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l'autre LIVRE

Nouvelles

Alors, c'est du jazz

de Marc MENU

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 03/12/2019 | 10,00 €

Poète maintes fois déprimé, Marc Menu arpente les méandres de son existence avec la curiosité tranquille du passant. De temps en temps, il s'arrête pour prendre note d'un paysage, d'une idée, d'une rencontre – le plus souvent, avec un sourire amusé. Parce qu'il serait assez peu convenable de prendre tout ça au sérieux.

Voilà déjà quelques années qu'il laisse à son chien le soin d'écrire ses textes à sa place. Celui-ci manie l'ironie avec assez bien de bonheur et tout en remuant la queue – ce qui, reconnaissons-le, de la part d'un auteur, serait inapproprié.

Maintenant qu'il y pense - voilà déjà quelques années qu'on lui dit qu'il écrit mieux.

 

La fantaisie répond à la mélancolie

de François BAILLON

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 20,00 €

Mêlant habilement prose humoristique et poésie, François Baillon nous livre ici un recueil qui tient ses promesses. Évoluant en sceptique au long de scénettes burlesques, plus fantaisistes que mélancoliques, on se promène au gré du texte au travers d’une écriture ingénieuse. Il nous émeut, nous donne à réfléchir et à sourire. Sautillant et malicieux, s’il est piquant c’est d’un cœur tendre.

 

« Sans jamais se prendre au sérieux, sur un fond mélancolique, l’auteur, humoriste, nous fait vivre ces instants futiles dont nous pèse l’insoutenable légèreté. Au fil des mots, comme d’un linge, il donne du fil à retordre.

Le poète est celui qui inspire. Il me semble ici que le non-sens s’érige en sens pour en masquer l’absence, la dérision pour acte de foi dans la raison.

On se dit qu’à force de vouloir épurer tout ce qui serait de trop, seule la fantaisie peut surseoir au blanchiment du sens. »

 

Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert.

Symphonie en psy mineur

de Hervé MESTRON

Textures (ZINEDI) | Paru le 31/10/2019 | 14,90 €

La place du musicien dans la cité a-t-elle vraiment évolué depuis le XVIIIe siècle ? Quelles réalités se cachent derrière le faste du concert ? Comment gérer la perversité d’un chef d’orchestre ? Est-il possible de combiner l’idéal de son art avec la loi du marché ?
Dans ces nouvelles, les artistes s’allongent sur le divan du psychanaliste pour nous offrir une symphonie intime et inédite.

Vies patinées

de Jean-Claude MARTIN

Sur La Lune (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 21/10/2019 | 14,00 €

(extrait de la préface)

Les vies sont patinées, les vies sont lustrées, les vies sont luisantes comme le verglas sur le macadam, comme un champ de fleurs sous la pluie d’été. La vie humaine est courte, misérablement courte, mais la vie nous donne à espérer, et de là vient la plus haute désillusion car la vie n’est pas ce qu’on nous fait croire, il faut s’accommoder de ce vieux mensonge toujours répété, toujours cru, quand bien même, après nous, l’éternité ne saurait durer très longtemps.

Jean-Claude Martin hélas le sait, c’est le peu de certitude qu’il nous délivre, et c’est tout à l’honneur du métier de vivre qu’il professe, et du travail, ce vieil outil du poète, qu’il secoue à plein bras. Il ne s’agit pas de l’en remercier, ni de l’en blâmer, mais de vivre, vivre encore un peu, encore un moment, encore un instant…  Hervé Bougel

Portraits cannibales

de Dominique FORMA

Littérature (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 10/10/2019 | 12,00 €

Dans la Rome des années 1950, la jeune Sophia est élevée par sa mère, strictement, et dans la promesse d’un grand destin. Après-guerre, l’argent est rare, et la future actrice découvre, dans les sombres recoins de Cinecittà, les heures moins glorieuses  mais plus secrètes du cinéma italien. Berlin, les années 1920, un film éveille l’intérêt général : Le Cabinet du Dr Caligari. Le jeune Fritz Lang est ambitieux, il cherche sa voie, passant des lieux de débauche aux conquêtes amoureuses. Il a, pour seul confident, un mystérieux ami.

C’est en toute liberté que Dominique Forma nous offre sa vision très personnelle de ces deux icônes du cinéma. Avec cet ensemble de nouvelles, ponctué par un hommage à Andréa Ferréol, l’auteur détourne la réalité, et nous la rend déformée et teintée d’un érotisme noir.

Oublie les femmes, Maurice

de Florent JAGA

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 07/10/2019 | 16,00 €

« Nuit noire. Les phares éclairent ma caisse. Les portes claquent. Quatre types descendent, arme à la main. J’ai juste eu le temps de me libérer pour grimper dans l’arbre. J’observe la manœuvre, perché au milieu du feuillage. J’ai la vessie qui tremble. Pourvu qu’ils ne lèvent pas la tête. Oublie les femmes, Maurice, et respire encore ces collants pour tromper ta peur. »

 

Entre désillusions et espoirs ténus, l’amour est fragile chez Florent Jaga. Les souvenirs se ravivent pour mieux s’estomper. Les chemins paraissent s’éloigner, puis, contre toute attente, se rejoignent. Plein d’humanité et de tendresse envers ses personnages, Florent Jaga observe les points de bascule avec autant de lucidité que d’empathie. Oublie les femmes, Florent ? Non, surtout pas !

 

Le Kurde qui regardait passer les nuages

de Fawaz HUSSAIN

Textures (ZINEDI) | Paru le 26/09/2019 | 12,90 €

En partageant la vie intime de ses personnages, le narrateur lève un pan sur les drames de l’Histoire qu’elle recèle et qui n’en finit pas de se répéter. Mais loin d’être simple spectateur, il fait partie intégrante de ce récit dans lequel il se livre, sans fard et avec humour. Nostalgique de l’amour enfui, du pays perdu, de la jeunesse disparue, il reste un combattant de la mémoire et un poète, qui, tel l’Étranger de Baudelaire, aime les nuages qui passent.

Toi, mon chat

de Dominique BRISSON

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 20/09/2019 | 23,00 €

Que se trame t-il sous l’eau pure des yeux des chats ? On les dit parfois sournois, manipulateurs, capricieux et égoïstes, mais les chats sont avant tout des créatures fascinantes. Dans les trente récits signés de Dominique Brisson, ils font vivre aux humains (qu’ils consentent à fréquenter) des aventures extraordinaires.
Interdit aux ailurophobes, matérialistes, sceptiques et allergiques de tous poils.

Brûler le Louvre

de Didier GOUPIL

Textures (ZINEDI) | Paru le 10/09/2019 | 12,90 €

Dans le fond, il n'y a qu'une seule chose que je regrette : ne pas avoir brûlé le Louvre derrière nous.

Le mot Bleu, on le sait, ne tache pas les doigts. C’est sans doute pour cela que les personnages des nouvelles de ce recueil, qu’ils soient de pure fiction, connus de tous tels Claude Monet et Chaïm Soutine, ou à même de le devenir demain comme Franciam Charlot et Roger Cosme Estève, ont recours à la peinture pour exprimer leur colère, soulager leur peine ou clamer leurs revendications.

Mais face aux non-dits de la famille, au silence de la société et à l’indifférence des académies, tous finiront par délaisser les pinceaux et se mettront à peindre avec leurs mains, quand ce n’est pas avec leurs poings.

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