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l'autre LIVRE

LE COUDRIER

Adresse : 24, Grand' Place
1435 Mont-Saint-Guibert
Téléphone :+32 10 65 72 83
Fax :-
Site web :http://www.lecoudrier.be
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Joëlle Billy
Forme juridique :Entreprise individuelle
Racine ISBN :978-2-930498-
Nombre de titres au catalogue :155
Tirage moyen :12
Spécialités :Poésie Littérature

Locataire

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2022 | 16,00 €

« En de brefs poèmes (entre quatre et dix vers), le poète, sans une once de complaisance, et en gardant la ligne de maigreur du poème dense, réussit à imposer (est-ce le mot ?) son univers de doutes, de clartés et d'ombres.

Les fulgurances, certes, sont le fait de vrais poètes, que la vie et la mort inspirent, sans effet de langue, sans larmoyer. D'un lyrisme mélancolique, le poème coule, décisif, à la fois tendre et tendu, pour dire l'essentiel, sa vérité. »

(Extrait de la préface de Philippe Leuckx)

 

N’aurais-je toutefois qu’un œil

Qu'il me permettrait je l’espère

De saisir l'instant subtil où la lune

Cède à la cécité du jour

À la vérité qui aveugle

~

 

Chaque gouffre se lie à son hôte

Comme le poète à son tourment

Les chutes véritables

Ne se produisent

Qu’à l’intérieur

~

A tout ce qui lacère

de Domi BERGOUGNOUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 18,00 €

« Vague après vague se dissout le ciel, l’appelé en son for. Dentelles des bâts aux battements des cils, un cœur tremble au bord des vers sur des accents baudelairiens.

On voudrait qu’en poésie germe d’une boue un rythme fertile, un ensemencement au huis clos des enfermements assommés de voix blanches.

Entre le « Je », le tutoiement où se referme le « nous », fusionnel, l’asile se fait île, planche d’échouage qui stipule les naufrages.

Ce n’est pas aux bateaux ivres chers aux voyants mais à des radeaux de la Méduse. Au banc des rameurs, à leur nage, le boulet où les corps s’enchaînent aux stupeurs. La vie n’est vraiment pas ici, forclose aux ailleurs sous la dictée des épouvantes.

On a « mal à la vie » selon l’expression de l’autrice. »

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Natures mortes

de Aurore BENAMOU

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €

Une écriture sobre et grave...

"Aux mémoires altérées, aux mémoires aliénées qui comme les natures mortes laissent passer le soleil et restent inanimées 

Aux natures mortes, aux choses de la vie, le souvenir y germe, la mémoire jaillit.

Une lumière sous la toile cristallise la nuit"

(Aurore Benamou)

 

Misères aboyantes

Cœurs gangrénés

La mort converse

Avec la vie ordinaire

 

Je me suis vue disparaître

D’un souvenir intact

 

Il ne s’agit presque toujours

Que d’absence et d’amour

 

Amoureux de lumières

Aux aspirations cachées

Je suis une excroissance

D’un pan de lune d’été

Transparences

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €

Le poème qui fait chanter les mots sur le thème des Je t'aime fait les enchantés sur les ailes du cœur.

C'est un bonheur qui nous est conté, dont reposent les heures au puits des regards qui ont vu se féconder leurs eaux, de vive voix, la résonance des peaux au lit des beaux yeux.

Sous l'écho des branches

C'était à l'encre blanche

Que versait la lumière,

Madame, nos dimanches.

 

On dit que les beaux yeux

Sont comme les jours

Qu'ils se vivent à deux.

Y cuve notre amour.

 

Poèmes écrits sur du papier

de Arnaud TAHLOUARN

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 20,00 €

La poésie utilise ici les moyens de l'évocation, mais est aussi narrative et discursive. Elle germe au sein d'un texte qui semblait se présenter comme un essai ou une narration, et en constitue l'accomplissement. Poésie, essai, narration sont conjugués dans l'intention d'atteindre la plus grande intensité dans l'expression claire et précise de soi et du monde.

Le désir de faire sens est mêlé à un sentiment inquiet de l'urgence d'écrire, et à un questionnement sur la littérature. Le lecteur entendra dans ces pages des échos aux œuvres de Borges, de Paul Celan, de poètes contemporains, en vis-à-vis d'une réflexion sur une collection d'articles de physique théorique, ou sur des textes épigraphiques. C'est avant tout, et de bout en bout, la nécessité et la possibilité du sens qui sont interrogées dans ce livre.

Du sens en tant qu'écrit, et que poème. ...

Comment être contemporain sans être moderne ? Au risque de tomber dans la vieillerie littéraire, l’auteur prétend en relever le défi. L’éternité promise à l’Âme, les Immortels institutionnels en sont le leurre. Combien sont oubliés du public des lecteurs, poudroyés de naphtaline ?  ... Il situe le commencement du dérèglement littéraire qui prélude à sa décadence au milieu du dix-neuvième siècle, juge de Rimbaud à l’aune des rimbaldiens, comme on peindrait le Christ en croisé à l’image des papistes.

Dans les dernières lignes, il pointe son inquiétude : « Là est la question, précisément : qu’est-ce qui importe ? ». On s’en voudrait de lui en refermer la porte. D’emblée, son ouvrage est filé d’écriture, en soi une aventure dont il a jeté le pont. c’est peut-être plus le questionnement que les certitudes qui nous rend personnellement humain.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Pierres de mort

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/04/2022 | 18,00 €

« J’aime les cimetières, leur silence, leurs pierres tombales, leurs lierres, leurs cyprès, leurs allées lentes, les silhouettes qui s’y faufilent sans rien dire, les fleurs fraîches ou fanées qui y jettent quelques taches de couleur ou les petits cailloux délicatement posés sur l’un ou l’autre marbre... Je suis les chemins des chats qui s’y baladent en propriétaires... Pourtant, je crois que la mort n’est pas sacrée... Comme les humains, les tombeaux sont périssables et la mort frappe parfois deux fois : rien d’éternel sous le soleil. Mais le mot « renaissance » peut prendre tout son sens, sous les doigts et l’esprit d’une création nouvelle. »

(Annie Préaux)

Au fond des choses

Il n’y a plus que des cailloux

Gris noirs ou blancs

Qui marquent l’espace

Des royaumes perdus

On marche dessus

Sans y penser

Et le son de nos pas

Est écho d’infini

Les rescapés de l'aube

de Isabelle BIELECKI

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 18/03/2022 | 20,00 €

Voix révoltées, passions violentes, saisons en enfer et au désert, les destins tourmentés de Camille Claudel et d'Arthur Rimbaud ne se sont pas croisés mais se dévoilent ici sur scène, sous la lumière crue d'une écriture à la fois théâtrale et poétique.
Isabelle Bielecki leur prête un rôle parallèle, celui du génie sacrifié, livré dans la douleur et la solitude, à une gloire vaine et lointaine qu'ils n'auront pas goûtée durant leur trop bref vivant.
Poète, auteur dramatique et romancière, elle réunit dans ces vibrantes évocations le corps et l'âme de deux hautes figures de l'art.
                                                                                                                                  Michel Ducobu

Frères de mots

de Philippe LEUCKX, Colmant PHILIPPE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/03/2022 | 18,00 €

En un duo de mots se renoue le poème dans la cendre des jours. Un feu couvait encore sous l’isolement du confinement, un silex sous la pierre. La plume s’affranchit des gestes barrières et concentre des relations jadis éparses.

Le recueil se laisse lire comme un feuilleté de regards, qui à l’unisson multiplie les embrassements. L’encre au papier se renoue et se déborde dans l’autre. Les écritures se font jumelles et l’écho de l’autre rejoint l’écho de soi dans la résonnance.

Recueil des fidélités qui se chevauchent, les bleus au cœur trouvent à nous dire quelque chose du bleu du ciel, du nom des roses dans la maturation des vies.

Chemin de cavée que le creuset d’un creusement qui se donne à emprunter au lecteur.

Jean-Michel Aubevert

Ni ange ni démon

Juste un ami fidèle

Pour partager la sente

Et la mie du poème.

Mouvances de plumes

de Patrick DEVAUX, Martine ROUHART

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/03/2022 | 16,00 €

Deux plumes pour un recueil qui, de page en page, renouvelle le seuil des éveils à la croisée des mots mis en images sur les pas du silence, à l’écho de deux âmes.

Le long chagrin de mes jardins de ville

de Michel JOIRET

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 28/02/2022 | 18,00 €

Cheveux d’herbes coiffés

et décoiffés sous les peignes

du vent

Ma résilience mon escorte

Végétale et sensible

Mon âme

En ficelles vertes et

Noires

C’est bien vous qui ferez de

Ma chair un tapis

De mes

Lèvres une

Fable

Femme qu'on aime

de Luc DELCOR

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/12/2021 | 24,00 €

Cent-cinquante-neuf poèmes qui ne sont qu'amour de la vie, un peu comme un album foisonnant empli de tout ce qui fait la joie du poète, que l'on devine grand lecteur et esthète : sa femme, la (les) muse(s), la montagne, la poésie, la peinture...

L'ART DE LA FUGUE

Ou parle-moi sans flipper

Respirer sans étouffer une autre vie

que la sienne Entendre ce qui se dit

sans se dire Observer le nid

d'hirondelles dans le mur

Faire le tri entre impudeur et élégance

Reconnaître l'ivresse  Ne pas faire le

tri  Laisser la vie suivre son cours

Ciseler des vers Faire disparaître

l'image de la mélancolie Faire pleurer

la foi des imbéciles Gagner le pont où

la muse est assise Glisser les mains

sous la blouse Vénérer Lola Claire

Anne Catherine les perles de verre

Donner du corps à l'âme Donner des

ailes

Roman !

de Alexandra SHAHREZAIE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 24/09/2021 | 16,00 €

Sur la route

j'ai l'impression

qu'au bout du chemin se trouve

la meilleure part de moi-même

mais toutes mes destinations

ne sont que de courtes escales

et la route ne finit jamais

...

Il pleut

et c'est comme un espoir

d'un monde nouveau

lavé de tous ses péchés

mais nous qui marchons

sous la pluie la tête nue

nous en commettrons d'autres

c'est ainsi que nous vivrons

à jamais

de pluie en pluie

 

Karmina Vltima

de Philippe PRATX

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2021 | 20,00 €

L’enfer vert des colons fut le giron vivace des oralités, d’une foison de vies tenaces. Au « savoir-vivre » du Blanc, à sa courtisanerie, s’oppose la légitimité du natif et c’est encore au défi de la mort que l’on sursaute à se sentir vivant sous la cape du magicien. On touche par l’écriture à des rivages où se transcendent les naufrages sur des fonds océaniques, à des déferlements dont la phrase longue répercute la vague. C’est d’un « cerveau travaillé par le rêve » que l’auteur prétend nous ouvrir les sésames comme d’un Pierrot à l’âme lunatique, pétrie d’ancêtres non moins neptuniens.

Enfin, des multiples enfances qu’il s’octroie, au terme d’un livre habité, tantôt hanté, il renaît de sa maison et de sa lignée en conteur, lui-même mythique. Il se veut à la fois, de par ses ancêtres et son inscription dans l’humanité, transgénérationnel, cosmopolite et cosmique.

Plus que tout, l’auteur semble appréhender le racornissement des vies confinées. Au terme de l’ouvrage, comme à la conclusion d’un éternel retour, se rouvre la forêt native, tout à la fois demeure livresque et expression d’une vie intérieure renouvelée.

« C’est donc dans la forêt que j’ai décidé de construire ma maison, vaste tronc creux, et mon jardin ».

Point de fin sinon l’éternel retour dans l’ouvert :

« Ayant fait mien ce dernier poème :

Ma maison quand même

cernée du cri des cigales

est restée ouverte »


(Extraits de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Bleu de femme

de Nadine SIMAL

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 05/08/2021 | 18,00 €

« Bleu des myrtilles au noir reflet et celui des blessures qu’on voit au ciel, bleu des ardoises où résiste la craie, au penchant des toitures sous la tocade de l’averse, la saveur persiste en dépit de la servitude des ans qui induit l’hébétude, de  l’âge des hospices où pour des sous on vous macule de béquilles .

Des bleus au cœur maquillés de tendresse. »

(extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

 

Femme au regard habité par une secrète élégie

elle épilait, de chaque matin, le lent vertige

en pointillés d’oiselle

Dernière oréade courtisée par la lune d’eau

 

Femme d’occluse destinée

au bleu brodé de madone

toujours à ravauder l’invisible beauté

Seule en son manteau de givre

sous le frêne et l’ormeau

seule à nouer des rubans aux arbres gelés

aux êtres brisés

Rose

de Patricia RYCKEWAERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €

« Patricia Ryckewaert se glisse dans le corps de Rose pour nous la donner avec sa chair blessée et son âme vierge, elle nous transporte dans cet amour qui fait grésiller les tendresses, répare les plaies et donne à l’extase des voiles brillants de lumière. » (Anne-Marie Derèse)

Elle est à la rosée du monde

Rose

à broder de l'amour et à ourler du désir sur l'étoffe des jours froids et sur la peau des hommes

au premier matin qui s’ouvre à la lumière et aux regards ébahis, là, à écarter les voiles de brume

au surgissement de la vie dans le moindre frottement dans la moindre succion des bouches après le cri.

Elle est là à l'éclosion de toute chose

dans ce qui est à naître et appelle à être dit

au déploiement des ailes dans la force du souffle et le murmure des anges.

Elle est là à aimer ce qui vient et n'en finit pas d’éclore.

Lumière des limites

de David JAUZION-GRAVEROLLES

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €

Certains aspects du monde, semble-t-il, ne peuvent se dire que dans une autre langue. Imaginons que c'est celle du poème. Ces textes parcourent les états de l'été, du nord au sud, des côtes aux crêtes, rencontrant des lieux qui se disséminent, se fracturent, s'estompent. Archipels, rocailles, plis montagneux, faubourgs. Des lieux où l'on oublie l'idée du centre et par là même, le rêve du sens. A chaque fois apparaissent les limites de notre perception, et de notre prétendue communion avec le monde. Et l'idée s'affirme peu à peu que celui-ci n'est pas aussi « fait » pour l'homme qu'on le pense, et qu'on continue à le penser aujourd'hui, même en critiquant l'empreinte de l'homme sur son environnement.

Rien que le risque du rien

Cette langue qui revient et se noie

je la connais

entraînant

sa musique et son ombre

Une fois entendue

tu n'en démords pas

Cette langue revient et s'en prend

au sommeil du monde

J'en connais la sève

et le vide qui m'est cher

un deuil aimé qui ne tarit pas

Je la parle avec le vent

je la parle avec mon ombre

je la tais pour les vivants

Publié avec l’aide du Fonds national de la littérature

Le temps appris

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 17/05/2021 | 16,00 €

le temps

à

la table

des vivants

est

un mets

comme

un autre

il faut

savoir

le digérer

autrement

que

par contumace

Les entrelus de Philippe Leuckx

de Philippe LEUCKX

A coeur d'écrits (LE COUDRIER) | Paru le 15/05/2021 | 22,00 €

C’est Philippe Leuckx, grand lecteur et critique littéraire, qui a été pressenti pour ce second volume de la collection « à cœur d’écrits » dont Jean-Michel Aubevert signait le premier volume à l’automne 2020.

Positionnée aux lisières de l’anthologie et de l’essai, cette collection rend hommage aux écrivains qui s’efforcent, par leur plume, de porter un regard sur les ouvrages de leurs confrères et consœurs, connus ou moins connus, de faire écho à leur singularité par une lecture personnelle, nécessairement subjective. Parallèlement, cette collection vise à faire partager l’enthousiasme de la lecture et à susciter l’intérêt d’un plus large public pour les livres évoqués et pour leurs auteurs.

Sont présentés dans ce livre, aux hautes marges, quarante-deux recueils de poésie écrits par trente auteurs, certains bien connus, d’autres injustement méconnus, d’autres encore jeunes dans le métier.

A quels feux s'invitent vos rêves

de Joëlle BILLY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/05/2021 | 30,00 €

Parce qu’il faut soutenir ses rêves afin qu’ils s’incarnent au quotidien, nous nous sommes fondés en sourciers. L’hiver finissait en ce mois de février 2001 quand nous jetâmes les bases de la maison du Coudrier.
La personnalité, le regard et le souffle des écrivains sont primordiaux au Coudrier, c’est pourquoi l’éditrice s’est  toujours attachee à individualiser les recueils en apportant un soin tout particulier aux illustrations, ainsi qu’au choix de la police et de la mise en page.
Le Coudrier est fier de la multiplicité des voix qui se manifestent dans son catalogue. Loin d'être une cacophonie, la grande diversité des inspirations et des styles de ses auteurs témoigne de rencontres vivifiantes.
20 années plus tard, cette anthologie reste dans le droit fil de ce choix éditorial.
Pas moins de 43 écrivains, poètes ou non poètes, sages, moins sages ou...  pas sages du tout, ont fait vivre cette anthologie.

Merci à vous tous, les furieux, les amoureux, les bienheureux, les moins heureux, d'avoir rêvé avec nous.

Merci, donc, à :
Eric Allard, Yves Arauxo, Jean-Michel Aubevert, Mona Azzam, François Baillon, Catherine Berael, David Besschops, Eric Brogniet, Isabelle Bielecki, Anne Bonhomme, Caroline Bouchoms, Marc Chambeau, Christoph Bruneel,  CeeJay,  Gilles Debarle, Anne-Marie Derèse, Carine Laure Desguin,  Patrick Devaux, Dorothée Fourez,  Otto Ganz, Tatiana Gerkens, Edith Henry, Iocasta Huppen, Antonia Iliescu, Michel Joiret, Werner Lambersy, Tristan Ledoux, Nadine Léon, Anne Letoré, Philippe Leuckx, Elisabeth Loos, Hakima Mahdi, Emmanuelle Ménard, Annie Perec Moser, Patricia Raccah, Martine Rouhart, Artémisia Shallot, Lucy Torrekens, Jean-Louis Van Durme, Michel Van den Bogaerde, Thierry Wertz, Anne-Marielle Wilwerth, Pierre Yerlès.

Mon corps, ce lieu de poésie témoin d'expérimentation criminelle

de Caroline BOUCHOMS

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 08/03/2021 | 20,00 €

« Le 1er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimo-nieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! »
 
Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant techno-logique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité.

 

A l'aube des heures fertiles

de Gilles DEBARLE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 30/01/2021 | 18,00 €

Comment sortir d'un traumatisme dans lequel l'être est confiné depuis plus longtemps qu'il ne le pense ? Peu à peu, il ressent la nécessité d'une évolution, compte sur des appuis possibles au fil des rencontres et se trace un chemin, à emprunter, à partager. Un chemin parsemé de mots, surgis seuls ou par phrases, comme des signes, des repères ou des énigmes, qui orientent, stimulent ou interrogent, dont une en particulier...
 

Les entrelus de Jean-Michel Aubevert

de Jean-Michel AUBEVERT

A coeur d'écrits (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2020 | 20,00 €

La collection « à coeur d’écrits » dont Jean-Michel Aubevert signe le premier volume se situe aux lisières de l’anthologie et de l’essai.

Mais Le Coudrier est familier des lisières.

Rendant hommage aux écrivains qui s’efforcent, par leur plume, de porter un regard sur les ouvrages de leurs confrères et consoeurs, connus ou moins connus, de faire écho à leur singularité par une lecture personnelle, nécessairement subjective, cette collection vise paral-lèlement à faire partager l’enthousiasme de la lecture et à susciter l’intérêt d’un plus large public pour les livres évoqués et pour leurs auteurs.

Cabotage

de Catherine BERAEL

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 30/09/2020 | 18,00 €

Aspérités

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/07/2020 | 16,00 €

Tel le « Nu descendant l’escalier » de Marcel Duchamp, le temps semble se rétrécir pour Pascal Feyaerts au mouvement d’un présent arrêté.

S’il vit dans le passé, c’est à l’état de deuil. La perte est immanente, constitutive de son état d’esprit. Le présent se dilue dans l’esseulement, ne se connaît à vivre qu’au titre de point de départ d’un futur sans perspective.

Ne reste que le corps pour aspérité sensible, l’âme pelée au vent. Aussi esquisse-t-il à travers le poème la transcendance qui lui permettra de surmonter l’angoisse que suscite en lui l’empilement des jours.

Qu’est-ce qu’un présent, qu’une durée qui ne se connaît plus pour durable, sinon la projection dans l’éternité pour approfondissement de l’instant ?

Reste l’éclat de temps que la fulgurance d’une image fixe dans l’éternel présent, la séduction du « bel aujourd’hui » (Mallarmé).

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

La Belle me hante

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

La magnifique poète Anne-Marie Derèse nous capture et nous captive. par ses mots ardents offerts en cascade, sarabande sans fin dont elle se veut l’ouvrière enchantée.
La dame brune nous chante sa chanson telle une fée de la nuit penchée sur le berceau des belles.
Elle dit leurs songes en un beau poème nuptial et incantatoire avec toute la ferveur d’une prière à celles qui la hantent, elle est la belle, elle est aussi la bête.
Elle nous hante Anne-Marie, la magicienne noire, ses paroles de feu, ses délires, son vertige en elle et à jamais, elle nous transporte vers ces pays magiques et indicibles, ceux où la poésie fait escale un jour, ou peut-être pour toujours, en un exil volontaire.
La richesse du verbe nous emporte dans un voyage envoûtant aux sortilèges impérissables qui nous poursuivent et nous captivent à jamais.
La belle nous hante et ne cesse jamais de nous hanter jusqu’au bout de ses mots.
Anne-Marie Derèse les change, ces paroles, en prophéties leur accorde une puissance divinatoire, son imagination la fait visionnaire, elle ensorcelle ce recueil, brasse les mots, les pétrit commme une pâte à lever, ils sortent transfigurés, ils sont matière vivante, c’est l’apanage des plus grands conteurs.
Des plus grands poètes.
Anne-Marie Derèse est de celles-là.

(Extrait de la préface d'Anne-Michèle Hamesse)

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