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l'autre LIVRE

ISABELLE SAUVAGE

 

  • Parallèlement aux « livres d’artiste(s) » publiés depuis 2002, les éditions isabelle sauvage éditent, hors des catégories trop définies, de la poésie, au pluriel du genre.
  • 8 à 10 titres par an.
  • 7 collections : « Présent (im)parfait », « Chaos », « Pas de côté », « 120° », « Singuliers pluriel », « Ligatures » et « Corp/us ».
  • Une volonté toujours : défendre des voix, des univers, les suivre, les accompagner.
Adresse : Coat Malguen, 295
29410 Plounéour-Ménez
Téléphone :02 98 78 09 61
Site web :https://editionsisabellesauvage.fr
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Isabelle Sauvage / Alain Rebours / Sarah Clément
Forme juridique :Association
Racine ISBN :978-2-917751
Nombre de titres au catalogue :157
Tirage moyen :300
Spécialités :Poésie, récits, livres d'artistes

Fantasqueries

de Jean-Pascal DUBOST

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 11/11/2016 | 17,00 €

« Courage, créons… contre les vents sombres et les intenses instances du temps… courage, créons… pour ou contre et avec… courage, créons… en cordem latin… courage, créons… avec le cœur faufilé dans l’esprit… courage, créons… crénom d’un Baudelaire… courage, créons… pour tout dire et plus que tout… courage, créons… croyons, crions, crayons… courage, créons… des sonates pour corbeaux, des villanelles pour loups, des menuets pour mules et mulets… courage, créons… sans budgets, sans subventions, sans comptes de résultat… courage, créons… le fait même de créer… courage, créons… sans autorisations préfectorales… courage, créons… des mots énergumènes… courage, créons… de l’insensé re-sensé… courage, créons… des pages blanches pleines de sens sur les mains… courage, créons… contre les «?tout ça c’est du manouche, c’est à fusiller?»… courage, créons… à hue et à dia et en ahans… courage, créons… quand bien même et malgré tout… courage, créons… à plein vide… courage, créons… et biffons, gommons, cliquons, recommençons… courage, créons… et n’ayons contre les mots les cœurs endurcis… courage, créons… sans jours de repos… courage, créons… en vieux français moderne courtoisement rustre… courage, créons… »

Inventaire, un souffle

de Julien SIMON

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 11/11/2016 | 11,00 €

C’est en poète, et non en historien, que Julien Simon entend rendre la profonde humanité et le destin tragique d’une famille juive en Bretagne, les Perper, originaires de Roumanie, établis à partir de 1935 à Brasparts et à Plounéour-Ménez, où ils sont arrêtés par les gendarmes français en 1942, puis assassinés dès leur arrivée au camp de Sobibor en 1943.

Car la poésie est sans doute la seule à pouvoir user des mots hors du langage commun et, partant, à dire l’indicible… et peu importe que tel mot, telle phrase n’aient pas été prononcés, que telle pensée ne soit pas attestée : c’est un chant qui monte et nous permet d’entendre, de toucher véritablement à la ténuité d’une vie – à sa richesse et à son prix.

Ces petites formes bouleversent dans leur apparente simplicité, dans la scansion d’une voix, d’une langue intérieure. « Il y a le temps qui s’assombrit, les pierres qui entrent dans la nuit, les morts qui parlent et une chanson… » Il y a ce qui reste après inventaire : un souffle, « du vent et de la poussière ».

Intempéries

de Jean-Yves COUSSEAU, Sarah CLÉMENT, Eric AUDINET, Tom RAWORTH

Ligatures (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 11/11/2016 | 25,00 €

Intempéries, projet initié par Jean Yves Cousseau au début des années 1990 en grande complicité avec les auteurs, n’avait finalement jamais pu voir le jour. Sa pertinence, sa force font qu’aujourd’hui il semblait naturel de le publier dans la collection « Ligatures », à peine repris, dans la même complicité initiale. C’est en parfaite résonance que se situent les trois auteurs par rapport à la photographie de Jean Yves Cousseau. Si son univers forme une unité – ou continuité pourrait-on dire, tant l’artiste s’est déplacé au fil des années tout en visitant et revisitant toujours les mêmes thèmes (des photographies plus récentes ont rejoint les plus anciennes) –, il est ici décliné en trois séries permettant à chacun des auteurs de s’y immiscer avec sa voix singulière. Et ce sont alors quatre voix qui alternent pour dire le mauvais temps à l’œuvre de toute vie (intempéries), mots et images suivant le même fil tout en conservant leur autonomie ; résistant au temps qui ronge, à la fatalité, à la disparition ; se glissant pour cela dans les interstices de tout ce qui vit, bouge, se transforme – jusqu’avec intempérance (abus, excès, certes, mais également liberté excessive, souvent associée au langage…).

Nuit témoin

de Laurine ROUSSELET

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 16,00 €

« la faim est dans le corps
l’élan dessine l’ombre éclairée
dans la rougeur du silence
le désordre calculé du temps

la peau désire crire »

Hantômes

de Isabelle Baladine HOWALD

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 13,00 €

« mouvement lent des fantômes en moi ce matin
drapé des bâches en plastique souple sur la rampe 
de l’escalier
    –    l’air s’engouffre


je    déplacé sans bougé »

Notre corps qui êtes en mots

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 16,00 €

« Je prie le corps de m’adresser tous ses mots, puis de me les subtiliser. Je prie les corps de me donner un corps. Je prie les mots : qu’ils me cèdent assez de corps pour aimer les vivants, pour repousser les revenants. Je surprends des mots jusque dans mon corps. Je surprends mon corps à croire aux mots. Prendre sur, surprendre, d’un côté l’intervalle donne accès, de l’autre la conjonction promet un lien. Je prie pour qu’on lit/lise/lie mon corps dans mes mots qu’on embrasse mes mots si mon corps les dessèche. »

Note étrangère

de Violaine GUILLERM

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 11,00 €

« Un désir. Un adieu. Une virgule. Ces tornades.
La rencontre, et l’absence qui entre au même endroit.
Ce rendez-vous, le corps, un lieu poreux, scintillant.
Intérieur lent.
Cette séparation qui s’appellera rouge. En deçà je m’efface, et le gouffre effraie. »

Basse langue

de Christiane VESCHAMBRE

singuliers pluriel (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 18,00 €

Les livres nous arrivent dans la force du surgissement, nous rendant étrangers au familier – aussi bien en tant que lecteur qu’en tant qu’écrivain, et Christiane Veschambre parle là de ce double point de vue. Ce sont eux qui lui ont permis d’être à l’écoute de la « voix privée de langue, une voix de grand-mère débile » dont elle est la « petite-fille lettrée », à laquelle elle a tenté de donner ses « propres mots ». C’est de cheminer avec eux, en eux, qu’elle cherche la langue « qui étrange, qui étrangle », la basse langue.

Et c’est sur ce chemin qu’elle nous entraîne à ses côtés, revenant sur quatre lectures, quatre rencontres, avec les œuvres d’Erri De Luca, Robert Walser, Emily Dickinson, Gilles Deleuze, et, en guise d’épilogue, avec Mrs Muir, le personnage du film de Mankiewicz.

Mais Christiane Veschambre nous fait emprunter en parallèle, tout au long de Basse langue, ce qu’elle appelle ses « traverses », plus intimes, qui creusent, fouillent dans « l’imprononçable qui demande à être articulé », dans la langue « grondante, souterraine ». Autant de petites proses qui semblent cristalliser sa vie de femme, de femme écrivain, toujours veillant cependant à « détacher le personnel du singulier », pour rejoindre l’étrangère qui est en elle.

Il y a poésie

de Mathias LAIR

120° (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 17,00 €

Mathias Lair cherche une voie à la poésie aujourd’hui. Il le fait abruptement, avec humeur. Sans doute est-ce dû à la forme de ce livre, courts textes qui étaient à l’origine des chroniques écrites pour la revue Décharge, privilégiant souvent les formules lapidaires, non dénuées d’humour, ici regroupées suivant un ordre plus logique que chronologique. Et sa méthode (si ce mot peut correspondre) est simple : prenons une idée qui prévaut par son évidence et décortiquons-la. Qu’en reste-t-il ? Comme une compromission à l’air du temps, à un moment contemporain qui se confond avec le libéralisme… à ce temps d’aujourd’hui, si dépourvu des quelques repères nécessaires à reconnaître que poésie, il y a. Car Mathias Lair ne raisonne pas la poésie en vase clos, il n’éloigne pas ce qui se fait (ou pas) en poésie avec ce qui se passe dans l’art (notamment plastique) ou avec l’état désastreux de notre société.

L’auteur recherche donc ce qui peut faire poésie, à « l’étroit », entre ce qui serait un retour au moderne (mais mieux vaut sûrement cela, même s’il ne s’agit que de continuer « à susurrer, dans la nostalgie des bouts rimés »…) et une illusion contemporaine où règne l’éphémère, où n’existe plus que l’expérience d’un moment sans poème…

Je rêve que je vis ?

de Ceija STOJKA

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2016 | 17,00 €

Traduction : Sabine Macher

 

Ceija Stojka (1933-2013) est née en Styrie (Autriche) dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovara-Roma. Pendant la guerre, toute sa famille fut déportée dans plusieurs camps de concentration. Rescapée avec sa mère et quatre frères et sœurs, elle a publié en 1988 Wir leben im Verborgenen – Erinnerungen einer Rom-Zigeunerin (Nous vivons cachés – Souvenirs d'une Rom-Tsigane), qui a attiré l’attention sur le sort des Roms sous le nazisme, et Reisende auf dieser Welt (Voyageuse de ce monde) en 1992. Écrivain, peintre et musicienne, elle a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Bruno-Kreisky pour le livre politique en 1993.

Je rêve que je vis ? est la transcription d’un entretien avec la cinéaste Karin Berger qui a réalisé plusieurs films avec Ceija Stojka et publié ses trois livres en Autriche. Héritière de l’art du récit séculaire des Roms, elle fait revivre la petite fille qu’elle était et se souvient des quatre mois passés dans le camp de concentration de Bergen-Belsen jusqu’à sa libération par l'armée britannique, puis du voyage à travers l’Allemagne en déroute et du retour à Vienne.

Je rêve que je vis ? est son premier livre traduit en français.

Lente à ressusciter

de Delphine HORST

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 5,00 €

Lente à ressusciter, « petite forme », très court texte, revient sur la mort d’une sœur, partie très jeune. Aucun pathos cependant, aucun apitoiement. Pas un « tombeau » non plus, au sens littéraire du terme : ni élégie ni nostalgie. Une prose ciselée, reprenant « la longue marche commencée dans les maquis de l’enfance dont elle a perdu les sentiers ». Paysage de sous-bois, d’humus, bruissement de feuilles, enfouissement, où « sous sa robe de peau chiffonnée elle ne bouge plus », puis huis clos d’une chambre, d’un « coin du lit ». Plongées, replongées dans la douleur, « l’ulcère et son cratère », « roulis d’un bord à l’autre du temps où les débris s’accumulent sur les étais renversés épars », pour enfin « au matin fraîchement remué [faire] la promesse que la sève de certains gestes moussera dans les fruits du jour ».
Mais qui est l’« évanouie », l’« endormie » que Delphine Horst vient « ranimer », « lente à ressusciter » ? Laquelle des deux sœurs, de la morte ou de la vivante ? C’est sans doute dans cette ambiguïté que réside toute la force de ce texte, « dans cette langue sans pillage que personne d’autre ne parle », langue de terre, de chair, fiévreuse.

Noise

de Stéphane KORVIN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 15,00 €

« je porte des silences, de l’herbe pour oubli, j’investis certains passages, des inventions qui s’aimantent à peine, les places sont tristes, j’achète des fleurs, qu’il faille ôter ses yeux de peur de les noircir, tu mens, je ne suis pas un cadavre, le récit d’une peine, je ne vais pas pleurer non plus, si les gens meurent c’est qu’ils ont une fonction à accomplir, un mensonge et attendre qu’il passe, c’est une séance, elle fixe, et quand je retourne au travail personne ne voit mes rêves »

Couches

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 13,00 €

« Elle est là

De toute son horizontale
Enveloppée de ses impressions d’épiderme

Au creux de l’épicentre 
Au point de l’interrogation
À la fin de sa phrase
Au bord d’elle-même

À la frontière 
Seule et comme les autres »

J'ai connu le corps de ma mère

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 11,00 €

« Voilà le patrimoine familial
À ciel ouvert

Ce grand trou
Sur lequel je grandis
Sur lequel je vieillis

Ces cuisses d’où je viens

Son vide à elle
Le mien
Notre vide
Ses manques
Sa mère à elle

Pupille

À ciel ouvert »

Proférations

de Jacques ROMAN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 16,00 €

« une voix cette voix sans âge et sans voile une voix têtue une voix rebelle une voix qui se souvient de oui se souvient d’elle-même enlacée à d’autres voix une voix cette voix un astre seulement une voix venue du monde au monde cette voix elle elle dont on ne peut finir de parler avec les autres avec soi-même avec le vent »

Seul / Double

de François HEUSBOURG, Anaïs BON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 04/06/2015 | 14,00 €

« j’ai fait le tour de la chambre
à la recherche d’une porte dérobée
pour me reposer au dos des heures

ou pour voir si en tapant du doigt
ça sonnait creux
au dos des heures

/

les heures à tuer deviennent-elles des heures mortes
et de quelle cendre
si l’on souffle dessus »

Claire Errance

de Chloé BRESSAN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 04/06/2015 | 10,00 €

« Justement 
pour éteindre et le doux et le dur de ta voix, si, tu dis, tu affir­mes, déplaçant la lumière et mes cheveux qu’elle emporte. Si idée de passage si, d’un passage une porte, si, et que le vent te pousse. Mais encore si loin de tomber dans tes bras, justement me serre et me freine, si loin de tomber dans tes bras, je porte le ton d’un courage passager. Si loin que l’idée me serre et me freine et puis te voir t’immerger sous la robe où mon corps nous arrête. Il fait froid, justement. »

Rouilles

de Françoise Louise DEMORGNY

singuliers pluriel (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 04/06/2015 | 15,00 €

Avec la rouille pour « fil rouge », brodant « à points menus des temps et des visages, des gens et des villages », Françoise Louise Demorgny fait ici revivre les « vies minuscules » des Ardennes de son enfance. Tout en traversant d’une page à l’autre sa vie d’adulte, la narratrice, « la louise de tous les chevaux », revient sur Cécile et Louis, les parents, Fernand, « un qui-va-à-l’usine », Alcidie la couturière, la poupée Sylvie ou encore Jules, qui s’est pendu à 41 ans et dont seul un cœur en tôle, « ancien, rouillé, abandonné » dans la poubelle du cimetière, signale l’existence. Cette galerie de personnages, campée avec beaucoup de tendresse et d’humour, est enrôlée dans un « théâtre d’ombres en partance », un temps rappelées à la mémoire, où chacun, « maigre témoin d’un passage », comme la rouille, va « fièrement à la catastrophe, la dislocation ultime, poussé par son histoire ».

En-Dehors

de Angela LUGRIN

singuliers pluriel (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 04/06/2015 | 18,00 €

« Ici, il y a des fous, des illettrés, des pauvres, des hors-la-loi, des princes, comme dans les westerns. Et puis il y a moi. »

En-dehors retrace une année « scolaire » à la prison de la Santé, à Paris, où Angela Lugrin vient enseigner la littérature dans le cadre du Daeu, diplôme d’accès à l’université. Arpentant « ces terres-là », elle y découvre peu à peu un « paysage intérieur » insoupçonné…

On rencontre dans la salle de classe aux fenêtres grillagées des « frères humains » : Emmanuel, le Juste, Monsieur P., le séducteur, ou Oscar, mélancolique et comme « désarticulé ». Leur « beauté folle », leur fragilité, leur fierté ; la gaieté et le désespoir entremêlés.

Parce qu’il n’y a pas de « règlement intérieur de la littérature », la parole autour des textes peut devenir un lieu d’accueil, improbable et bienveillant. Analyser un texte, en prison, « c’est, un temps, se débarrasser du corps, du présent, et de tout le fourbi et néanmoins arpenter la garrigue, comme un fou ».

Anima(s) version(s)

de Jessica GALLAIS

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 07/02/2015 | 16,00 €

« Sourire d’atomes amassés tout du long
des plaies se dessinent des draps
prémices et luxure / corps constitué de Signifiants

                                                    (étrange amoncellement) »

Lettres au corps

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 19/01/2015 | 10,00 €

« On disait : écrire sous. C’est exactement ça : mettre de l’écrit dans l’en dessous, parce que l’on a toujours peur que ça s’effondre. Il faut protéger la tête des enfants. Dans les chambres notamment, penser à fixer les bibliothèques contre le mur, même si ce rempart s’impose avec une densité implacable. Disposer de l’écrit en plusieurs couches, selon des positions toujours plus incertaines : lire à l’envers, depuis ce qui n’est pas dit, depuis votre tu. »

Versailles Chantiers

de Christiane VESCHAMBRE, Juliette AGNEL

Ligatures (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/11/2014 | 18,00 €

Une, traversée

de Yves DI MANNO, Anne CALAS

Ligatures (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/11/2014 | 24,00 €

Camar(a)de

de Yannick TORLINI

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 10/06/2014 | 14,00 €

« camarade renie l’avril attente pour ne jamais au grand jamais du perturbe-perdure, crier la bouche vide, mai au grand jamais, crier juin jusqu’au silence des lilas tenir (la crampe d’exister). camarade ne repose pas tes muscles au désespoir d’un renversement qui juillet crève. tiens. tiens encore dans le semblant de. ta bouche + ta bouche + ta bouche ne font pas une voix dessine ta misère (creuse, coupe, taille, cimente, crampe), au front d’août arase. arase ta langue dans le sillon d’aucune langue arase ta première ligne arase pour. »

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