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l'autre LIVRE

Nouvelles

Les couleurs et les sons

de Isabelle TAILLANDIER

Littérature française (LA REINE BLANCHE) | Paru le 02/08/2021 | 14,00 €

Comme dans son précédent recueil, l'auteure nous fait voyager dans le temps et dans l'espace et nous emmène entre autres en Espagne et en Allemagne. Ce recueil se révèle toutefois plus intimiste tout en rejoignant l'universel avec l'exploration de souffrances comme celles liées au deuil et à la séparation amoureuse, mais aussi avec l'évocation de joies, d'espoirs, de tout ce qui peut redonner vie. L'amour, décliné sur plusieurs modes, de plus exclusif au plus fugace, joue également un rôle moteur. Tout en respectant les critères de brièveté et de concentration qui définissent le genre de la nouvelle, l'auteure propose un travail sur les formes narratives : l'élégie, la mise en abyme, l'ekphrasis et la prose poétique, par exemple. L'unité du recueil - et son originalité - est assurée par un jeu de variations sur la peinture, la phtographie et la musique. 

A quels feux s'invitent vos rêves

de Joëlle BILLY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/05/2021 | 30,00 €

Parce qu’il faut soutenir ses rêves afin qu’ils s’incarnent au quotidien, nous nous sommes fondés en sourciers. L’hiver finissait en ce mois de février 2001 quand nous jetâmes les bases de la maison du Coudrier.
La personnalité, le regard et le souffle des écrivains sont primordiaux au Coudrier, c’est pourquoi l’éditrice s’est  toujours attachee à individualiser les recueils en apportant un soin tout particulier aux illustrations, ainsi qu’au choix de la police et de la mise en page.
Le Coudrier est fier de la multiplicité des voix qui se manifestent dans son catalogue. Loin d'être une cacophonie, la grande diversité des inspirations et des styles de ses auteurs témoigne de rencontres vivifiantes.
20 années plus tard, cette anthologie reste dans le droit fil de ce choix éditorial.
Pas moins de 43 écrivains, poètes ou non poètes, sages, moins sages ou...  pas sages du tout, ont fait vivre cette anthologie.

Merci à vous tous, les furieux, les amoureux, les bienheureux, les moins heureux, d'avoir rêvé avec nous.

Merci, donc, à :
Eric Allard, Yves Arauxo, Jean-Michel Aubevert, Mona Azzam, François Baillon, Catherine Berael, David Besschops, Eric Brogniet, Isabelle Bielecki, Anne Bonhomme, Caroline Bouchoms, Marc Chambeau, Christoph Bruneel,  CeeJay,  Gilles Debarle, Anne-Marie Derèse, Carine Laure Desguin,  Patrick Devaux, Dorothée Fourez,  Otto Ganz, Tatiana Gerkens, Edith Henry, Iocasta Huppen, Antonia Iliescu, Michel Joiret, Werner Lambersy, Tristan Ledoux, Nadine Léon, Anne Letoré, Philippe Leuckx, Elisabeth Loos, Hakima Mahdi, Emmanuelle Ménard, Annie Perec Moser, Patricia Raccah, Martine Rouhart, Artémisia Shallot, Lucy Torrekens, Jean-Louis Van Durme, Michel Van den Bogaerde, Thierry Wertz, Anne-Marielle Wilwerth, Pierre Yerlès.

Fenêtre ou couloir

de CLAIRE BLANCHARD-THOMASSET

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 07/12/2020 | 16,00 €

« Elle avait déjà décidé, c’est là qu’elle s’installerait. Elle avait retrouvé la vue, elle avait un horizon. Tout à coup, elle respirait mieux. L’air d’ici, elle le sentait, serait vivifiant. Elle serait bien dans cet appartement. De son cinquième étage, elle surplomberait les tracas, regarderait de haut ses chagrins. »

 

Fenêtre ou couloir ? Contrairement à ce que proposent les compagnies ferroviaires, les choix sont nombreux, changeants et nuancés. Les personnages des dix-neuf nouvelles de ce recueil vivent tous des situations qui questionnent leur place, au sein du couple, de la famille, au travail, ou vis-à-vis d’eux-mêmes : place à trouver, à retrouver, à conquérir, à garder, à ajuster, à accepter ou à quitter.

 

Claire Blanchard-Thomasset vit en région parisienne. Tour à tour professeure de français, bibliothécaire et formatrice en écriture, elle navigue depuis toujours entre littérature et transmission.

 

Elle a obtenu le Prix Prométhée de la Nouvelle pour son recueil Femmes d’attente (Ed. du Rocher).

 

Contes d'amour

de Emilia PARDO BAZAN

Littérature espagnole (LA REINE BLANCHE) | Paru le 15/10/2020 | 16,00 €

Dans la sélection du présent recueil, on retrouve la thématique amoureuse sous tous ses angles - illusions et désillusions - avec une vision très ample : amour-passion et amour-compassion, amour et désamour de jeunesse, amour et désamour conjugal, amour à tout âge, amour pour un inconnu, amour au-delà de la mort. Au milieu de contes qui mettent en évidence l’inégalité entre l’homme et la femme dans la société de l’époque, on trouve également des récits d’infidélité féminine. (…) Dans les dernières décennies de sa vie, Emilia Pardo Bazán, sans abandonner le roman, écrit un grand nombre de contes. Grâce à la presse périodique, il s’agit d’un genre au succès croissant auquel l’écrivaine réfléchit depuis longtemps. Elle sait que c’est un genre qui « requiert des dispositions spéciales » et elle reconnaît qu’elle les possède. Elle se sent à l’aise car, en ce qui concerne les thèmes et les sources, « il n’y a pas de genre plus vaste et libre que le conte. »  (Ana María Freire López)

Cabotage

de Catherine BERAEL

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 30/09/2020 | 18,00 €

Le bouc

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 28/08/2020 | 13,00 €

Rochat notre ami doit quitter son phare du dessus du lac et descendre dans la vallée. C’est crève-cœur d’abandonner les bêtes, l’ombre des arbres, et la fée qui ne veut pas le quitter que fera-t-elle en ville parmi tant de regards indifférents ? Mais parfois, dit-il, les livres, lire vous rajeunit, mon livre vous sourit, je roulais mon sourire jusque derrière les oreilles.

« Je suis parti quelques jours pour une autre ville où ils parlaient aussi français. Très vite j’ai été repéré par une Ukrainienne qui s’est montrée d’une gentillesse complètement exagérée. Je me suis souvenu de Robert Walser, l’écrivain Biennois, chaque fois qu’il entrevoyait une ouverture vers la plénitude de l’amour d’une femme il s’enfuyait discrètement tout en se félicitant d’avoir échappé à l’appel de la belle. Moi non, elle me plaît trop. »

Le chien attaché au poteau électrique

de Revue NOUVELLE DONNE

E la nave va (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 05/06/2020 | 0,16 €

La nouvelle écrit court mais dit beaucoup. Car elle écrit aussi entre les lignes. Elle ne dit pas tout mais elle en dit assez pour engager le lecteur dans un monde, une histoire qu’il va devoir compléter. Nouvelle Donne, représentée ici par neuf auteurs animateurs de la revue en ligne, en a fait sa spécialité.

Rêveuses, désabusées, poignantes, certaines violentes, d’autres loufoques, ces nouvelles entrouvrent une fenêtre sur des pans de vies que nous reconnaissons pour les avoir déjà croisés. Elles font « tilt » avec des moments fugitifs ou marquants qui résonnent quelque part dans l’histoire du lecteur. En les inscrivant il leur est fait justice.

Les auteurs : Anne-Elisabeth Desicy Friedland, Corine Sylvia Congiu, Brigitte Niquet, Léo Lamarche, Sophie Germain, Dominique Perrut, Thomas Friedland, Jean-Michel Calvez, Nathalie Barrié.

Les Carpes

de Laetitia MONFORT

Entrelacement (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 15/05/2020 | 12,00 €

À la lecture de Les Carpes, l’on pense à une scène moderne de Julie, la nouvelle Héloïse de Rousseau : deux femmes pêchent sur une barque, les corps sont réunis dans un si petit espace que le contact est inévitable, justifiable… Les hommes sont là, non loin, présents et absents. Et les carpes observent.

En quelques pages, Laetitia Monfort réussit à créer un univers prégnant, où la nature à une voix. Son texte poétique, érotique, subtile, est sublimé par les dessins à l’encre de chine de Lauriane Schulz.

Avant la vie

de Klaus MANN

Littérature allemande (LA REINE BLANCHE) | Paru le 09/03/2020 | 14,00 €

Klaus Mann décrit ainsi le sentiment ressenti au début de sa carrière littéraire : « Notre vie consciente commença à une époque d’incertitude angoissante. Autour de nous, tout se fissurait et chancelait, à quoi aurions-nous dû nous raccrocher, d’après quelles lois aurions-nous dû nous orienter ? La civilisation dont nous faisions la connaissance dans les années 1920 semblait avoir perdu l’équilibre, ne plus avoir de but, de volonté de vivre, être mûre pour la ruine, prête à sombrer. Oui, nous fûmes confrontés très tôt à une atmosphère d’apocalypse, fîmes l’expérience de toutes sortes d’excès et d’aventures. » Né en 1906, Klaus Mann ressent ces années comme une profonde crise sociale et politique. Aussi pleine de joie et extraordinaire qu’ait pu être en superficie cette période, elle ne propose de fait aucune ligne morale. Le jeune écrivain présente la réaction de sa génération comme une recherche désespérée d’une nouvelle voie, d’un nouveau sens à la vie. (Uwe Naumann)

Un sac plein de vent

de Richard SOURGNES

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 04/02/2020 | 15,00 €

« Il faisait chaud, plein de Blacks étaient assis sur les perrons des immeubles. Ils n’en revenaient pas de voir ce type, un de leurs frères, arpenter le trottoir en produisant ces sons inouïs ! Un grand sourire leur fendait la poire, ils se claquaient les paumes, ils improvisaient des pas de danse. Certains l’ont suivi. En haut de la 3e, du côté d’El Barrio, ils étaient toute une troupe, et quand il a arrêté de souffler ils ont crié des bravos et jeté leurs casquettes en l’air. Après ça, il pouvait affronter n’importe quel public .»
Un sac plein de vent, ce sont 14 Jazz stories où des grands du jazz jouent dans des fictions qui vibrent, qui pulsent, qui émeuvent et c’est si bon !