parce que celui qui l’éprouve n’est ni assez brutal pour le chasser ni assez faible pour en pleurer. Et cela, ô mon tendre ami ! est si rare qu’on a peine à le croire naturel.
» Or, dans les ruines si paisibles d’Athènes, je fus moi-même assez frappée […] de constater que maintenant ce sont les morts qui règnent sur la terre, tandis que les vivants, ces hommes-dieux, sont dessous…»
de Paul-Henry VINCENT
Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/12/2013 | 14,00 €
Le regard… les différents et multiples regards à travers la vie d’un être jusqu’à l’inutile regard de la mort. Les réflexions, les interrogations, parfois sans réponse de ces regards-là… de l’absence de regard. C’est une écriture qui interroge notre sensibilité, notre conscience, pousse à une réflexion profonde sur l’humanité tout en nous entraînant dans un rythme, une musicalité, un univers où les mots chantent, dansent, se répondent. Ces mots qui une fois lus résonnent encore longtemps au plus profond de notre cœur.
de Éric LEROY DU CARDONNOY
Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 29/11/2013 | 26,00 €
Ce recueil s’intéresse, dans une perspective pluridisciplinaire, à différentes formes de cités imaginaires : le but est de comprendre dans quelle mesure les représentations imaginaires, créations de l’esprit, déterminent la perception de la réalité au lieu d’en être un simple supplément. Les contributions sont agencées en deux parties qui se répondent – « Non-lieu de la cité » et « architectures de l’imaginaire » – afin de mettre en valeur le côté u-topique – au sens premier du terme – de ces cités ainsi que la construction qu’elles représentent. Qu’il s’agisse de la littérature, de la peinture ou de l’architecture, les cités imaginées par les hommes ont toujours revêtu une fonction compensatoire, prescriptive ou visionnaire et ont été le reflet de l’organisation intellectuelle de leurs concepteurs. Cependant, peu d’ouvrages ont, dans une thématique transversale, envisagé l’interaction entre monde imaginaire et monde réel : ce volume rassemble les contributions d’universitaires de différentes sphères culturelles européennes afin de dresser un panorama de ce paysage si particulier que sont les cités imaginaires à travers les âges et les représentations et identités collectives auxquelles elles ont pu donner naissance.
Éric Leroy du Cardonnoy, ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’allemand, est Professeur de littérature et civilisation des pays de langue allemande à l’Université de Caen Basse-Normandie. Après une thèse (Peter Lang 1997) consacrée aux formes d’écriture brève chez Elias Canetti (Prix Nobel de littérature 1984), il s’est tourné vers le XIXe siècle pour réfléchir aux relations entre événements historiques et représentations collectives des pays germaniques dans une Europe oscillant entre restauration et conservatisme d’une part, progressisme et mutations culturelles d’autre part. En 2013 sortira Adalbert Stifter : la lettre et le monde ou les limites de la littérature, Paris, Belin, Collection « Voix allemandes » (dir. Michel Espagne).
de Delphine BECHTEL, Luba JURGENSON
Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 29/11/2013 | 28,00 €
Le XXe siècle a connu des violences extrêmes, de la Shoah aux purifications ethniques et aux déplacements forcés de populations entières. La carte de l’Europe et de ses populations a subi une recomposition drastique durant et après la Seconde Guerre mondiale.
Après 1989, avec l’ouverture des frontières, est apparu un tourisme nostalgique et mémoriel : le retour des expulsés sur les lieux perdus de leur enfance, mais aussi celui de survivants ou de victimes de persécutions qui reviennent sur les lieux du désastre et des violences commises par ou dans le sillage des régimes totalitaires.
Ce tourisme de la mémoire, parfois nommé aussi « tourisme noir », se dirige d’une part vers les lieux de la destruction (Auschwitz, Treblinka) ou de la répression (des prisons, des camps d’internement), mais aussi vers les villes ou les localités où l’histoire familiale s’est cassée. Les « touristes du souvenir » recherchent les traces non pas d’une enfance heureuse, mais au contraire, d’une brisure, d’un traumatisme, d’une mémoire qui hante leur présent et qu’ils cherchent à exorciser. Ils cherchent à reconstituer une partie d’une histoire familiale ou individuelle perdue, parfois sur plusieurs générations. La quête de cette mémoire meurtrie est souvent devenue un élément constitutif de l’identité en Europe centrale et orientale après 1989.
Delphine Bechtel est maître de conférences HDR à l’Université Paris-Sorbonne. Elle est spécialiste des cultures allemande, yiddish et centre-européennes. Elle a notamment publié La Renaissance culturelle juive en Europe centrale et orientale 1897-1930 et codirigé un volume sur Les villes multiculturelles en Europe centrale, tous deux parus chez Belin.
Luba Jurgenson est maître de conférences HDR à l’Université Paris-Sorbonne. Elle est spécialiste de la représentation des violences extrêmes du XXe siècle. Elle a notamment publié Création et Tyrannie URSS / 1917-1991 aux Éditions Sulliver et a codirigé le volume Des témoins aux héritiers. L’écriture de la Shoah et la culture européenne, aux Editions Petra.
de Vaughn BODE
Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 28/11/2013 | 20,00 €
Das KämpF est une des premières bandes dessinées américaines underground, datant de 1963.
Joyau oublié, ces planches en noir et blanc assorties de lettrages mettent en scène des soldats américains, allemands et russes dans des situations diversement saugrenues, avec un graphisme rond très lointainement dérivé de Walt Disney. Sous l’apparence d’une parodie de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide, Bodé propose une vision burlesque d’un univers d’ordre et de hiérarchie, où les soldats, agités de passions souvent mesquines, suivent les ordres sans trop savoir pourquoi.
Chez Bodé, il n’y a pas de bons et de mauvais. Il n’y a que des individus vivant l’expérience de l’absurde militaire, sur lesquels le jeune auteur, alors âgé de 21 ans, porte un regard alternativement moqueur, acerbe, blasé, cruel, ou attendri.
de Fawzia ASSAAD
D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 28/11/2013 | 7,00 €
de Brian CONN
Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 21/11/2013 | 16,00 €
Plusieurs générations après un cataclysme qui a ravagé la Terre et la civilisation urbaine, une petite communauté vit repliée sur elle-même. Touchée par une mystérieuse épidémie qui l’oblige à placer une partie de ses membres en quarantaine, elle est menacée par l’apparition d’un monstre, loup-garou ?, vampire ?, qui plonge la population dans une atmosphère de soupçon généralisé. Les liens logiques et les identités se brouillent, le chaos s’installe, et l’harmonie de la communauté est mise en danger. Dystopie drôle et cruelle, absurde et magique, Les Étoiles fixes est un conte de Grimm moderne mêlant science-fiction et fantastique.
de Laurent VINATIER
Monde en migrations (PÉTRA) | Paru le 21/11/2013 | 23,00 €
Ouvrage ayant bénéficié d'une Bourse d'écriture du Centre National du Livre
Le 8 mars 2005, lors d’une opération des forces russes de sécurité, Aslan Maskhadov, le commandant en chef de la résistance tchétchène séparatiste, président légitime élu en 1997 au cours d’un scrutin reconnu par la communauté internationale, est abattu dans le sous-sol d’une maison. Les autorités de Russie confisquent alors le corps, conservé dans un lieu tenu secret. Son fils, Anzor, réfugié à Bakou, réagit et s’engage dans un vaste mouvement de mobilisations politico-humanitaires au niveau international espérant ainsi forcer Moscou à revenir sur sa décision. Rien à ses yeux ne peut justifier que ce père, héros de la Tchétchénie indépendante, ne puisse se voir offrir des funérailles dignes sur la terre qu’il a honorée.
C’est le point de départ de l’ouvrage, écrit à la manière d’un essai narratif. La quête d’Anzor, à la fois personnelle et politique, se déploie au gré du parcours migratoire d’une poignée d’exilés. On suit plus particulièrement cinq jeunes hommes, entre 20 et 30 ans, issus de l’intelligentsia, en route entre la Russie qu’ils sont contraints de quitter et l’Occident qu’ils veulent intégrer. Au fil de courts chapitres, consacrés principalement à l’un ou à l’autre, leur trajectoire se dessine et leur vie nouvelle prend forme.
Laurent Vinatier est consultant et chercheur associé à l’Institut Thomas More (Paris). Docteur de l’Institut d’Études politiques de Paris, il a travaillé, sous la direction d’Olivier Roy, sur les processus de restructuration politico-identitaire au sein des communautés tchétchènes en exil après 1999. Spécialiste des affaires politiques internationales et plus particulièrement celles afférentes à l’ex-Union Soviétique, il est auteur de plusieurs ouvrages : L’islamisme en Asie centrale (Armand Colin, 2002), Russie l’impasse tchétchène (Armand Colin, 2007) et Russie : de Poutine à Medvedev (Unicomm, 2008). Il s’intéresse aujourd’hui aux réseaux salafistes globaux convergeant à l’heure actuelle vers la Syrie.
de Laurent ALBARRACIN
Lgo (GRAND OS (LE)) | Paru le 20/11/2013 | 9,00 €
"ici
épine
dormante
ici
pierre
moelleuse
citron
tel
que son jus
le presse
citron tel
que citron
le donne"
de Laurent BANITZ, Olivier BOILE, Bertrand BONNET, Hélène FRANK, Marie LELIEVRE, Gilles MARCHAND, Stéphane MONNOT, Ludmila SAFYANE, Christophe SEGAS, Frédérique TRIGODET
ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/11/2013 | 11,50 €
Ce qu'en disent les éditeurs, non dénués d'humour : "Nous sommes au regret de ne pouvoir fournir une quatrième de couverture, les éditeurs exposés au contact grouillant de phobies en tous genres pendant de longues semaines, ayant developpé à leur tour des comportements d'évitement obsessionnel de certains situations anxiogènes, comme celle qui consiste à présenter en quelques lignes un recueil de nouvelles collectif." Ce recueil réunit des textes très courts bâtissant un univers, une ambiance, des situations tantôt loufoques ou étranges, tantôt barrées ou dramatiques, avec une bonne chute et une pincée d’humour ou de gravité.
de Giovanni-Michel DEL FRANCO
LE CHANT DES HOMMES (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 15/11/2013 | 14,00 €
En novembre 1918, après quatre années de conflit, entre huit et neuf millions de soldats mobilisés avaient perdu la vie. Plus de deux millions d'autres revinrent blessés.
Derrière ces chiffres, froids et presque inconcevables, se cachent des destins brisés, des familles décimées.
Ce petit livre entend redonner un visage, une voix, à quelques uns de ces combattants anonymes, tous membres de la même famille, broyés par la marche impitoyable de la guerre.
de Paul-Louis COLON
Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 14/11/2013 | 26,00 €
Ce livre part du constat d’un intérêt croissant pour les sens en anthropologie et en sociologie, sous une diversité de thématiques et de perspectives théoriques. Rendre compte de cette variété tout en posant des repères pour faciliter les convergences, voilà l’objectif des contributions rassemblées dans cet ouvrage, qui se place sous le signe de la rencontre : entre auteurs parmi les meilleurs spécialistes des questions sensorielles, entre thématiques, entre traditions de recherches francophones et anglophones, entre préoccupations théoriques et démarches méthodologiques, entre analyse des sens et analyse par les sens. Au centre des interrogations, l’expérience sensorielle, comme condition, enjeu et limite indépassable de toute enquête de terrain.
Ont participé à ce volume :
Joël Candau - Paul-Louis Colon - Olivier Féraud - Marie-Luce Gélard - Arnaud Halloy - Tim Ingold - Anthony Pecqueux - Véronique Servais - Jean-Paul Thibaud - Bénédicte de Villers - Olivier Wathelet.
Ouvrage coordonné par :
Paul-Louis COLON, doctorant aspirant F.R.S.-FNRS au Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle (LASC) de l’Université de Liège. Sa thèse porte sur une ethnographie du vécu des nuisances sonores et des mobilisations citoyennes en matière de bruit envi-ronnemental. Il travaille également à mise en œuvre d’un dispositif de monitoring participatif de l’environnement sonore.
de Francesca SCRINZI
intersectionS (PÉTRA) | Paru le 14/11/2013 | 25,00 €
Dans de nombreux pays d’Europe, l’expansion des emplois domestiques (aide aux personnes âgées, ménage) s’articule autour de la progression des migrations internationales. L’externalisation du travail gratuit, traditionnellement accompli par les femmes dans les familles, a créé un besoin d’emplois non qualifiés et flexibles, auquel répondent des travailleurs et travailleuses migrant.e.s. Ce livre examine les processus par lesquels ces emplois féminisés sont construits comme non qualifiés, au regard de l’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et du racisme. À travers l’analyse ethnographique des pratiques de recrutement, de placement et de formation professionnelle des employé.e.s domestiques migrant.e.s, il montre le rôle crucial du racisme dans les nouveaux arrangements de la division sexuelle du travail, dans deux sociétés aussi différentes à cet égard que la France et l’Italie. Un de ses apports originaux est d’éclaircir les mécanismes de la discrimination raciste dans l’aide à domicile en France, et leurs implications du point de vue de la professionnalisation de ces emplois.
Francesca Scrinzi est Maître de conférences en sociologie à l’Université de Glasgow, Royaume-Uni, et membre du laboratoire CRESPPA/GTM Genre Travail Mobilités, CNRS. Elle travaille depuis quinze ans sur les migrations, le racisme et le travail dans une perspective de genre. Elle s’intéresse actuellement aux rapports sociaux de sexe dans les partis « anti-immigration » en Europe, dans le cadre d’un projet financé par le Conseil Européen de la Recherche : « Gendering Activism in Populist Radical Right Parties. A Comparative Study of Women’s and Men’s Participation in the Northern League (Italy) and the National Front (France) », 2012-2014,. Parmi ses dernières publications : « Gender, Migration and the Ambiguous Enterprise of Professionalizing Domestic Service », Feminist Review et « Masculinities and the International Division of Care », Men and Masculinities.
de Esther TELLERMANN
UNES (UNES) | Paru le 14/11/2013 | 18,00 €
Je voulais te porter
jusqu'à moi
décupler
les odeurs
et les pôles
voulais déployer
ton murmure
à hauteur des cercles.
de Cornelius CASTORIADIS, Myrto GONDICAS
ÉDITIONS DU SANDRE (EDITIONS DU SANDRE) | Paru le 14/11/2013 | 32,00 €
de Bernard CLESCA
Pierres écrites (PÉTRA) | Paru le 13/11/2013 | 15,00 €
Pourquoi le narrateur, une fois "la sépulture des siences refermée", désire-t-il entreprendre un retour rédempteur sur les lieux lumineux de son enfance, Taliouine au Maroc, Tabarka en Tunisie? Projeté pour exorciser une "blessure", ce voyage devient une idée fixe. Incessant questionnement sur les peines infligées par la vie, scandé par les allées et venues entre Paris et la Franche-Comté, autre "terre d'enfance", la promesse de ce pèlerinage, dont les impressions s'entremêlent, semble permettre à l'auteur d'échapper au désespoir. Or les retrouvailles avec les "phares de l'enfance" sont souvent différées. À mesure qu'approche l'échéance du départ, l'inquiétude se fait plus vive : l'enfant de Tabarka sera-t-il au rendez-vous?
Un beau texte littéraire sur la nostalgie et l'apaisement d'un homme réconcilié avec lui-même.
de Silène EDGAR
Editions du Jasmin (ÉDITIONS DU JASMIN) | Paru le 12/11/2013 | 16,00 €
Sans nouvelles de la Corse, l’équipe de L’Argo met le cap vers Girolata. Les craintes de Moana sont fondées : sa famille d’adoption a été arrêtée. En tentant de les libérer, elle et ses amis sont à leur tour faits prisonniers. Conduits à Pondichéry, la capitale, ils s’interrogent : que sont devenues les maisons du Souvenir ? Quel est le projet fou du nouveau dictateur ? Moana aura besoin de courage et de détermination pour recouvrer sa liberté.
Ce troisième tome clôt la saga Moana dont les premiers titres La saveur des figues et Le bateau vagabond avaient déjà fait le bonheur de leurs lecteurs.
de Hélène RUMER
livres français (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 11/11/2013 | 18,00 €
Le zal - que cachent ces trois lettres ? Insaissisable, le zal est une composante inconditionnelle des mélodies de Chopin. Il saisit les êtres au plus profond de leurs émotions pour ne plus les lâcher. Le zal est tout à la fois le spleen polonais, la nostalgie slave, la passion - une passion absolue et sans concession.
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