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l'autre LIVRE

Nouvelles

Marcel pour les filles

de Léon BELLEVILLE, Grégorio DÉSIDERIO

Nouvelles (5 SENS) | Paru le 12/10/2017 | 16,20 €

Léon Belleville et Grégorio Désiderio sont des amis de lycée qui ont appris à écrire ensemble. Chacun une plume en main, ils ont rédigé à tour de rôle phrases et paragraphes jusqu’à ce que l’inspiration se transforme en histoire. D’histoire en histoire, ils ont forgé ce recueil de nouvelles qui est un hommage à leurs excentricités de jeunesse.

La nourrice aimait Chopin

de Marie-Laure SCHISSELÉ

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/09/2017 | 12,00 €

À l’affut des souvenirs – vrais ou faux ? – la dénicheuse rôde aux terrasses, fouine dans le grenier, brave les embruns, bat la campagne, guidée par une musique qui dit l’universel. 

En neuf histoires déroutantes, l’auteur ravive les soubresauts d’une enfance blessée, 
des désillusions d’amours absolues, 
des révolutions sociales et féministes encore à mener.
 

Eternelle Espagne

de Kyra GOMEZ

Nouvelles (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 01/10/2016 | 12,00 €

Ces treize nouvelles ont pour toile de fond la guerre d’Espagne qui, comme toute tragédie, parcourt les générations à la manière d’une rivière souterraine. Les souffrances, les humiliations, les déchirures hanteront à tout jamais les descendants et les portés disparus. À moins que les langues ne se délient. À moins que les trous sombres de la mémoire, creusés par l’oubli et le silence des survivants, ne soient comblés. À moins que les fantômes de cette guerre ne puissent être entendus pour enfin retrouver la paix. C’est ce que tentera de faire, un peu malgré elle, Ana. Un personnage attachant que l’on suivra dans plusieurs de ces courts récits, contrainte de côtoyer les ombres d’un passé qui ne lui appartient pas, mais qui la ronge.

Les nouvelles, réunies dans ce recueil, s’inspirent très librement des histoires racontées dans le cadre familial de l’auteur. Toutefois, ces textes se basent sur des faits réels et témoignent à leur manière d’un passé douloureux que l’auteur souhaite transmettre pour que « la mémoire des hommes libres » ne sombre pas dans l’oubli.

Éternelle Espagne n’est ni vraiment un recueil de nouvelles au sens classique du terme, ni un roman historique, ni tout à fait un témoignage, ou une autobiographie. Cet ouvrage est le fruit d’un long chemin d’interrogations ; des lignes de texte qui essayent de recoudre une vieille blessure avec un fil de mots emplis de compassion et d’une force inébranlable pour s’autoriser à guérir du passé, à revivre, sans pour autant ne vouloir rien effacer ! Nous partageons le bonheur de l’auteur lorsqu’elle écrit enfin : « Après avoir joui d’une dernière nuit dans la main de l’univers, sous un ciel d’étoiles juste sur la zone frontière [entre Espagne et France], à cet endroit fragile où Ana se sentait réconciliée avec elle-même ».

La visiteuse

de Monique LEROUX SERRES

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 12,00 €

L’auteure a eu besoin d’ancrer ce récit « étrange » dans un lieu réaliste et bien connu : sa maison 
d’enfance à Saint Loup-du-Dorat, en Mayenne.
Au fil du récit, elle « dessine » des  tableaux de la campagne environnante, au rythme des saisons.
À la fin du livre, le lecteur hésite encore entre deux interprétations possibles, et il est tenté de relire l’histoire à  la lumière de ce qu’il a deviné.


La richesse de ce texte tient dans le vécu 
de ses mots, la beauté de son écriture
dans l’ancrage de son terroir

Le temps presse

de Dany MAUREL

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/02/2016 | 20,00 €

Trois nouvelles, trois personnages...
le temps n’en fait qu’à sa guise.

Si « le temps presse » pour Lucien, qui redoute le moindre retard jusqu’à l’obsession, il galope, parfois en arrière, dans « la trente-troisième », où la vieille Marguerite mène une vie particulière, et pour Hélène, il stagne dans d’étranges « croissances estivales ».

Noir-racine

de Françoise ASCAL

Récits et nouvelles (AL MANAR) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

Qu’on le veuille ou non, chacun s’inscrit dans une lignée. On peut se croire libre de toute attache ou se vivre indéfectiblement lié aux ancêtres. 
Lorsque ceux-ci sont gens de peu, paysans obscurs ayant traversé l’épreuve d’une guerre dont on perçoit en soi-même les ultimes résonances, le désir de saluer leur courage quotidien, leur opiniâtreté s’impose, insiste. On cherche alors une vérité fuyante cachée entre les lignes de quelques cartes postales de 1915 écrites au crayon par une main fébrile et retrouvées dans une vieille ferme menaçant ruine au fond des bois. La nature, dans sa luxuriance,  travaille à effacer les traces de ce qui fut.
On rêve alors de sauver de l’oubli, si peu que ce soit,  ces Joseph, Élise, Gabriel, Marthe, humbles anonymes qui sont notre source.


Françoise Ascal est poète et écrivain. Elle a souvent travaillé avec des peintres, et donné de nombreuses lectures accompagnées de musiciens. À travers différentes formes (poèmes, récits, notes de journal, livres d’artistes) ses textes interrogent la matière autobiographique, explorent la mémoire et ses failles, croisent l’intime et le collectif.

Marie Alloy est peintre, graveur, auteur et éditeur ; elle aime accompagner d’encres ou de peintures les textes avec lesquels elle est en résonance.

L'Histoire de Personne

de Démosthènes DAVVETAS

livres français (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 30/10/2011 | 18,00 €

À la croisée du conte moderne et du récit fantastique, les treize nouvelles de ce recueil nous plongent dans l'univers créatif de Démosthènes Davvetas. Humiliations, railleries, écorchures de l'enfance mènent les protagonistes au défi intérieur, à l'introspection abyssale, au dépassement de soi ou à la justice sous diverses formes. Dans un style hypnotique où chaque mot compte, l'auteur dresse le portrait d'hommes en proie aux doutes et au désir d'équilibre, passionnés par la reconquête de leur honneur perdue.

Né à Athènes, Démosthènes Davvetas est romancier, poète, essayiste, philosophe et artiste. Publiée en plusieurs langues depuis 1985, son œuvre comprend des romans, des nouvelles, des essais sur l'art et l'esthétique et des poèmes. De 1982 à 1992, il a travaillé comme critique d'art à Libération. Il enseigne aujourd'hui la philosophie, l'histoire de l'art et l'histoire du design à Paris et à Athènes.

Contes libertins du Maghreb

de Nora ACEVAL

Contes et nouvelles du Maghreb (AL MANAR) | Paru le 04/11/2008 | 18,00 €

Ces contes licencieux, rassemblés et traduits de l'arabe (Algérie) par N. Aceval, ont la saveur d'une culture authentiquement populaire ; leur parole est subtile, et dit plus qu'elle ne dit : sous la grivoiserie émerge une critique sociale n'épargnant ni l'ordre politique, ni l'ordre religieux.

"On s'étonne, on rit, on s'amuse de la verve licencieuse de ces contes des Hauts-Plateaux. Un plaisir."

Leila Sebbar

 

Nora ACEVAL est née en Algérie, d'un père espagnol et d'une mère algérienne. Conteuse traditionnelle, elle récolte en Algérie les contes populaires qu'elle traduit avec bonheur et publie en français. Elle intervient souvent dans les bibliothèques et médiathèques de l'Hexagone, participe à des "conteries" et donne des spectacles de contes au théâtre et au café-théâtre. Le dernier en date de ces spectacles, "La science des femmes", enchâsse les uns dans les autres mille contes raffinés et évocateurs et les enchaîne, une heure et demie durant, sans trève ni baisse de tension. Quel souffle ! une belle performance.

NINJACOLOR

de Bénédicte HEIM

COLLEGE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 20,00 €

Ce recueil est le fruit d’une année inouïe. Il est l’œuvre d’un groupe d’élèves dont la créativité, l’imagination débridée, l’esprit d’initiative et d’entreprise n’ont cessé de me surprendre. Pendant un temps, pour inciter les enfants à écrire, je lançais des amorces, je lisais des textes, je fournissais des éléments et des aliments pour nourrir leurs récits. Mais, assez vite, il s’est produit une manière de prodige, à savoir que les élèves se sont mis à écrire spontanément, abondamment, sans que j’intervienne en amont, sans que soit nécessaire aucune incitation ou exhortation de ma part. Chaque semaine, et bientôt chaque séance, était riche de nouvelles moissons textuelles. En outre, les enfants ont rapidement pris l’habitude de travailler en groupe et de façon autonome, si bien que l’émulation (et l’émulsion créative) ainsi générée incitait chacun à donner sa pleine mesure. Ainsi se sont conjugués, pendant des mois, l’inventivité bouillonnante, les dons protéiformes, l’humour incisif et l’esprit décapant de ces talents précoces. 

Le résultat illustre on ne peut mieux le fameux adage : « La valeur n’attend pas le nombre des années » et prouve que nos élèves recèlent des mondes et des merveilles. 

Quant à moi, je ne peux que m’incliner devant ce joyau qui me remplit d’admiration et de gratitude. 

 

Bénédicte HEIM