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l'autre LIVRE

LE COUDRIER

Adresse : 24, Grand' Place
1435 Mont-Saint-Guibert
Téléphone :+32 10 65 72 83
Fax :-
Site web :http://www.lecoudrier.be
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Joëlle Billy
Forme juridique :Entreprise individuelle
Racine ISBN :978-2-930498-
Nombre de titres au catalogue :155
Tirage moyen :12
Spécialités :Poésie Littérature
Ce que je confie aux vagues

Ce que je confie aux vagues

de Elysabeth LOOS

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 22,00 €

L’auteure s’efface dans ces courts poèmes conjugués à l’infinitif, à l’impersonnel dirait-on. C’est aussi bien ce que les vagues lui renvoient, miroir et sensualité des dissolutions, dans l’incessant commerce, le visage plié des vagues, qu’elle nous confie.
Je tiens le recueil dans la main, l’empaume au grain de ma peau. Il me semble évanescent, feuilleté de plages sous le flux et le reflux, parcheminé de brise.
Il m’inspire dans un souffle, s’efface dans une expiration.
Il trace pourtant un chemin, divisé qu’il est en courts chapîtres.
Il me semble que le fil des mots n’y tient qu’à un fil, en tout point fragile comme celui d’une existence, et pourtant en affleure le large : celui de l’horizon d’une haute mer.
Il est celui d’un corps associé au rivage, coquille de noix que retrempe la marée aux côtes d’un thorax, l’éclat d’un éternel retour qui prend la figure de l’instant, dans la nacre des miroirs, le sacre d’une vague, le temps profond qu’anime la sensation.
On s’en trouve balloté dans le remuement du monde que commente l’onde.
Le poème s’instaure en lâcher-prise dans la suspension de l’instant strié.

           Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert

Le Lac du Bois de la Cambre

Le Lac du Bois de la Cambre

de Anne-Michèle HAMESSE

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

Le Lac...
Ce n’est pas le lieu, demeuré familier, des souvenirs enchantés ou mélancoliques d’enfance et de jeunesse.
Sous ses eaux parfois scintillantes, parfois glauques, se dissimule l’Autre Monde.

Monde d’une mémoire multiple ou s’entremêlent plusieurs vies, successives ou parallèles, réelles ou rêvées.
Monde des visions issues du tréfonds d’une conscience qui est celle de l’auteur, mais aussi de notre conscience à tous – mythes et images qui proviennent de la nuit des temps: le Roi Pêcheur des romans du Graal, la Maîtresse des Fauves, une surprenante Antigone, violente et étrangement sexuée.

Mais le Lac n’est pas que cela.
Anne-Michèle Hamesse dépeint – non, elle vit et nous fait vivre – une errance qu’une réminiscence inattendue métamorphose en quête.
Cette quête aboutit à une réintégration des visions éparses et mystérieuses dont l’héroïne fut le jouet. Elles se chargent de sens; l’Autre Monde et le monde d’ici ne font plus qu’un.

Tristia, la Dame du Lac, verra renaître en elle cette certitude fugitive qu’elle croyait évanouie à jamais: une lumière absolue, éclairant un Tout harmonieux et serein.

                         Préface de Pierre Morlet

 

La Belle me hante

La Belle me hante

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

La magnifique poète Anne-Marie Derèse nous capture et nous captive. par ses mots ardents offerts en cascade, sarabande sans fin dont elle se veut l’ouvrière enchantée.
La dame brune nous chante sa chanson telle une fée de la nuit penchée sur le berceau des belles.
Elle dit leurs songes en un beau poème nuptial et incantatoire avec toute la ferveur d’une prière à celles qui la hantent, elle est la belle, elle est aussi la bête.
Elle nous hante Anne-Marie, la magicienne noire, ses paroles de feu, ses délires, son vertige en elle et à jamais, elle nous transporte vers ces pays magiques et indicibles, ceux où la poésie fait escale un jour, ou peut-être pour toujours, en un exil volontaire.
La richesse du verbe nous emporte dans un voyage envoûtant aux sortilèges impérissables qui nous poursuivent et nous captivent à jamais.
La belle nous hante et ne cesse jamais de nous hanter jusqu’au bout de ses mots.
Anne-Marie Derèse les change, ces paroles, en prophéties leur accorde une puissance divinatoire, son imagination la fait visionnaire, elle ensorcelle ce recueil, brasse les mots, les pétrit commme une pâte à lever, ils sortent transfigurés, ils sont matière vivante, c’est l’apanage des plus grands conteurs.
Des plus grands poètes.
Anne-Marie Derèse est de celles-là.

(Extrait de la préface d'Anne-Michèle Hamesse)

Loin des routes agitées

Loin des routes agitées

de Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

C’est d’un filet de voix que l’auteure sonde la profondeur de l’instant, l’écho d’une permanence dans l’offrande du présent.
« Tenter de consoler le temps qui reste » et « semer sur nos vies ses cailloux blancs » tel le petit Poucet, l’instant n’est-il jamais qu’une boucle dans le temps, et, par-delà les ans, un ressourcement du vivant, le moment privilégié d’un souffle que reprend sur lui le poète ?
Un chant discret s’élève, volatile comme l’île que rebat l’océan, une palme.
Fluide et transparent, le recueil semble vouloir se faire oublier, sa parole devoir s’envoler comme au bec de l’oiseau, dans son souffle le chant. Plus que par leur lexique c’est à travers leur rythme que l’auteure veut nous rendre compte de la pulsation qui l’anime et, la dépassant, renvoie sa personne à la persistance du vivant anonyme.
Mais ne dit-on pas que le poète n’est pas celui qui est inspiré mais celui qui inspire ? C’est cela même qu’au puits de l’instant elle nous souffle à l’oreille.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

     " Peut-être que l’on écrit
      seulement
      pour ouvrir des portes

      vers le dedans

      vers le dehors

      pour faire circuler
      les rythmes essentiels
      de la vie"
                                 (Martine Rouhart)

 

Ephémères

Ephémères

de Annie PEREC MOSER

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 18,00 €

Tout est dans la présence, le ressenti et la fidélité dans la durée.

Le souci du détail renforce la perception du vécu. L’émotion prend corps, surprise entre ouverture, discrétion, mémoire et repères symboliques. Autour de la poète s’incarne un univers personnel de proximité, de rêve, avec parfois la conviction prémonitoire que « l’incertain de la nuit fait trembler les hublots ».

(Extrait de la préface de Patrick Devaux)

 

La plume est si légère et leste à la fois qu’elle ne semble pas inscrire, mais papillonner à loisir entre les vers tressés.

Il semble que, se référant à l’antique, à des amours mythiques, l’auteure nous souffle qu’il n’est d’éternel que ce qui se renouvelle, de présent aussi prégnant qu’à l’écho d’antécédents.

La poète invoque plus qu’elle n’évoque, comme des mantras que la mémoire nous répète, ces fragments de texte qui, d’entre les vers oubliés continuent de nous parler, comme des tables tournantes, des ronds dans l’eau au ricochet des anges, l’écume que soulève une plume.

La misère est évoquée et les sorts implacables auxquels la mort seule est pitoyable. Sur cette fin, s’achève le recueil, cependant que la poète, en refusant l’anéantissement, ne veut y voir qu’une disparition à l’horizon de nouveaux proches.

(Extrait de la postface de Jean-Michel Aubevert)

La fantaisie répond à la mélancolie

La fantaisie répond à la mélancolie

de François BAILLON

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 20,00 €

Mêlant habilement prose humoristique et poésie, François Baillon nous livre ici un recueil qui tient ses promesses. Évoluant en sceptique au long de scénettes burlesques, plus fantaisistes que mélancoliques, on se promène au gré du texte au travers d’une écriture ingénieuse. Il nous émeut, nous donne à réfléchir et à sourire. Sautillant et malicieux, s’il est piquant c’est d’un cœur tendre.

 

« Sans jamais se prendre au sérieux, sur un fond mélancolique, l’auteur, humoriste, nous fait vivre ces instants futiles dont nous pèse l’insoutenable légèreté. Au fil des mots, comme d’un linge, il donne du fil à retordre.

Le poète est celui qui inspire. Il me semble ici que le non-sens s’érige en sens pour en masquer l’absence, la dérision pour acte de foi dans la raison.

On se dit qu’à force de vouloir épurer tout ce qui serait de trop, seule la fantaisie peut surseoir au blanchiment du sens. »

 

Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert.

Cheveux Rouges

Cheveux Rouges

de Caroline BOUCHOMS

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 20,00 €

Une jeune femme reçoit en héritage les enseignements de sa grand-mère préférée, Nina, aujourd’hui disparue...

Résistante juive et prisonnière politique durant la seconde guerre mondiale, Nina s’était donné pour mission de libérer le monde des monstres. Trouver la force pour continuer à aimer, vivre et résister.

Entre documentaire et fiction, « Cheveux Rouges » est un millefeuille aux couleurs de la transmission, du devoir de mémoire et de l’amour comme acte de libération de la vie.

 

Ce texte a été présenté au Théâtre des Doms, en Avignon, lors de la soirée Pecha Kucha organisée par la SACD-SACM, le 13 juillet 2013.

 

Le spectacle qui en découle a été créé au Théâtre National de Belgique dans le cadre du Festival Noël au Théâtre en décembre 2013. Il a été présenté aux Rencontres de Huy 2014.

Le texte a été adapté et mis en scène par Didier de Neck. Caroline Bouchoms (la narratrice) était accompagnée par Joëlle Strauss (la violoniste) et par Cécile Balate (la régisseuse).

 

Impressions Voyageuses

Impressions Voyageuses

de Emmanuelle MENARD

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 26/10/2019 | 18,00 €

Voyager comme un aller-retour, avec des faux-pas, sur des entrelignes sans jamais trouver la ligne…

Le voyage est une carte polyphonique où nos voix s’entremêlent et dessinent des chemins, des lignes de l’âme, de cœur, de corps… Des lignes tracées à la mesure de l’être. Le mot même est un voyage qui déborde d’humanité, une croisée de regards sur le monde qui regarde, un vide que l’on remplit sans jamais le remplir. Quête du bout du monde, quête d’un fond dévoilant d’autres fonds, quête de l’ailleurs qui est partout… Le voyage nous immunise contre la paresse, la docilité, le renoncement facile. Il est cette piqûre qui réveille la conscience et nous ouvre comme une porte vers où nous devons être, le lieu de cette présence à nous-même et aux autres. Il est tous les départs et le seul vrai retour aux origines, dans l’onde du mouvement.

 

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

de Emmanuelle MENARD

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 16,00 €

Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu’Emmanuelle s’avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d’une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l’horizon à ses bords, à l’inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu’on a de la rue, interrompre l’élan qui porte le regard à l’horizon, aux lointains.

Le sens qui n’en a pas, c’est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu’on note, celui qu’on profère, celui qu’on rencontre, celui qui vous rencontre.
Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d’ivoire, l’ivoire de ses ongles, de ces dents qu’on se fait sur le langage, le phrasé des voix.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Pierres de vie

Pierres de vie

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 18,00 €

Annie Préaux a toujours été passionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.

La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur. La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de permanence... Ses liens avec le cosmos, le temps long... La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde. La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui « sait tout le vrai de l'être au monde ».

Celle que nous polissons notre vie durant.

Le bourdonnement de la lumière entre les chardons

Le bourdonnement de la lumière entre les chardons

de Claude DONNAY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 03/06/2019 | 18,00 €

D'un regard

On interroge la lumière

Dans l'espoir

Qu'elle éclaire nos ombres

On glisse en apesanteur

On pourrait mourir

Le corps alourdi

De brume

N'être plus qu'un ballon

Sur la mer

Un soir perdu

Sur le plancher

 

Heures sombres de l’hiver quand la joie est perdue, il semble qu’à l’entame le recueil ne laisse place qu’à un deuil désespéré.

Reste à « interroger la lumière » quand elle a cessé de briller aux yeux. Pourtant, on sait des recours, des mots, des formules : « puiser dans l’intime », « renaître dans un regard », mais un souffle manque, qu’on demande au chant. Reste que « le jour se lève sur des traces d’écriture ». L’écriture demeure quoique tout s’inscrive dans le désir qu’un froid déchire.

L’effort des mots, la voix éteinte semble ne plus pouvoir le soutenir. L’absence crée un vide que creuse le souvenir d’une vie pleine magnifiée par la perte. De ce tournoiement, ainsi que de désastres géologiques, se cristallisent les pépites. Le rappel se fait reflet en une évidence prismatique et jette des étincelles.

 

Jean-Michel Aubevert

 

Babillages

Babillages

de Guillaume DECOURT, Olivier APERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 02/05/2019 | 16,00 €

Ecrivains côtoyant la médecine ? Médecins se piquant de littérature ? En tous cas, deux spécialistes nous livrent ici le premier volume de leur correspondance privée.
Le Dr. Aperstein et le Dr. Decourtsberg ont hier suivi leurs études à Wien (Autriche) et se sont reconnus quelques années plus tard au hasard d’un colloque parisien.

Julien Cavalier qui les a consultés tous deux a pu d’un trait résumer leur relation :
« 5 soirs par semaine le Dr A. et le Dr D. se retrouvent dans un obscur petit restaurant chinois de la rue Boyer-Barret […] Nous pourrions croire que le Dr D. et le Dr A. s’apprécient étant donné la nature de leurs échanges et la fréquence de leurs entrevues mais cela constituerait une grave erreur. Ils se vouent réciproquement un mépris très particulier. »

C’est au lecteur maintenant de participer à cette heureuse et stimulante détestation.

Tant de bonheur à rendre aux fleurs/Atâta fericire s? dau florilor

Tant de bonheur à rendre aux fleurs/Atâta fericire s? dau florilor

de Patrick DEVAUX

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 20/03/2019 | 30,00 €

Cet ouvrage bilingue franco-roumain, édité en 60 exemplaires numérotés, est le fruit de la rencontre poétique de deux esthètes, le poète Patrick Devaux et la poète, critique littéraire et traductrice Sonia Elvireanu. Le livre initial, paru aux éditions Le Coudrier en 2016, était illustré par quatre  superbes aquarelles de Catherine Berael. Ces illustrations ont été reprises dans cet ouvrage bilingue qui est augmenté de quatre reproductions de peintures d’Irina Petra?.

"Patrick Devaux chante la lumière de la vie, ses couleurs qui émerveillent l’oeil, son éternité pressentie dans les instants fragiles de bonheur. Son âme se nourrit d’un chant ou d’un vol d’oiseau, d’un rayon de soleil, d’une fleur de son jardin au petit matin, du poème qui vit en lui pour retenir toutes ces images et émois qui ne seront bientôt que mémoire du rêve, des souvenirs.

Les peintures de Catherine Berael, en parfait accord avec le souffle des poèmes de Patrick Devaux, rendent parfaitement le leitmotiv pictural du livre. Quelle belle concertation entre deux arts pour rendre l’harmonie, à suggérer que le bonheur est à la portée de tous, il faut le retrouver en nous-mêmes pour sentir autrement la vie.

On pourrait vivre le miracle d’être à la manière de Patrick Devaux, mais combien de gens sont-ils arrivés à cette sagesse et à ce bonheur ? Ce n’est que la joie, la vraie joie des instants indicibles de beauté et d’apaisement de l’âme qui dupe le temps et fait fleurir l’éternité."

Sonia Elvireanu

J'ai septante ans et je danse la sardane

J'ai septante ans et je danse la sardane

de Edith HENRY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 08/03/2019 | 16,00 €

Trop beau pour être vrai et pourtant vrai, j’aime ce recueil. Il a pour moi le toucher d’une peau couplé au tact des mots. Il a l’intelligence de sa sensualité, la maturité de sa jeunesse.

Que dirais-je de sa rivière, du phrasé des méandres qui, de page en page, en décline le Tendre ? Tactile et sonore, coulé dans l’or des métaphores, il est comme un feuillage qu’aère la brise en notations précises.

C’est une gourmandise, l’aveu des bonheurs dans la déclaration des voeux, la chance des éveils retrempés de jouvence, la vie heureuse dans le courant d’une passion harmonieuse. Il y a là un frémissement de saveurs, le goût prononcé des mots qu’on égrène à la faveur de l’appétit de vivre, la vibration d’un hommage à la sensation de vivre.

On ne peut s’empêcher de songer, au fil des pages, au flux et reflux des heures qui imbibe la plage, à cette respiration de l’estran que relance le soleil, comme au regard se porte le miroir d’une âme. C’est comme un ciel que couchent les mots au lit d’une bouche, le dé d’une rive qu’une langue salive dans l’ardeur des jours qu’éclaire l’amour.

Le mot juste et l’euphonie lui confèrent sa voix.

Miroirs à marée basse

Miroirs à marée basse

de Isabelle BIELECKI, Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

La mer image ?

La mer pensée ?

Ou alors la mer racontée ?

Elle est une et elle est mille

Ou trois regards croisés

D’un photographe et de deux poètes

Amoureux

Des reflets de mer à l’infini, de l’ombre à la lumière,

des mots qui s’enlacent, se désenlacent, à marée haute, à marée basse…  

 

La mer / Est tellement fière / Quand elle enfile ses hauts talons d’argent / Superbe se déhanchant /

Elle glisse ses seins en des rouleaux / A faire damner tous les badauds / Et puis elle se pavane… (Isabelle Bielecki)

 

Au-delà des prairies / derrière la montagne / il y a la mer/et plus loin que la mer / il y a les vagues/les vagues qui dansent / dans ma tête… (Martine Rouhart)

Ce qui embellit le désert

Ce qui embellit le désert

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

"Il faut prendre des décisions, quelquefois", nous dit l'auteur.

"Lorsqu’on écrit de la poésie depuis un certain temps, la tendance naturelle est de regrouper par période. Certains textes qu’on aime restent alors sur le bord du chemin.
Ce recueil mêle des textes très récents à d’autres, plus anciens et qui n’avaient pas encore trouvé leur place. Les plus vieux ont un demi-siècle.
En me relisant pour composer cet album, j’ai ressenti le plaisir d’une pérennité, puissiez-vous cheminer avec moi sur ce mince sentier !"

N'oublie pas que la vie t'aime

N'oublie pas que la vie t'aime

de Caroline BOUCHOMS

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 20,00 €

Treize nouvelles, dédiées à toutes les femmes réelles ou imaginaires, et à ceux qui peuvent les aimer.

Ecoutons l'auteure parler de son livre et de ses soeurs « d'ombre et de lumière »:

Nous sommes là où se fait notre histoire : au présent de notre vie. Sur cette voie aux étapes multiples, nous avons rendez-vous avec l’amour, avec la mort, avec la joie, la violence et la haine, l’amitié, la beauté, la bonté, l’ivresse, la folie, la sagesse, la solitude. La colère, l’ignorance et les passions. Nous ne pouvons que marcher. Marcher. Jusqu’à ce que la mort nous emporte. Nous trébuchons, nous chutons, nous nous redressons, nous dansons,…tant que le souffle nous emporte.

N’oublie pas que la vie t’aime, c’est ce que Régine Krochmal, ma grand-mère de cœur, me disait lorsque, essoufflée, j’avais besoin de réconfort. Grande résistante et prisonnière politique durant la seconde guerre mondiale, elle m’a transmis que tout ce qui compte, c’est de vivre avec un cœur grand ouvert, et d’aimer, envers et contre tout. Telle est la voie sacrée du guerrier.

Ce recueil est une invitation à la résilience. Une ode à l’Amour, à l’œuvre d’art que peut devenir notre vie. Les textes qui le composent ont jailli de moi. Je n’ai rien voulu écrire. Tout était déjà là, au bord du gouffre des rêves et des souvenirs. Il m’a fallu trouver le courage d’accepter d’y plonger, et, telle le Phoenix, me laisser transporter par-delà cimes, abysses et abîmes : là où se fait notre histoire.

De Porcelaine

De Porcelaine

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 16,00 €

Sensible, pudique, mais criant de vérité contenue, est ce bref récit d’une enfance brutalisée sans autre motif ni excuse que l’ivrognerie d’un beau-père violent.

C’est par le biais d’une poupée ensanglantée, désarticulée, que l’auteur témoigne de la condition faite à son corps d’enfant : le jouet des brutalités. A travers la poupée maltraitée, son objet, lui-même se défausse des coups qu’il endure : son être n’est pas en cause. Punching-ball de son beau-père, il s’abstrait du souffre-douleur dont il tient lieu.

Cela fait d’une vilaine histoire, d’un silence dont il fut forcé d’être le complice en prétendant qu’il était tombé dans les escaliers, l’échelle d’une parole prenante et, c’est sa victoire, en définitive douce, portée à l’écriture. Rien de larmoyant, mais un récit poignant, d’autant plus pathétique qu’il est criant de vérité, et cependant, par sa discrétion, feutré, résolument démarqué de la brute.

La plume du poète fait à l’ordure l’injure de son élégance.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

QuintessenCiel

QuintessenCiel

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/07/2018 | 16,00 €

On ne fait pas de la bonne littérature avec des bons sentiments, c’est entendu !

Mais avec une fêlure, sans s’en apercevoir, on crée un passage entre soi et le monde. La disparition est au centre de ce livre, et Pascal Feyaerts, qui est croyant, qui doit croire, touche ici avec justesse le manque et l’inconsolable des enfants du temps.

Si on se laisse prendre par la main, ses mots sont les nôtres, dans d’autres circonstances, dans d’autres lumières. C’est pourquoi ces textes trouvent leur chemin.

Je suis athée, et je pense pourtant qu’il dit juste, qu’il dit vrai sur le deuil et l’espoir. En témoignent les deux derniers vers de ce recueil :

 

« Où que tu sois

   J’espère que tu danses »

 

Michel Van den Bogaerde

Verveine et Venin

Verveine et Venin

de Annie PEREC MOSER

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 09/06/2018 | 18,00 €

« La poésie devrait être déclarée d’utilité publique. Les poètes dont Annie Perec Moser fait partie, ont ce pouvoir précieux, et si important dans le monde d’aujourd’hui, de créer un univers bien différent de notre quotidien. Avec des mots et de la musique, ils colorent les gris, les ternes, le médiocre. Ils ouvrent grand nos fenêtres, nos yeux, nos mains, ils nous offrent des paysages où nous trouvons enfin notre place, reléguant nos servitudes au second plan et même plus loin. N’oublions pas que le poète est un enchanteur, ici, une enchanteresse. »  

(Extrait de la préface de Jean Colin)

L’enchanteur est changeur, redouble de son regard l’acte de naissance du monde quand sur lui nos yeux s’ouvrent. Sons et images, rythmes, topographie, à la traverse du langage, il nous propose ses visions, renouvelle notre perception et par l’esprit, la manière et l’art, nous appelle à nous réapproprier ce monde, ainsi que le nageur tout à la fois conjure et nomme l’onde qu’il embrasse.

Le poète s’aventure à renouveler l’éveil qui fait sien le monde, joue de son étrangeté pour rejoindre la familiarité d’une humanité inouïe. Aussi nous fait-il résonner le monde en sourcier, là où le raisonnement ne saurait répondre d’un sens. A travers l’aède, le langage se fait image du monde, lanterne magique de sa géode, épopée des présences.

Jean-Michel Aubevert, mai 2018

Comme une fumée sous le vent

Comme une fumée sous le vent

de Michel VAN DEN BOGAERDE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/11/2016 | 16,00 €

Les temps sont durs, hélas ! Ce que nous avons cru immuable et que nous avons appelé civilisation se délite tous les jours. Le destin des hommes et des femmes de ce temps garde les invariants : la fin de l’histoire est pénible et le temps limité, mais il invente autant d’issues que de prisons. La poésie est là pour dire le mal comme le bien, elle est une forme polie de l’espoir ou du désespoir, assortie de contraintes purement littéraires qui en font le sel.
 
Qui sauf moi Qui meurt Décrira le monde Qui me survit ?
 
Qui dans le temps ou l’espace, ces contingences d’être Parlera de mon temps, de celui dans lequel je baigne, dans lequel j’écris Dans lequel je vis Dans lequel j’abandonne la nécessité d’exister ?

 
Qui dira l’inutile La folie et le bonheur de voir et d’entendre D’imaginer les cieux, d’être battu par l’histoire De vivre encore le lendemain ?
 
Qui dira que le vent Ou les nuages qu’il transporte Sont assez pour l’expérience d’être qui n’a nul but Mais des conclusions ?

A nos vallées enfouies

A nos vallées enfouies

de Catherine BERAEL

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2016 | 22,00 €

Il était comme un retour sur amont pour que la Terre tourne plus rond ... Comme les compagnons artisans font leur « Tour de France », courait le mythique GR20, le sentier de grande randonnée le plus rude d’Europe, à travers la montagne Corse. On ne s’y aventure pas sans laisser derrière soi quelque chose de son bagage, sur lequel, en allant de l’avant, on revient. Ainsi Solange se remémore Tristan. Son souvenir revient croiser son chemin. À travers une randonnée aussi ardue que passionnée, se profile un duo de plumes comme un quiproquo de mémoires.

« Et j'étais le vent qui soulève en cariatides la poussière des chemins, que poudroie le soleil aux âmes violettes… J'étais le doux zéphyr qui inspire au désir… J'étais le souffle qui volait aux lèvres un baiser de fièvre, plus ardent que le cagnard, et d'entre ces bagnards, forçat d'un espace escarpé, j'étais la pente que soulevait leur effort… J'étais comme le vent. Je traversais votre existence. À peine, j'existais… Voici que je revins sur mes pas, mais vous m'avez gardé rancune de la fortune d'un rêve… Autant vous étiez pragmatique, autant j'étais lyrique… Vous marchiez sur vos pieds. J'avais les ailes de l'eau, des nuées dans la peau pour investir les horizons… » (Tristan)

« Marcher dans la plainte de mon cœur. Marcher pour que s’éloigne la douleur des batailles perdues, pour que le corps se dépouille de ce que l’âme ne porte plus… L’étape est longue, trop longue… Je m’en veux d’avoir présumé de mes forces. Pourquoi ce rêve si tenace ?… Je marche avec tristesse sans voir les pentes boisées, je fouille mon passé. Je tente de saisir ces instants qui font basculer une vie, ces faits si insignifiants soient-ils et qui pourtant entrainent le charriot dans d’autres ornières. J’essaye de comprendre l’insaisissable hasard dans le parcours d’une vie qui parfois offre un tortueux détour. » (Solange)

 

Tant de bonheur à rendre aux fleurs

Tant de bonheur à rendre aux fleurs

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2016 | 16,00 €

De l’élixir du quotidien, Patrick Devaux nous livre ses petits bonheurs, au goutte à goutte, dans un recueil d’apaisement. Au revoir tristesse, aujourd’hui l’aube lui sourit. Mots sans majuscules, sans points, sans virgules, juste des sons qui s’articulent et qui s’échappent pour qui veut suivre le vol des oiseaux dans la tiédeur du soleil et s’en réchauffer le cœur.  Comme au vase, « il y reste parfois au fond comme un soupçon d’été ». (Extrait de l’avant-propos de Catherine Berael)
 
tous les vases
 
ne fanent pas le temps des fleurs
 
il y reste parfois au fond
 
comme un soupçon
 
d’été

L'accordéon du silence

L'accordéon du silence

de Anne-Marielle WILWERTH

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2016 | 20,00 €

Bergère des îles
je suis silence et solitude
 
J’habite l’infini le sel
la lumière et les doutes
 
J’élague au quotidien la mémoire de l’incertain
respirant l’odeur du présent
comme herbes d’enfance
 
Je suis surtout
cette fragile buée sur la vitre
où le poème vient écrire

Petite moisson pour cent interprètes

Petite moisson pour cent interprètes

de Isabelle BIELECKI

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/09/2016 | 14,00 €

Regarder un oiseau / S’élancer d’un toit / Et lui dire / Je t’envie de savoir / D’où vient le vent
 
« Le stichou pose un regard sensible sur les mots simples de la vie. Il les teinte des saveurs de notre enfance, de l’insouciance d’une rêverie légère ou de sentiments parfois plus profonds. À l’instar du Surréalisme, il est un art de vivre », écrit Chloé Thibault dans sa postface.

En 2015, la Maison de la Francité proposa aux écoles de Bruxelles des ateliers de stichous animés par leur créatrice, Isabelle Bielecki. L’Institut Ste Marie à St Gilles accepta et une collaboration fut conclue entre Isabelle Bielecki et Mélanie Cortembos, professeur de dessin en classe de 5ème et ses 6 élèves de 17 à 19 ans. La poétesse apportant ses stichous et l’enseignante et ses élèves 50 illustrations. Ainsi fut créé ce livre : « Petite moisson pour cent interprètes ».

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