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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

La Toile aux vanités

de Adam BIRO

LA CHAMBRE D'ÉCHOS (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 04/10/2012 | 15,00 €

Le peintre et homme d'affaires Andor Berki remémore dans ce recueil de nouvelles avec sa modestie proverbiale les célébrités qu'il a rencontrées et qui l'ont marqué, façonné : Rembrandt, Vermeer, Monet, Atatürk, Charlot, Doris Day, le Membre ou Dieu. Au passage, il raconte comment il a amassé son immense fortune et l'usage qu'il en a fait. Et la fin du volume reprend l'étude sémio-linguistique du début: comment se rendre à Tours, à Romorantin ou dans le Vercors en dépit de l'obstruction de l'invisible préposée numérique assise dans le répondeur de la SNCF qui ne comprend pas les r tels qu'on les roule en Hongrie.

Le Choix de Clotilde

de Monique LUCCHINI

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 03/10/2012 | 5,00 €

Ce court récit relève le problème des choix que nous sommes tous amenés à faire un jour ou l’autre dans notre vie. Un choix qui ouvre les portes d’une nouvelle existence. Un choix que l’on fait dans l’immédiat sans vraiment réfléchir, comme un acte évident. Le choix d’une liberté à venir.

Etoiles d'encre 51-52 : ALGERIE - 50 ANS

de COLLECTIF, Anita FERNANDEZ

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 01/10/2012 | 15,00 €

Le passé n'est pas mort et enterré. En fait il n'est même pas passé. Ecrivait William Faulkner. Cette phrase paraît prophétique pour l'Histoire récente de l'Algérie.

Cinquante ans depuis 1962 sont passés, oui. Mais l'histoire des hommes et des femmes qui ont vécu cette période de folle allégresse puis de si grandes déceptions puis de nouveau d'espoir, n'est pas passée. Feuilletez les premières pages dont l'édito de Behja Traversac

Dans un journal tenu à son adolescence et qui occupe la place de la carte blanche, Anita Fernandez, enracine son texte dans ce que fut la guerre d’Algérie vue par une jeune française de l’époque. Feuilletez les premières pages

Christine Peyret, en faisant un incroyable travail de tissage à partir de photos de personnes ou d’évènements de ce temps de la guerre, révèle les traces qu’imprime ce pays dans l’imaginaire des gens. Feuilletez les premières pages

Rachida Azdaou témoigne par ses peintures et montages de photos d’une société déchirée, ambiguë où religion, langue, attitudes sont devenues ces codes sociaux qui la divisent. Feuilletez les premières pages

 
C’est une mémoire en crue, débordant de ses souvenirs, hachés, discontinus, douloureux, heureux, personnels, intimes, publics, historiques et, toujours… pleins. Pleins d’expériences multiples, de regards multiples, de vies multiples, indistinctement, comme si, ensemble, les auteures poursuivaient une conversation, qui a lieu non dans le livre, mais dans celle qu’il suggère, qu’il provoque. 

Ainsi s’y rencontrent des figures tragiques comme celle de Mouloud Ferraoun qu’évoque Marie Malaspina ou celles de ces femmes rebelles qui, envers et contre tout, s’ancrent dans la lutte pour la liberté et que nous rappelle Christiane Achour.http://www.chevre-feuille.fr/revue-etoiles-d-encre/380-revue-n-51-52-algerie-50-ans.html

Les ombres solitaires : Essai sur la pièce de théâtre Dans la solitude des champs de coton, de Bernard-Marie Koltès

de Paul BERNARD-NOURAUD

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 01/10/2012 | 28,00 €


Après avoir étudié le théâtre à l'Université Libre de Bruxelles et à l'Université de Séville, Paul Bernard-Nouraud est actuellement doctorant en Théorie de l'Art et du Langage à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris.


Dans la solitude des champs de coton, la pièce majeure de Bernard-Marie Koltès, met en scène la venue de deux hommes, le Dealer et le Client. Dans l’espace de leur rencontre, entre hostilité et rapprochement, se joue le commerce du temps, un commerce qui, peu à peu, rappelle au spectateur que les hommes entre eux sont liés par une obligation réciproque, qu’ils sont tenus par la dette. Dans la solitude des champs de coton donne à voir cet événement de l’endettement mutuel qui porte en lui aussi bien les promesses de l’entente que celles de la tragédie. En inscrivant l’œuvre dramatique de Koltès dans la perspective d’une généalogie de la dette au théâtre, notamment au travers des pensées de Paul Ricœur et d’Emmanuel Levinas, cet essai tente de préciser les voies singulières que Dans la solitude des champs de coton emprunte pour faire retentir cet immémoré mémorable de la dette. Car en effet, chaque fois que le texte est porté sur une scène à la parole, celle-ci ravive la mémoire assoupie de la dette ; comme s’il revenait aux ombres du théâtre d’exposer cette ombre de la dette qui lie et délie les hommes de leur solitude.

Antioxydant

de Tom NISSE, Antoine WAUTERS

maelstrÖm compAct (MAELSTRÖM) | Paru le 01/10/2012 | 8,00 €

Antioxydant n’est pas à proprement parler un livre de poésie. Puisqu’il part du principe que la poésie n’est pas un privilège destiné à une élite et coupé du monde.
Antioxydant n’est pas un livre de poésie à proprement parler. Mais un livre où les poètes s’immergent dans le quotidien et le réassemblent. Pour le dépasser.
Antioxydant n’est pas un livre à proprement parler de poésie. Mais une prise de parole où les poètes certes ne font pas l’actualité, mais s’attellent à la défaire. Pour la dépasser.
À proprement parler, Antioxydant est un livre, un livre de poésie, un livre de poésie aux prises directes avec le monde et la réalité du monde.
Poésie agissante.

Tradition et dissidence

de Juan GOYTISOLO

ATHISMA (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 25/09/2012 | 18,00 €

« Pour Goytisolo, métisser, c’est cervantiser, et cervantiser c’est islamiser et judaïser. C’est embrasser à nouveau tout ce qui a été expulsé et pourchassé. C’est retrouver la vocation de l’inclusion et transcender le maléfice de l’exclusion. »

Carlos Fuentes

La pensée de Juan Goytisolo continue de traverser les circonstances en toute indépendance critique. Elle récuse les approches convenues ou édulcorées de notre propre culture, ravive la dimension subversive des grandes œuvres et de leurs sources, écrites ou orales, et nous rappelle au devoir universel de l’exercice de la liberté.

L'Espagne et les Espagnols

de Juan GOYTISOLO

ATHISMA (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 25/09/2012 | 20,00 €

 

Ce livre sur l’Espagne a été publié pour la première fois en allemand en 1969, à une époque où l’Espagne franquiste exécutait encore par le garrot, et où, selon les mots de l’auteur, « devant l’impossibilité matérielle d’affronter l’appareil répressif institutionnalisé par Franco, nous nous sommes tous vus acculés, à un moment ou à un autre de notre vie, à ce dilemme : émigrer ou transiger avec une situation qui exigeait de nous silence et dissimulation, quand ce n’était pas l’abandon suicidaire de nos principes, la résignation castratrice, l’attitude cynique et désabusée. » Ce livre propose, au fil de l’histoire, une réflexion libératrice sur les questions centrales du mythe identitaire, de l’Autre, de la force subversive des classiques occultée par la censure et l’autocensure, du rapport des Espagnols à la modernité. Selon Ana Nuño, lire ce bilan, réalisé nel mezzo del cammin, sur l’arrière-plan que l’œuvre de Juan Goytisolo prétend travailler, c’est accéder, avec le recul, à la dimension nouvelle d’une discrète auto-analyse.

La roue du silence

de Dominique VAUTIER

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 25/09/2012 | 15,00 €

Une promesse à tenir, une robe rouge, une attente ve- nue de l’enfance, et tout à coup tout se fait ou se défait pour Emma, Patrick, Laure, Étienne et les autres. Pour ces personnages, seuls face à un moment clé de leur histoire, il suffirait peut-être d’un mot, attendu ou pro- noncé, pour sortir du silence et que tout arrive, que le rêve se réalise, que la vie bascule... ou ne bascule pas. Tout ou rien... tout puis rien... rien et peut-être tout, enfin... La roue tourne sans bruit, inlassablement, traversant la vie, passant ici et repassant là, entrainant avec elle rêves, souvenirs et espoirs, vibrants sous le silence.

Dominique Vautier vit et enseigne en région parisienne, après avoir exercé plusieurs métiers dans le domaine de la presse et du livre. Elle a participé avec succès à de nombreux concours de nouvelles et nous propose ici un premier recueil. Son écriture fine et sensible nous entraîne dans le monde des émotions intérieures.

Noche triste

de Stéphane MONNOT

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 20/09/2012 | 10,00 €

Bien qu’engagés comme tout un chacun dans l’existence laborieuse et familiale la plus banale, les personnages ô combien attachants de ces huit nouvelles s’accrochent tous à leurs lubies, non pour fuir ce monde, mais peut-être pour y maintenir le minimum d’enchantement sans lequel il n’est plus supportable. A la fois combatifs et rêveurs, inquiets et légers, ils quittent un temps la route commune, en quête d’une autre vie, de petites extases ou de grands sentiments.

 

Stéphane Monnot a publié deux nouvelles chez Antidata (Coqnappeur dans Tapage nocturne en 2011, et Tegucigalpa dans Temps additionnel en 2012).

Il a également publié une nouvelle (Petit périple au Mexique) dans le n° 96 de la revue Brèves, nouvelle qui est reprise dans le présent recueil.

 

Il vit dans un village d'Eure-et-Loir, a été guitariste et chanteur d'un groupe rock (Saint-Léonard) dans les années 90, et vient de fêter ses 40 ans.

L’Année du Bouquet. Chronique de la grande fête de l’archerie

de Hélène ADRIEN-BOUCHARDEAU

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 15/09/2012 | 25,00 €

Rédigé sous la forme d’un journal tenu par Marie, femme d’un capitaine de compagnie d’arc, l’ouvrage est un voyage au cœur de l’univers secret de cette grande fête de l’archerie traditionnelle que l’on appelle « Bouquet provincial ». Phénomène multi-centenaire, cette manifestation est un extraordinaire concentré de rites, d’usages et de codes remontant au Moyen Âge.
À l’appui du récit : 300 photographies et un album des plus beaux moments de neuf Bouquets provinciaux, ceux de Longueval (1949), Épaux-Bézu (1953 et 1969), Épieds (1961), Fismes (1968 et 2008), Laon (1971), Vincennes (1990), Pontoise (2005) et Lacroix-Saint-Ouen (2012).

Le genre au coeur des migrations

de Claire COSSÉE

intersectionS (PÉTRA) | Paru le 01/09/2012 | 29,00 €

Sous la direction de :
Claire Cossée, Adelina Miranda, Nouria Ouali,Djaouida Séhili

Préface de :
Mirjana Morokvasic

Contributions de :
Ilke Adam, Christine Catarino, Gily Coene, Stéphanie Condon, Claire Cossée, Jules Falquet, Eleonore Kofman, Emmanuelle Lada, Sara Maria Lara Flores, Adelina Miranda, Nasima Moujoud, Alexandra Oprea, Laura Oso, Nouria Ouali, Laurence Roulleau-Berger, Djaouida Séhili




Depuis plusieurs décennies, des recherches de plus en plus nombreuses se sont attachées non seulement à déconstruire les analyses androcentrées des migrations, mais aussi à engager un travail de reconceptualisation sur ces thématiques. Il s'agit aujourd'hui de prendre acte de ce mouvement, constaté dans différents pays et disciplines, et de soulgner ses apports à l'analyse des recompositions des dynamiques migratoires contemporaines. En quoi le renversement de perspectives, tant théoriques que méthodologiques, qu'induit une approche des migrations dans une perspective de genre permet-il de mieux appréhender les différentes formes des phénomènes migratoires ainsi que les dynamiques de transformations des sociétés contemporaines?
La plupart de ces articles sont issus du colloque "Le genre au coeur des migrations", l'un des moments clés dans la constitution du corpus "genre et migration", que ce volume entend restituer. Nous espérons que cet ouvrage contribuera effectivement à placer le genre au coeur des migrations dans la recherche encore trop souvent menée au masculin neutre.

 

Clés de la rue Charlot (Les)

de Nic SIRKIS

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 28/08/2012 | 12,00 €

Livre-puzzle qu’on peut entamer indifféremment côté soleil ou côté lune...
Dans un style parfois très cru mais toujours poétique, l'auteure nous livre des récits-témoignages du quotidien des années 80, avec ses joies et ses espoirs, ses peines et ses interrogations.

Dans ces pages, on accouche, on fait le marché, on entre dans les classes de maternelle, on marche sur la lune, on se rencontre, on se quitte, on se retrouve pour mieux se perdre…

L'Assassin à la pomme verte

de Christophe CARLIER

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 23/08/2012 | 15,00 €

« J'éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J'avais toujours voulu tuer quelqu'un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l'avoir rencontrée » songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d'Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l'on croise parfois au bar d'étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d'agacement et d'attirance, sous l'oil impitoyable de Sébastien, le réceptionniste, auquel rien n'échappe. Ou presque. 

Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l'autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d'Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l'accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l'imaginaire. Et qu'un assassin peut être aussi discret que l'homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte. 

Virtuoses

de Max GENèVE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 23/08/2012 | 19,50 €

Été 2001. Le cinéaste européen Peter Waltman s'envole vers les États-Unis. Il doit y présenter son dernier film et réaliser pour Arte un documentaire consacré à la célèbre violoniste Frederika Murray. Il ne sait pas encore que Willy, son collaborateur sur de nombreux tournages au Moyen-Orient, vient d'être assassiné en Bavière. 
Waltman découvre l'Amérique, fasciné par la beauté, la vitalité et la violence de ses villes : New York, Philadelphie, Washington, San Francisco, Los Angeles, Chicago. Il y croise son producteur, des patrons de majors californiens, des artistes, des journalistes mais aussi des êtres beaucoup moins favorisés, voire dangereux. 
Ses incursions répétées avec Willy en terre d'Islam pour la BBC et d'autres chaînes, lui ont fait côtoyer des figures majeures de la guerre d'Afghanistan contre les Russes, tels le commandant Massoud et Oussama ben Laden. Ont-ils filmé des choses qu'ils n'auraient pas dû voir ? 
Dans ce roman conduit avec force, les événements suivent une pente surprenante et implacable qui n'interdit pas l'irruption de l'amour ni la hantise de la mort. L'auteur de Mes vies américaines y affronte la complexité du monde avec ce goût déjà ancien de l'art des naïvetés tempérées que peut enseigner la fréquentation assidue de Nabokov, Borges ou Gombrowicz. 
Peter, Frederika, la plupart des personnages principaux sont autant de virtuoses qui jouent leur partition sans faiblir jusqu'à un certain jour tragique de septembre, dans une Amérique au tournant du siècle. 

KBACH

de Christophe MACQUET

Lgo (GRAND OS (LE)) | Paru le 10/07/2012 | 8,00 €

«Tu brouilles (par pudeur et par stratégie), tu t'insinues (pour épouser les méandres), tu brises et tu te brises.»

On ne danse jamais seul

de Françoise DUPUY

Pas à pas (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/07/2012 | 20,29 €

«La transmission de Françoise Dupuy, écrit Marcelle Bonjour dans sa Préface au présent recueil, est son laboratoire de poésie, un acte de présentation de “sa dansée” d’artiste à d’autres interprètes, enfants, danseurs ou amateurs, dans l’unité de temps, de lieu, de sens que constitue l’atelier et où chacun cherche les clés de la présence de l’autre.

La rêverie éveillée à laquelle elle nous invite et nous associe n’est pas celle des formes constituées mais un fragment d’œuvre, dans lequel la lente germination des exigences dans la joie maintenue de la découverte, assure à l’ouvrage et à l’artisanat de l’artiste et des enfants ou danseurs, sa vraie grandeur imaginative et créatrice. Elle transmet ses chemins, traits d’union entre de nombreuses expériences.»

Embuscades & Combucha

de Alexis GLEISS

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 03/07/2012 | 18,00 €

Paris années 90, Patrick Pons, 46 ans, est responsable du bureau parisien de la holding D'Maxis, multinationale hétéroclite au bord de l'implosion. Il se verrait bien grimper encore quelques échelons, sauf que tout se complique. Côté famille, Jo, son père, est victime d'un premier AVC. Côté cœur, Patrick, macho à son insu, papillonne volontiers. Côté bureau, il est confronté à l'ambition d'une jeune executive parachutée par la direction londonienne. Et côté business, la tempête fait rage.

Dans " Embuscades & Combucha ", Patrick Pons raconte avec distance comment il fait face à l'adversité et comment il survit en milieu hostile, à la façon d'un Groucho Marx qui disait (après Cocteau) : " Ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs ".

Liens de sang

de Janine TEISSON

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 03/07/2012 | 8,00 €

Il a pris pour femme une veuve algérienne de treize ans. Ma mère n'a jamais semblé s'interroger à ce sujet. Une femme de treize ans?! Elle m'a toujours dit que cet homme n'avait jamais renié ses choix. L'amour, la religion musulmane, l'Algérie. Contre tous. Ils ont eu une fille. Malheureuse, semble-t-il. Enfin, c'est ce que dit ma mère. Française, Algérienne, Africaine, ma mère est ce mélange. Voilà d'où lui viennent ses yeux violets et ses cheveux drus. Trois époques, de la colonisation aux années 90. Trois femmes, Djeyhmouna, Monique et Claudia. La petite paysanne soustraite à un sort terrible par Ismaël - personnage librement inspiré de la vie de Thomas Ismaël Urbain , la militante pour l'indépendance, et celle qui part sur les traces de sa famille algérienne.? Un parcours magnifiquement restitué, où tous les chemins mènent ou ramènent à l'Algérie, lieu de tant de questionnements et de douleurs. Une écriture sobre et percutante au service d'un récit à la fois captivant et poignant qui nous emporte au-delà des images convenues.

Il faut apprendre à lire : comment ? pourquoi ?

de Pierre MUCKENSTRUM

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 02/07/2012 | 15,00 €

Lire est un savoir-faire qui demande exercices et entraînement. Ils commencent au Cours Préparatoire où l’enfant découvre également l’univers que lui ouvre le signe écrit.

La neurologie a découvert comment le cerveau sait traduire les signes en sons. Elle a aussi montré que la lecture globale est une illusion mais elle est encore incapable de décrire les mécanismes mentaux qui permettent d’accéder au sens. Le français, de toutes les langues européennes, est, pour l’enfant qui entre à l’école, la plus difficile à maîtriser. C’est une langue savante qui conserve dans l’écriture les traces de l’étymologie et qui multiplie les marques grammaticales muettes. Apprendre à le lire et à l’écrire est donc une tâche importante et difficile pour laquelle il n’existe pas de méthode miraculeuse et surtout pas ce que les médias désignent improprement sous le nom de méthode globale. Elle demande, de la part des enseignants, patience, persévérance, ingéniosité et une attention constante aux possibilités des élèves.

Ce savoir-faire qu’est la maîtrise de la lecture est le fondement de notre culture occidentale qui repose entièrement sur l’écriture. Il nous ouvre aussi le chemin de la liberté. L'auteur examine comment l'école primaire apprend à lire aux élèves. Il étudie comment on apprend et comment on lit. Il présente les principes généraux nécessaires à l'apprentissage de la lecture et leur mise en œuvre, au quotidien, dans la classe.

 Pierre Muckensturm a été instituteur, professeur, inspecteur-primaire et a terminé sa carrière comme inspecteur d’Académie du Bas-Rhin. Il a fait des études de philosophie à l’université de Lyon. Il est membre de l’Académie d’Orléans. Il a publié des articles et fait de nombreuses conférences sur l’histoire de l’éducation et la philosophie politique.

 

Mauvaise Herbe

de Léonard TAOKAO

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 01/07/2012 | 15,00 €

Yann Rivard, marginal écorché vif, idéaliste déçu, vit tranquille de petits boulots intérimaires et de divers expédients. Faire la fête et abuser de substances en tout genre, sont ses occupations  favorites. Le reste du temps, il se verrait bien écrivain.
Suite à un incident avec des " amis" manouches, le voilà dans l'obligation d'assurer une mission qui va très mal tourner. Une cavale mouvementée commence.

Léonard Taokao est né à  Rennes.
" Mauvaise herbe " est son second roman.

Epistémologie des frontières

de Anne-Françoise SCHMID, COLLECTIF, ACADEMOS

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/07/2012 | 29,00 €


Sous la direction d'Anne-Françoise SCHMID

Contributions de :
Jean-Yves BÉZIAU - Léo COUTELLEC - Jean-Claude DUMONCEL - Michel FILIPPI - François LARUELLE - Julie LECLÈRE - Mai LEQUAN - Anne-Françoise SCHMID - Franck VARENNE




Cet ouvrage propose une discussion du concept de frontières tel qu'il organise les relations entre philosophies et sciences, et celles, intrascientifiques, qui règlent l'interdisciplinarité. À l'époque où cette dernière devient la règle grâce aux méthodes de modélisation, il importe de comprendre les multiples rôles de frontières, leur effacement, leur réapparition comme fiction. Les différents usages des frontières ne s'excluent pas. Au contraire, ils se complètent pour modifier la représentation des sciences.
On examinera ces fonctions de la frontière, d'une part comme séparation et union de grands domaines (philosophie et science, philosophie et philosophie de la Nature, philosophie et mathématiques), d'autre part comme mise en oeuvre des problèmes de modélisation, de conception en ingénierie, d'éthique technologique. Dans ce second volet, la question des questions ontologiques entre langage formel et langage orienté-objet ouvrira directement sur les rapports des frontières au réel, permettant de les évaluer chaque fois entre réalisme et fiction.

Pressé Immobile

de Evrahim BARAN

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 15/06/2012 | 18,00 €

Pressé immobile est l’histoire d’un peuple qui ment aisément et avec élégance, cherche la vérité avec abnégation et vit avec une extraordinaire capacité de mêler le passé, le présent et l’espoir d’un futur glorieux.
C’est le récit de l’Iran au seuil d’une révolution devenue tout naturellement Islamique.
Une révolution qui sera comme une « mère de toutes les révolutions » dans ces printemps successifs qui traverseront les pays du monde arabe plus de 30 ans après les événements de 1979.
Un roman à la fois historique et esthétique, un roman poignant qui nous offre de multiples clés de compréhension sur cet orient si méconnu et familier à la fois.

Au plus blanc de la nuit

de Gaston COMPERE

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 15/06/2012 | 18,00 €

 

Un roman inédit et posthume de Gaston Compère !


Avant de nous quitter, Gaston Compère, immense auteur belge, nous léguait ce roman.
Quatre années se seront écoulées avant qu’il ne voie enfin le jour.
Roman de voyage, roman initiatique, où l’auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique, le syndicalisme, les médias, le machisme et un certain féminisme, la famille, mais surtout avec la psychanalyse.
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il les règle avec verve et virulence. Entrons donc brièvement dans le vif du blanc de la nuit.
Nous y rencontrons Agathe, jeune femme insoumise, cultivée et sensible, qui dévoile son histoire d’insoumise. Nous suivons cette femme attachante, profondément triste et en colère à la fois, dans sa fuite d’Europe en Inde, d’où elle écrit des lettres à son oncle – lettres dans lesquelles elle cerne lentement les tréfonds de son âme mutilée et commente impitoyablement l’état du monde contemporain – dans un style fulgurant qui mêle virtuosité musicale, humour mordant, désespoir enjoué et volonté de vivre ; de revivre à travers l’écriture. Aussi éloigné que possible de l’hypocrisie, du mensonge et de la bêtise humaine sous toutes ses formes. Et ainsi Agathe nous fait fiévreusement parcourir des couloirs d’hôtels et des routes du subcontinent indien, en parcourant l’itinéraire inverse du héros du Nocturne indien d’Antonio Tabucchi… jusqu’au dénouement, qui lui pourrait se résumer dans une paraphrase de ce cher Jean-Sol Partre : la géhenne c’est autrui.

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