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l'autre LIVRE

LE COUDRIER

Adresse : 24, Grand' Place
1435 Mont-Saint-Guibert
Téléphone :+32 10 65 72 83
Fax :-
Site web :http://www.lecoudrier.be
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Joëlle Billy
Forme juridique :Entreprise individuelle
Racine ISBN :978-2-930498-
Nombre de titres au catalogue :155
Tirage moyen :12
Spécialités :Poésie Littérature

L'amour est une géographie intérieure

de Elysabeth LOOS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Comme un membre fantôme retranché par surprise, l’écriture court, forte et drue. 

L’âme errante, confrontée à la disparition subite, au vide que laisse dans l’esprit une affection devenue sans objet, s’efforce de se rassembler au terme de la perte, en un poignant recours

Jean-Michel Aubevert

« Le cadavre carbonisé découvert par un cycliste matinal est identifié. L’autopsie confirme le suicide par le feu. Les journaux relayent l’information, repiquent une photo sur Facebook et la collent sur un fond boisé, barré d’un ruban de police. Bleu et blanc.

C’est lui qui a pris feu au creux d’un petit bois gonflé de sève, c’est lui qui s’est immolé au milieu des jonquilles. C’est lui, l’homme que j’aimais.

Il n’y a plus que mon cœur qui bat un temps sur trois. Il n’y a plus qu’une urgence. Voir, toucher, sentir, retrouver le velouté de la chair, la pétrir, la mordre, l’avaler, ne jamais la rendre. »

Extrait de L’amour est une géographie intérieure

Tout coeur amoureux est révolutionnaire

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Ainsi qu’un coeur bat au rythme d’un sang, que Marianne se lève pour brandir un poing, Fabre d’Eglantine soustrait aux Saints le calendrier romain pour le restituer au rythme des saisons.

On ne sait, au sortir de l’hiver, bourgeon ou bouton, l’éveil révolutionne le monde pour autant qu’un coeur s’élance à la poursuite des soleils.

Un vent transporte le monde et c’est aux lèvres toute la puissance des ondes que traduit le poète.

L'âme de la main

de Michel DUCOBU

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Fondamentalement différente des processus machinés, la poésie repose sur un danger assumé : elle met en œuvre un travail vivant qui s’ancre d’abord dans la faculté d’un homme – le poète – à éprouver une matière – le langage – pour en faire émaner de nouvelles potentialités de sens insoupçonnées, telles des ferments de vie. En cela, ce recueil atteste d’une âme. Car la poésie n’est possible que dans la subjectivité absolue de l’écrivain, qui prend le risque d’exposer sa propre sensibilité aux mots, aux sonorités, aux rythmes de sa langue, et sa propension à les considérer comme des chances de générer des sens inédits. Il n’y a pas de poésie sans l’émotion d’un homme, tous sens en éveil, qui témoigne dans ses vers d’une expérience intime : dire comment, pour lui, l’acte même de se mettre en pleine disponibilité au langage, à l’écoute de ses possibles, a produit l’intensification de sa propre vie.

Cette âme n’est aucunement dissociable d’un corps, d’une oreille aux aguets et d’une main qui traduit les sensations en écriture. La poésie est une sensualité du poète envers le génie de la langue, non pas d’abord instrument d’une pensée objective, mais lieu d’une intense présence sensorielle.

Elle est une délectation, une joie intérieure qui surgit et rayonne.

(Extrait de la préface de Myriam Watthee-Delmotte)

 

Le grain secret du poème

l’âme de la main le sème

avant le râteau des rimes.

La poésie est beauté bleue

sur la croisée de la fenêtre

l’âme mésange de la main.

(Extrait du poème Poésie de Michel Ducobu)

De ce que regarde le moindre oiseau

de Michel BOURçON

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Quand entre ombre, errance et visage, un poète songe à regarder le ciel pour y retrouver la trace de celle qui a nourri cette trace d’écriture et de sentiment…

Poésie intime que celle-ci, parce que Michel Bourçon, qui maîtrise le poème en prose, montre ici que le poème versifié libre lui convient bien et permet aussi à son auteur de s’épancher, sans jamais tomber dans le trop rose ni le trop noir, dans une écriture qui ne fait jamais fi de la discrétion.

À la sobriété de l’expression (vers brefs, poèmes denses, peu d’images) correspond une volonté de ne jamais peser, d’être au fond, comme l’oiseau, gravité et légèreté dans le même geste.

Extraits de la préface de Philippe Leuckx

Le mendiant sans tain

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

C’était dans le miroir d’une flaque, vitreuse comme un jour de pluie, grise comme l’ennui. Un visage semblait s’y estomper jusqu’à s’en trouver submergé. C’était, à des « quatre pavés », sous les regards des passants qui avaient cessé de le voir, la présence d’un mendiant, auquel nous rappelle le Poète, artisan des présences.

Le mendiant semble s’effacer du regard, mais n’est-ce pas à travers lui une part de nous-même sur laquelle nous passons, quelque chose de notre présence au monde ?

En sorte que c’est un peu de notre propre disparition qui, à travers son effacement, nous interpelle, que nous lui abandonnons.

Soleils Vivaces

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

Lyrique et incisif, ce recueil de prose poétique se déplie comme une feuille perlée de rosée, touchée par la lumière. A travers la mélodie des images, se révèle la parole d'un poète. S'il évoque la rose, il s'inquiète de son nom, questionne les tours que nous joue le langage à l'aune des manipulations.

Ecoutons-le :

"Il est bien temps de crier qu'on assassine la liberté ! Je fus Charlie. Les jihadistes n'ont pas tué l'hebdomadaire; ils l'ont sauvé d'une asphyxie économique par le traumatisme qu'ils ont causé. L'économie est une politique, le choix des démocraties de marché. Pour ainsi dire, elle transcende nos vies. ( ... ) Je garde pour sauvegarde la rose, poète d'entre les têtes pensantes. La poésie désarme les larmes en se changeant les yeux. En chaque rose se joue le jour, de mémoire de poète. Et c'est une barque d'étoiles où se surprend une âme d'enfant à exister par-devers les grands de ce monde.

… J’ai revisité mon tarot d’images, mon parolier d’assonances, en y introduisant un jeu de roses et tant de pétales en ont volé que j’en ai gardé un sentier de pages… ".

"Epoustouflant recueil que ce Soleils Vivaces de Jean-Michel Aubevert, dont on connaît le talent pour nous emmener sur des chemins parsemés d'images lumineuses. Une poésie qui s'étale comme de la prose pour questionner, à la manière d'un Christian Bobin, le monde à travers son (ses) langage(s). Au nom de la rose, de cette fleur au parfum subtil, vecteur fragile de tous les rêves, Aubevert s'interroge sur la parole – sa place, sa nécessité – dans un monde traumatisé par la violence – toutes les violences – de l'économie et des religions qui souvent assassinent la pensée...  la poésie est en avant, dans la tension d'un arc où la lumière s'arbore".

(extrait d'une note de lecture de Claude Donnay publiée dans la revue Bleu d'Encre de décembre 2015)