
Adresse : |
24, Grand' Place 1435 Mont-Saint-Guibert |
Téléphone : | +32 10 65 72 83 |
Fax : | - |
Site web : | http://www.lecoudrier.be |
Courriel : | nous contacter |
Représentant légal : | Joëlle Billy |
Forme juridique : | Entreprise individuelle |
Racine ISBN : | 978-2-930498- |
Nombre de titres au catalogue : | 155 |
Tirage moyen : | 12 |
Spécialités : | Poésie Littérature |
Collections
Tessons au sable
de Arnaud DELCORTE
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 25/03/2023 | 22,00 €
L’assurance du devenir
Écrit dans le clignotement des lames
Carnets de voyage d'un arpenteur curieux du monde et de l'âme, ces Tessons au sable sont tissés d'infimes moments, de sensations, de rêveries, de couleurs. Ils distillent un regard en larmes de sens vouées à s'évaporer dans l'air ardent. Séquences d'instantanés, parfois posés, parfois Polaroids, oscillant entre poésie intimiste, tableaux prosaïques voire aphorismes. Qu'elles soient d'écume, de poussière ou de chair, les images en sont souvent surexposées, les formules lapidaires. Ces tessons tantôt scintillent tantôt réfractent une lumière sans cesse changeante.
Du nouveau dans la vie vieille
de Michel VAN DEN BOGAERDE
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 25/03/2023 | 18,00 €
LA BEAUTE
Sous les cendres dorées
Il ne restera que cela
Les rires clairs des enfants au futur
La joie des filles au présent
L’espoir des hommes au passé
Les gravats seront microphones
Pour des explorateurs étrangers
Qui tenteront vaille que vaille
D’expliquer les humains
Leur planète, les animaux
Nombreux, la beauté de l’atmosphère
Ce bleu, ce bleu surtout
Qu’ils ne comprendront pas
Et puis cette étrange manie
De faire des représentations
De leurs destructions
Jamais ils ne sauront
Qu’on l’appelait la beauté
Jamais ils ne sauront
Que nous fûmes seuls à savoir
Seuls à jouir du trésor
Que nous avons brûlé
Fenêtre sur mes jardins en friche
de Isabelle BIELECKI
SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 20,00 €
J’ignore ce qu’est la liberté
Mais je sais ce qu’est le rêve
De fenêtre en fenêtre
Il me libère de ma cécité
Ecriture des silences
de Annie PREAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 18,00 €
L’autrice, à partir des bâillonnements, des muétudes, des renoncements qu’elle dénonce autant qu’ils l’attristent, semble vouloir esquisser un tremplin pour rebondir vers des horizons plus heureux. Au défi des chapes de plomb qui obèrent les existences, elle semble vouloir ranimer la flamme d’une humanité mieux accordée au vivant, confiante en la vitalité radieuse au fondement de toute vie naissante. A-t-elle trouvé les mots pour nous réconforter ? Elle-même semble en douter. Le recueil se présente sous l’entame d’une citation de Marguerite Duras : « Écrire c’est hurler sans bruit ». Voix blanche du poète qui perce le silence, dénonce ce qui tait, sans autre bruit qu’un effeuillage de pages sur la courbure des nuques. Sauve-qui-peut ce qu’on peut : un cri de vie qui mobilise la page, voile battante sur l’autre part d’être. L’angoisse est immanente, force le dire, le vivre dans sa vitalité latente. Aux veines des vers bat un cœur lourd, plus puissant qu’un tambour.
Le trou de ver
de Patrick DEVAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €
Un beau recueil, tournoyant, scintillant, contrasté, où l’auteur, pudique, témoigne une fois de plus d’une sensibilité riche de ses épreuves, à mots comptés au feutre des métaphores.
Gardez-vous du poème. Le verbe sait où il vous mène.
partage
d’hésitations
quand
l’ombre
est
folle
parfois
à
lisser
d’un trait noir
la lunaire lueur
du lac
Un jour d'été à Central Park
de Anne-Michèle HAMESSE
Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2022 | 18,00 €
« Rien ne se passe. Je me suis endormie contre Alice. Alice in Wonderland. Alice en bronze, souriante au détour d’une allée de Central Park. Je me réveille doucement.
J’ai soif, il fait chaud. C’est un jour d’été. »
Réveil au pied des tours verticales de Manhattan ? Vraiment ?
Ou le petit bistrot bruxellois, dénommé le Central Park, tendrait-il sa terrasse d’été, sans nul doute propice à partager les instants surréalistes d’une quotidienneté insolite ?
Car c’est bien dans une ambiance typiquement bruxelloise et flamande que nous fait naviguer l’auteure.
Au fil du quotidien, l’onirique frôle l’absurde sur l’aile des tendresses et des solitudes.
Les illustrations sont des reproductions de tableaux d’Anne-Michèle Hamesse
Locataire
de Pascal FEYAERTS
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2022 | 16,00 €
« En de brefs poèmes (entre quatre et dix vers), le poète, sans une once de complaisance, et en gardant la ligne de maigreur du poème dense, réussit à imposer (est-ce le mot ?) son univers de doutes, de clartés et d'ombres.
Les fulgurances, certes, sont le fait de vrais poètes, que la vie et la mort inspirent, sans effet de langue, sans larmoyer. D'un lyrisme mélancolique, le poème coule, décisif, à la fois tendre et tendu, pour dire l'essentiel, sa vérité. »
(Extrait de la préface de Philippe Leuckx)
N’aurais-je toutefois qu’un œil
Qu'il me permettrait je l’espère
De saisir l'instant subtil où la lune
Cède à la cécité du jour
À la vérité qui aveugle
~
Chaque gouffre se lie à son hôte
Comme le poète à son tourment
Les chutes véritables
Ne se produisent
Qu’à l’intérieur
~
Poèmes écrits sur du papier
de Arnaud TAHLOUARN
Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 20,00 €
La poésie utilise ici les moyens de l'évocation, mais est aussi narrative et discursive. Elle germe au sein d'un texte qui semblait se présenter comme un essai ou une narration, et en constitue l'accomplissement. Poésie, essai, narration sont conjugués dans l'intention d'atteindre la plus grande intensité dans l'expression claire et précise de soi et du monde.
Le désir de faire sens est mêlé à un sentiment inquiet de l'urgence d'écrire, et à un questionnement sur la littérature. Le lecteur entendra dans ces pages des échos aux œuvres de Borges, de Paul Celan, de poètes contemporains, en vis-à-vis d'une réflexion sur une collection d'articles de physique théorique, ou sur des textes épigraphiques. C'est avant tout, et de bout en bout, la nécessité et la possibilité du sens qui sont interrogées dans ce livre.
Du sens en tant qu'écrit, et que poème. ...
Comment être contemporain sans être moderne ? Au risque de tomber dans la vieillerie littéraire, l’auteur prétend en relever le défi. L’éternité promise à l’Âme, les Immortels institutionnels en sont le leurre. Combien sont oubliés du public des lecteurs, poudroyés de naphtaline ? ... Il situe le commencement du dérèglement littéraire qui prélude à sa décadence au milieu du dix-neuvième siècle, juge de Rimbaud à l’aune des rimbaldiens, comme on peindrait le Christ en croisé à l’image des papistes.
Dans les dernières lignes, il pointe son inquiétude : « Là est la question, précisément : qu’est-ce qui importe ? ». On s’en voudrait de lui en refermer la porte. D’emblée, son ouvrage est filé d’écriture, en soi une aventure dont il a jeté le pont. c’est peut-être plus le questionnement que les certitudes qui nous rend personnellement humain.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)
Transparences
de Jean-Michel AUBEVERT
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €
Le poème qui fait chanter les mots sur le thème des Je t'aime fait les enchantés sur les ailes du cœur.
C'est un bonheur qui nous est conté, dont reposent les heures au puits des regards qui ont vu se féconder leurs eaux, de vive voix, la résonance des peaux au lit des beaux yeux.
Sous l'écho des branches
C'était à l'encre blanche
Que versait la lumière,
Madame, nos dimanches.
On dit que les beaux yeux
Sont comme les jours
Qu'ils se vivent à deux.
Y cuve notre amour.
Natures mortes
de Aurore BENAMOU
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €
Une écriture sobre et grave...
"Aux mémoires altérées, aux mémoires aliénées qui comme les natures mortes laissent passer le soleil et restent inanimées
Aux natures mortes, aux choses de la vie, le souvenir y germe, la mémoire jaillit.
Une lumière sous la toile cristallise la nuit"
(Aurore Benamou)
Misères aboyantes
Cœurs gangrénés
La mort converse
Avec la vie ordinaire
Je me suis vue disparaître
D’un souvenir intact
Il ne s’agit presque toujours
Que d’absence et d’amour
Amoureux de lumières
Aux aspirations cachées
Je suis une excroissance
D’un pan de lune d’été
A tout ce qui lacère
de Domi BERGOUGNOUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 18,00 €
« Vague après vague se dissout le ciel, l’appelé en son for. Dentelles des bâts aux battements des cils, un cœur tremble au bord des vers sur des accents baudelairiens.
On voudrait qu’en poésie germe d’une boue un rythme fertile, un ensemencement au huis clos des enfermements assommés de voix blanches.
Entre le « Je », le tutoiement où se referme le « nous », fusionnel, l’asile se fait île, planche d’échouage qui stipule les naufrages.
Ce n’est pas aux bateaux ivres chers aux voyants mais à des radeaux de la Méduse. Au banc des rameurs, à leur nage, le boulet où les corps s’enchaînent aux stupeurs. La vie n’est vraiment pas ici, forclose aux ailleurs sous la dictée des épouvantes.
On a « mal à la vie » selon l’expression de l’autrice. »
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)
Pierres de mort
de Annie PREAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/04/2022 | 18,00 €
« J’aime les cimetières, leur silence, leurs pierres tombales, leurs lierres, leurs cyprès, leurs allées lentes, les silhouettes qui s’y faufilent sans rien dire, les fleurs fraîches ou fanées qui y jettent quelques taches de couleur ou les petits cailloux délicatement posés sur l’un ou l’autre marbre... Je suis les chemins des chats qui s’y baladent en propriétaires... Pourtant, je crois que la mort n’est pas sacrée... Comme les humains, les tombeaux sont périssables et la mort frappe parfois deux fois : rien d’éternel sous le soleil. Mais le mot « renaissance » peut prendre tout son sens, sous les doigts et l’esprit d’une création nouvelle. »
(Annie Préaux)
Au fond des choses
Il n’y a plus que des cailloux
Gris noirs ou blancs
Qui marquent l’espace
Des royaumes perdus
On marche dessus
Sans y penser
Et le son de nos pas
Est écho d’infini
Les rescapés de l'aube
de Isabelle BIELECKI
SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 18/03/2022 | 20,00 €
Voix révoltées, passions violentes, saisons en enfer et au désert, les destins tourmentés de Camille Claudel et d'Arthur Rimbaud ne se sont pas croisés mais se dévoilent ici sur scène, sous la lumière crue d'une écriture à la fois théâtrale et poétique.
Isabelle Bielecki leur prête un rôle parallèle, celui du génie sacrifié, livré dans la douleur et la solitude, à une gloire vaine et lointaine qu'ils n'auront pas goûtée durant leur trop bref vivant.
Poète, auteur dramatique et romancière, elle réunit dans ces vibrantes évocations le corps et l'âme de deux hautes figures de l'art.
Michel Ducobu
Frères de mots
de Philippe LEUCKX, Colmant PHILIPPE
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/03/2022 | 18,00 €
En un duo de mots se renoue le poème dans la cendre des jours. Un feu couvait encore sous l’isolement du confinement, un silex sous la pierre. La plume s’affranchit des gestes barrières et concentre des relations jadis éparses.
Le recueil se laisse lire comme un feuilleté de regards, qui à l’unisson multiplie les embrassements. L’encre au papier se renoue et se déborde dans l’autre. Les écritures se font jumelles et l’écho de l’autre rejoint l’écho de soi dans la résonnance.
Recueil des fidélités qui se chevauchent, les bleus au cœur trouvent à nous dire quelque chose du bleu du ciel, du nom des roses dans la maturation des vies.
Chemin de cavée que le creuset d’un creusement qui se donne à emprunter au lecteur.
Jean-Michel Aubevert
Ni ange ni démon
Juste un ami fidèle
Pour partager la sente
Et la mie du poème.
Mouvances de plumes
de Patrick DEVAUX, Martine ROUHART
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/03/2022 | 16,00 €
Deux plumes pour un recueil qui, de page en page, renouvelle le seuil des éveils à la croisée des mots mis en images sur les pas du silence, à l’écho de deux âmes.
Le long chagrin de mes jardins de ville
de Michel JOIRET
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 28/02/2022 | 18,00 €
Cheveux d’herbes coiffés
et décoiffés sous les peignes
du vent
Ma résilience mon escorte
Végétale et sensible
Mon âme
En ficelles vertes et
Noires
C’est bien vous qui ferez de
Ma chair un tapis
De mes
Lèvres une
Fable
Femme qu'on aime
de Luc DELCOR
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/12/2021 | 24,00 €
Cent-cinquante-neuf poèmes qui ne sont qu'amour de la vie, un peu comme un album foisonnant empli de tout ce qui fait la joie du poète, que l'on devine grand lecteur et esthète : sa femme, la (les) muse(s), la montagne, la poésie, la peinture...
L'ART DE LA FUGUE
Ou parle-moi sans flipper
Respirer sans étouffer une autre vie
que la sienne Entendre ce qui se dit
sans se dire Observer le nid
d'hirondelles dans le mur
Faire le tri entre impudeur et élégance
Reconnaître l'ivresse Ne pas faire le
tri Laisser la vie suivre son cours
Ciseler des vers Faire disparaître
l'image de la mélancolie Faire pleurer
la foi des imbéciles Gagner le pont où
la muse est assise Glisser les mains
sous la blouse Vénérer Lola Claire
Anne Catherine les perles de verre
Donner du corps à l'âme Donner des
ailes
Roman !
de Alexandra SHAHREZAIE
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 24/09/2021 | 16,00 €
Sur la route
j'ai l'impression
qu'au bout du chemin se trouve
la meilleure part de moi-même
mais toutes mes destinations
ne sont que de courtes escales
et la route ne finit jamais
...
Il pleut
et c'est comme un espoir
d'un monde nouveau
lavé de tous ses péchés
mais nous qui marchons
sous la pluie la tête nue
nous en commettrons d'autres
c'est ainsi que nous vivrons
à jamais
de pluie en pluie
Karmina Vltima
de Philippe PRATX
Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2021 | 20,00 €
L’enfer vert des colons fut le giron vivace des oralités, d’une foison de vies tenaces. Au « savoir-vivre » du Blanc, à sa courtisanerie, s’oppose la légitimité du natif et c’est encore au défi de la mort que l’on sursaute à se sentir vivant sous la cape du magicien. On touche par l’écriture à des rivages où se transcendent les naufrages sur des fonds océaniques, à des déferlements dont la phrase longue répercute la vague. C’est d’un « cerveau travaillé par le rêve » que l’auteur prétend nous ouvrir les sésames comme d’un Pierrot à l’âme lunatique, pétrie d’ancêtres non moins neptuniens.
Enfin, des multiples enfances qu’il s’octroie, au terme d’un livre habité, tantôt hanté, il renaît de sa maison et de sa lignée en conteur, lui-même mythique. Il se veut à la fois, de par ses ancêtres et son inscription dans l’humanité, transgénérationnel, cosmopolite et cosmique.
Plus que tout, l’auteur semble appréhender le racornissement des vies confinées. Au terme de l’ouvrage, comme à la conclusion d’un éternel retour, se rouvre la forêt native, tout à la fois demeure livresque et expression d’une vie intérieure renouvelée.
« C’est donc dans la forêt que j’ai décidé de construire ma maison, vaste tronc creux, et mon jardin ».
Point de fin sinon l’éternel retour dans l’ouvert :
« Ayant fait mien ce dernier poème :
Ma maison quand même
cernée du cri des cigales
est restée ouverte »
(Extraits de la préface de Jean-Michel Aubevert)
Bleu de femme
de Nadine SIMAL
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 05/08/2021 | 18,00 €
« Bleu des myrtilles au noir reflet et celui des blessures qu’on voit au ciel, bleu des ardoises où résiste la craie, au penchant des toitures sous la tocade de l’averse, la saveur persiste en dépit de la servitude des ans qui induit l’hébétude, de l’âge des hospices où pour des sous on vous macule de béquilles .
Des bleus au cœur maquillés de tendresse. »
(extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)
Femme au regard habité par une secrète élégie
elle épilait, de chaque matin, le lent vertige
en pointillés d’oiselle
Dernière oréade courtisée par la lune d’eau
Femme d’occluse destinée
au bleu brodé de madone
toujours à ravauder l’invisible beauté
Seule en son manteau de givre
sous le frêne et l’ormeau
seule à nouer des rubans aux arbres gelés
aux êtres brisés
Rose
de Patricia RYCKEWAERT
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €
« Patricia Ryckewaert se glisse dans le corps de Rose pour nous la donner avec sa chair blessée et son âme vierge, elle nous transporte dans cet amour qui fait grésiller les tendresses, répare les plaies et donne à l’extase des voiles brillants de lumière. » (Anne-Marie Derèse)
Elle est à la rosée du monde
Rose
à broder de l'amour et à ourler du désir sur l'étoffe des jours froids et sur la peau des hommes
au premier matin qui s’ouvre à la lumière et aux regards ébahis, là, à écarter les voiles de brume
au surgissement de la vie dans le moindre frottement dans la moindre succion des bouches après le cri.
Elle est là à l'éclosion de toute chose
dans ce qui est à naître et appelle à être dit
au déploiement des ailes dans la force du souffle et le murmure des anges.
Elle est là à aimer ce qui vient et n'en finit pas d’éclore.
Lumière des limites
de David JAUZION-GRAVEROLLES
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €
Certains aspects du monde, semble-t-il, ne peuvent se dire que dans une autre langue. Imaginons que c'est celle du poème. Ces textes parcourent les états de l'été, du nord au sud, des côtes aux crêtes, rencontrant des lieux qui se disséminent, se fracturent, s'estompent. Archipels, rocailles, plis montagneux, faubourgs. Des lieux où l'on oublie l'idée du centre et par là même, le rêve du sens. A chaque fois apparaissent les limites de notre perception, et de notre prétendue communion avec le monde. Et l'idée s'affirme peu à peu que celui-ci n'est pas aussi « fait » pour l'homme qu'on le pense, et qu'on continue à le penser aujourd'hui, même en critiquant l'empreinte de l'homme sur son environnement.
Rien que le risque du rien
Cette langue qui revient et se noie
je la connais
entraînant
sa musique et son ombre
Une fois entendue
tu n'en démords pas
Cette langue revient et s'en prend
au sommeil du monde
J'en connais la sève
et le vide qui m'est cher
un deuil aimé qui ne tarit pas
Je la parle avec le vent
je la parle avec mon ombre
je la tais pour les vivants
Publié avec l’aide du Fonds national de la littérature
Le temps appris
de Patrick DEVAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 17/05/2021 | 16,00 €
le temps
à
la table
des vivants
est
un mets
comme
un autre
il faut
savoir
le digérer
autrement
que
par contumace
Les entrelus de Philippe Leuckx
de Philippe LEUCKX
A coeur d'écrits (LE COUDRIER) | Paru le 15/05/2021 | 22,00 €
C’est Philippe Leuckx, grand lecteur et critique littéraire, qui a été pressenti pour ce second volume de la collection « à cœur d’écrits » dont Jean-Michel Aubevert signait le premier volume à l’automne 2020.
Positionnée aux lisières de l’anthologie et de l’essai, cette collection rend hommage aux écrivains qui s’efforcent, par leur plume, de porter un regard sur les ouvrages de leurs confrères et consœurs, connus ou moins connus, de faire écho à leur singularité par une lecture personnelle, nécessairement subjective. Parallèlement, cette collection vise à faire partager l’enthousiasme de la lecture et à susciter l’intérêt d’un plus large public pour les livres évoqués et pour leurs auteurs.
Sont présentés dans ce livre, aux hautes marges, quarante-deux recueils de poésie écrits par trente auteurs, certains bien connus, d’autres injustement méconnus, d’autres encore jeunes dans le métier.
A quels feux s'invitent vos rêves
de Joëlle BILLY
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/05/2021 | 30,00 €
Parce qu’il faut soutenir ses rêves afin qu’ils s’incarnent au quotidien, nous nous sommes fondés en sourciers. L’hiver finissait en ce mois de février 2001 quand nous jetâmes les bases de la maison du Coudrier.
La personnalité, le regard et le souffle des écrivains sont primordiaux au Coudrier, c’est pourquoi l’éditrice s’est toujours attachee à individualiser les recueils en apportant un soin tout particulier aux illustrations, ainsi qu’au choix de la police et de la mise en page.
Le Coudrier est fier de la multiplicité des voix qui se manifestent dans son catalogue. Loin d'être une cacophonie, la grande diversité des inspirations et des styles de ses auteurs témoigne de rencontres vivifiantes.
20 années plus tard, cette anthologie reste dans le droit fil de ce choix éditorial.
Pas moins de 43 écrivains, poètes ou non poètes, sages, moins sages ou... pas sages du tout, ont fait vivre cette anthologie.
Merci à vous tous, les furieux, les amoureux, les bienheureux, les moins heureux, d'avoir rêvé avec nous.
Merci, donc, à :
Eric Allard, Yves Arauxo, Jean-Michel Aubevert, Mona Azzam, François Baillon, Catherine Berael, David Besschops, Eric Brogniet, Isabelle Bielecki, Anne Bonhomme, Caroline Bouchoms, Marc Chambeau, Christoph Bruneel, CeeJay, Gilles Debarle, Anne-Marie Derèse, Carine Laure Desguin, Patrick Devaux, Dorothée Fourez, Otto Ganz, Tatiana Gerkens, Edith Henry, Iocasta Huppen, Antonia Iliescu, Michel Joiret, Werner Lambersy, Tristan Ledoux, Nadine Léon, Anne Letoré, Philippe Leuckx, Elisabeth Loos, Hakima Mahdi, Emmanuelle Ménard, Annie Perec Moser, Patricia Raccah, Martine Rouhart, Artémisia Shallot, Lucy Torrekens, Jean-Louis Van Durme, Michel Van den Bogaerde, Thierry Wertz, Anne-Marielle Wilwerth, Pierre Yerlès.