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Représentant légal : | Joëlle Billy |
Forme juridique : | Entreprise individuelle |
Racine ISBN : | 978-2-930498- |
Nombre de titres au catalogue : | 155 |
Tirage moyen : | 12 |
Spécialités : | Poésie Littérature |
Collections
Tout coeur amoureux est révolutionnaire
de Jean-Michel AUBEVERT
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Ainsi qu’un coeur bat au rythme d’un sang, que Marianne se lève pour brandir un poing, Fabre d’Eglantine soustrait aux Saints le calendrier romain pour le restituer au rythme des saisons.
On ne sait, au sortir de l’hiver, bourgeon ou bouton, l’éveil révolutionne le monde pour autant qu’un coeur s’élance à la poursuite des soleils.
Un vent transporte le monde et c’est aux lèvres toute la puissance des ondes que traduit le poète.
L'âme de la main
de Michel DUCOBU
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Fondamentalement différente des processus machinés, la poésie repose sur un danger assumé : elle met en œuvre un travail vivant qui s’ancre d’abord dans la faculté d’un homme – le poète – à éprouver une matière – le langage – pour en faire émaner de nouvelles potentialités de sens insoupçonnées, telles des ferments de vie. En cela, ce recueil atteste d’une âme. Car la poésie n’est possible que dans la subjectivité absolue de l’écrivain, qui prend le risque d’exposer sa propre sensibilité aux mots, aux sonorités, aux rythmes de sa langue, et sa propension à les considérer comme des chances de générer des sens inédits. Il n’y a pas de poésie sans l’émotion d’un homme, tous sens en éveil, qui témoigne dans ses vers d’une expérience intime : dire comment, pour lui, l’acte même de se mettre en pleine disponibilité au langage, à l’écoute de ses possibles, a produit l’intensification de sa propre vie.
Cette âme n’est aucunement dissociable d’un corps, d’une oreille aux aguets et d’une main qui traduit les sensations en écriture. La poésie est une sensualité du poète envers le génie de la langue, non pas d’abord instrument d’une pensée objective, mais lieu d’une intense présence sensorielle.
Elle est une délectation, une joie intérieure qui surgit et rayonne.
(Extrait de la préface de Myriam Watthee-Delmotte)
Le grain secret du poème
l’âme de la main le sème
avant le râteau des rimes.
La poésie est beauté bleue
sur la croisée de la fenêtre
l’âme mésange de la main.
(Extrait du poème Poésie de Michel Ducobu)
De ce que regarde le moindre oiseau
de Michel BOURçON
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Quand entre ombre, errance et visage, un poète songe à regarder le ciel pour y retrouver la trace de celle qui a nourri cette trace d’écriture et de sentiment…
Poésie intime que celle-ci, parce que Michel Bourçon, qui maîtrise le poème en prose, montre ici que le poème versifié libre lui convient bien et permet aussi à son auteur de s’épancher, sans jamais tomber dans le trop rose ni le trop noir, dans une écriture qui ne fait jamais fi de la discrétion.
À la sobriété de l’expression (vers brefs, poèmes denses, peu d’images) correspond une volonté de ne jamais peser, d’être au fond, comme l’oiseau, gravité et légèreté dans le même geste.
Extraits de la préface de Philippe Leuckx
Le mendiant sans tain
de Philippe LEUCKX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
C’était dans le miroir d’une flaque, vitreuse comme un jour de pluie, grise comme l’ennui. Un visage semblait s’y estomper jusqu’à s’en trouver submergé. C’était, à des « quatre pavés », sous les regards des passants qui avaient cessé de le voir, la présence d’un mendiant, auquel nous rappelle le Poète, artisan des présences.
Le mendiant semble s’effacer du regard, mais n’est-ce pas à travers lui une part de nous-même sur laquelle nous passons, quelque chose de notre présence au monde ?
En sorte que c’est un peu de notre propre disparition qui, à travers son effacement, nous interpelle, que nous lui abandonnons.
Poèmes du chagrin
de Philippe LEUCKX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €
On ne saurait sonder la tristesse de la perte, la désertification que produit un deuil.
Ce recueil semble s’inscrire par le ton à la suite du précédent, également paru aux éditions Le Coudrier, « Le mendiant sans tain ». C’est avec le même talent que Philippe Leuckx traitait l’esseulement de l’errant frappé d’invisibilité et qu’il aborde à présent son propre sentiment de disparition dans l’arrachement à l’autre.
Le vide laissé magnifie la présence perdue et la lumière même semble opposer un mur infranchissable, comme noir le Lac de Lamartine.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)
L'île précaire
de David JAUZION-GRAVEROLLES
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €
le temps n'est que cela
ce qui passe malgré
en dépit de en vain et jamais l'air de rien
et qu'on le considère le mesure
il n'en fait pas moins
qu'à sa tête de mule et se tasse
dans les coins il s'étend il s'allonge
il se saoule sur la scène de son propre théâtre
tu crois le compter en songe
le tenir un instant en sa vive demeure
mais il n'est que cela et simultanément
n'est pas
comme l'eau versée au sol te renvoie ton image
avant d'être bue sauvagement
par le sable complice